Coup de tonnerre sur France 2 : le brushing le plus emblématique du journal télévisé serait-il menacé ? Oui, vous avez bien entendu. Laurent Delahousse, le visage rassurant du week-end, la voix feutrée qui accompagne depuis 2006 des millions de téléspectateurs, serait en passe de perdre sa place. Selon les révélations du Parisien, la direction de France Télévisions envisagerait une refonte du JT, synonyme de grands bouleversements. Et cette fois, même les figures les plus ancrées ne seraient pas à l’abri.

Laurent Delahousse fait une belle déclaration à sa compagne Alice Taglioni  : Femme Actuelle Le MAG

Ce n’est pas une mauvaise prononciation ou une bourde en direct qui serait en cause. Non, il s’agirait tout simplement de moderniser l’image du journal, de “donner un coup de neuf”. Une formule souvent utilisée avant une décision radicale.

 

Laurent Delahousse, qui a survécu à toutes les tempêtes du service public depuis près de deux décennies, pourrait cette fois être emporté par la vague du mercato télévisuel. Un mercato décrit comme l’un des plus cruels de l’histoire récente, surpassant même l’impitoyable marché des transferts de la Ligue 1.

La consigne officieuse serait claire : préparer la rentrée, mais sans aucune garantie de maintien à l’antenne. Une manière élégante de dire “merci pour tes 18 ans de service, on te rappellera… ou pas”. La rumeur enfle quant à celle qui pourrait prendre sa place : Leïla Kaddour, déjà bien implantée dans la maison France Télé, plus jeune, plus dynamique et, sans doute, moins coûteuse.

Laurent Delahousse explique pourquoi il a voulu arrêter le JT de France 2 -  vidéos - Télé-Loisirs

Le malaise est palpable. Après Anne-Sophie Lapix, elle aussi en passe d’être évincée, c’est un véritable jeu de chaises musicales qui se profile. Un jeu où la personnalité semble désormais être un défaut. À France Télévisions, mieux vaut ne pas trop faire de vagues. Être lisse, consensuel, et, si possible, aller dans le “bon sens” éditorialement parlant. Une orientation que Delahousse ne semble plus incarner aux yeux de certains dirigeants.

Selon plusieurs sources, il resterait néanmoins à la tête de “20h30 le dimanche”, l’émission magazine consacrée aux artistes, aux hommages et aux belles histoires humaines. Une belle vitrine certes, mais bien loin du JT phare de 20h.

 

En clair, on lui confierait les violons, mais on lui retirerait les tambours de l’actualité. Pour un journaliste de son envergure, cela ressemble fort à une mise à l’écart dorée. Le fameux “placard” que redoutent tant les figures médiatiques vieillissantes.

Alors, Delahousse viré, relégué ou simplement recyclé ? Difficile à dire pour l’instant. Ce qui est certain, c’est que cette annonce, aussi subtile soit-elle, a provoqué une onde de choc. L’homme qui a su imposer un ton, un rythme, une manière de regarder l’information à hauteur d’humain, pourrait être remercié sans grande cérémonie. En coulisses, l’ambiance est électrique. Les équipes sont dans l’incertitude. Et le public, lui, commence à se poser des questions.

Car malgré les critiques récurrentes sur la lenteur ou la mollesse du journal du week-end, Delahousse restait une valeur sûre. Un repère. Une figure de stabilité dans un paysage audiovisuel en perpétuelle mutation. Le remplacer, oui, mais à quel prix ? Et surtout, pour quoi ?

Coup de tonnerre ? Laurent Delahousse viré de France 2 !!!! - YouTube

Certains y voient une manœuvre purement économique, d’autres une volonté politique à peine voilée. Toujours est-il que le départ potentiel de Laurent Delahousse symbolise une époque qui s’efface. Une télévision de proximité, de confiance, où l’information était incarnée par des visages familiers.

En résumé, ce possible évincement n’est pas seulement une affaire de casting. C’est un signal. Celui d’un changement de cap. D’une accélération brutale de la modernisation, peut-être au détriment du lien tissé avec les téléspectateurs. Le vrai scoop ? Ce n’est pas qu’on remplace Delahousse.

 

C’est que, dans cette quête de nouveauté permanente, on oublie peut-être l’essentiel : la fidélité du public. Et si, finalement, le plus grand bouleversement de France 2 n’était pas devant la caméra, mais dans le cœur de ceux qui regardent encore ?