M. Pokora, artiste aux multiples talents, s’est confié avec une rare sincérité sur les coulisses de sa vie personnelle et professionnelle lors d’un entretien touchant. Il y a dévoilé les origines inattendues de sa rencontre avec sa compagne, la chanteuse et actrice américaine Christina Milian, et a partagé avec tendresse l’évolution de leur histoire d’amour, qui dure depuis déjà cinq ans.

C’est à Saint-Tropez, haut lieu de la jet-set estivale, que leur regard s’est croisé pour la première fois. Loin des projecteurs, alors qu’il était en vacances dans le Var, comme chaque été depuis plusieurs années, M. Pokora se souvient encore de ce moment comme d’un coup de foudre digne d’un film romantique.

C’est le directeur du restaurant où ils se trouvaient qui, avec insistance, a tenté de les présenter. Après plusieurs hésitations et refus polis, tout a changé lorsqu’elle a croisé son regard. “Je ne pouvais pas dire non alors qu’elle me regardait.

Cela aurait été impoli”, raconte-t-il. Le courant est passé immédiatement, une étincelle, presque une décharge électrique au moment de se serrer la main. Quelques minutes plus tard, il lui laissait son numéro. Dix minutes après, un message s’affichait sur son téléphone. La magie avait opéré.

Depuis, leur couple s’est construit solidement, enrichi par la présence de leurs deux enfants et de Violette, la fille de Christina, que M. Pokora considère comme sa propre enfant. “C’est mon premier enfant, l’aventure a commencé avec elle”, avoue-t-il avec émotion. L’harmonie familiale, entre amour, respect et responsabilités partagées, semble être au cœur de son épanouissement actuel.

C’est aussi avec passion qu’il évoque ses inspirations musicales. Parmi elles, une figure revient avec force : Michael Jackson. C’est en regardant la célèbre scène de “Smooth Criminal” dans le film Moonwalker que le jeune Matthieu, enfant, a ressenti pour la première fois le désir impérieux de chanter et de danser.

“Ce frisson, cette émotion intense, je m’en souviens encore. J’ai mis des pansements au bout de mes doigts à force de m’entraîner devant le miroir”, raconte-t-il avec humour et nostalgie.

Revenant sur ses débuts dans le groupe Linkup, formé à l’issue de l’émission Popstars, il ne renie rien, mais pose un regard lucide. “On était trois personnalités différentes, avec des influences musicales distinctes. Lionel, par exemple, avait dix ans de plus que moi.”

S’il reconnaît que l’expérience l’a formé, il admet aussi que ce n’étaient pas des chansons qu’il aurait choisies s’il avait eu le contrôle total. Aujourd’hui, alors que l’idée d’une réunion sur scène des Linkup pour un anniversaire fait son chemin chez certains anciens membres, M. Pokora reste prudent.

Il ne veut pas se forcer, même si l’idée d’un clin d’œil ponctuel à cette époque de sa vie n’est pas exclue. “Je montre cette étape dans le teaser de ma tournée. Je ne renie rien. Mais je n’aime pas qu’on me force la main.”

Aujourd’hui, il se concentre sur la préparation de sa tournée anniversaire de 20 ans de carrière, un véritable défi logistique et artistique. Faire une setlist reprenant deux décennies de tubes en moins de deux heures n’est pas simple, d’autant plus qu’il souhaite proposer une expérience scénique intense et sincère. Fidèle à lui-même, M. Pokora entend continuer à suivre son intuition, à se renouveler, tout en respectant les étapes de son parcours.

Entre confidences amoureuses, souvenirs d’enfance, réflexions sur la notoriété et exigences de la scène, il se dévoile comme rarement. Un artiste entier, un homme de valeurs, et un père comblé.