Ce que je vais vous dire aujourd’hui est un cri du cœur. Un cri contre l’indifférence, contre la cruauté ordinaire qui gangrène les réseaux sociaux, contre cette façon glaciale que certains ont de juger sans savoir, de condamner sans écouter. Depuis quelques jours, Giselle Pélico, une femme brisée, puis debout, puis simplement vivante, est la cible d’un torrent de haine aussi injuste qu’indigne. Et je ne peux pas me taire.
Oui, des photos ont été prises. Oui, elles ont été publiées. On y voit Giselle marcher dans une rue, boire un café, sourire timidement au bras d’un homme, Jean-Loup, 72 ans, ancien steward devenu agent immobilier. Et alors ? Où est le crime ? Où est la faute ?
Ces clichés, qui auraient dû passer inaperçus dans un monde plus juste, ont au contraire déclenché une avalanche d’insultes, de moqueries sordides, de commentaires sexistes et mesquins. On lui reproche d’être passée de “victime” à “femme libre” trop vite, comme si la souffrance devait être éternelle, comme si sourire de nouveau était une trahison.
Mais avez-vous oublié ? Giselle Pélico n’est pas une célébrité fabriquée. C’est une femme dont la vie a été fracassée, pulvérisée dans un procès parmi les plus atroces de ces dernières années : celui de Mazan. Giselle n’a pas seulement souffert. Elle a parlé. Elle a mis des mots sur l’indicible.
Elle a porté la voix de toutes celles que l’on a fait taire, de toutes celles que l’on n’a pas crues. Elle est allée jusqu’au bout de la justice, elle a affronté la honte, le doute, la violence du regard des autres. Et aujourd’hui encore, alors qu’elle tente doucement, lentement, de retrouver le goût de vivre, on voudrait lui imposer le silence ?
La société a cette façon perverse de glorifier les victimes… tant qu’elles restent à genoux. Le jour où elles relèvent la tête, où elles veulent respirer, aimer, reconstruire, on leur crache au visage. “Trop tôt”, “trop joyeuse”, “pas assez brisée”… Comme si la douleur devait être un costume qu’on ne quitte jamais.
Mais Giselle n’a pas choisi la lumière. Elle a choisi la vie. Et la vie, c’est cela aussi : accepter une main tendue, une épaule, un regard qui ne juge pas. Jean-Loup n’est pas un scandale. Il est un être humain qui a sans doute vu en Giselle bien plus que ce que la foule veut voir : une femme, simplement.
Et que l’on ne vienne pas dire que ce débat est anodin. Il ne l’est pas. Il touche à notre humanité, à notre capacité collective à protéger, à soutenir, à respecter. À quel moment avons-nous perdu cette décence de laisser les gens reconstruire ce qui a été détruit ?
À quel moment sommes-nous devenus si intransigeants, si désabusés que nous préférons voir une victime sombrer plutôt que guérir ? Chaque insulte envers Giselle Pélico est une insulte envers toutes les victimes. Chaque moquerie est un coup de poignard dans le cœur de celles et ceux qui, en silence, essaient de se relever.
Je vous le demande : qu’auriez-vous fait à sa place ? Auriez-vous eu le courage d’affronter les caméras, la cour d’assises, les souvenirs qui brûlent, les nuits sans sommeil ? Auriez-vous eu la force de revivre, vraiment ? Alors non, Giselle n’a pas à se justifier. Pas à s’excuser. Pas à rentrer dans une cage pour apaiser la conscience collective. Elle vit. Elle marche. Elle sourit. Et c’est une victoire.
Quant à ceux qui hurlent leur haine derrière des écrans, rappelez-vous ceci : Internet n’est pas un tribunal. La souffrance n’est pas un spectacle. Et la résilience n’est pas un crime. Laissez Giselle en paix. Laissez-la aimer, marcher, respirer, danser peut-être. Elle ne vous doit rien. Elle ne vous appartient pas.
Ce monde manque de bonté, de retenue, de silence respectueux. Mais il n’est pas trop tard. Il est encore possible de regarder Giselle Pélico et de voir autre chose qu’un objet de scandale : de voir une femme courageuse, debout, fragile et puissante à la fois. De voir une héroïne ordinaire, une survivante. Ce n’est pas un rôle qu’elle a choisi, c’est une histoire qu’on lui a imposée. Et elle en fait aujourd’hui un message d’espoir.
Alors, à ceux qui insultent, qui ricanent, qui salissent, je ne dirai qu’une chose : taisez-vous. Et regardez. Regardez Giselle. Regardez cette femme qui avance malgré tout. Elle n’a pas besoin de votre validation. Elle n’a pas besoin de votre pardon. Elle avance, c’est tout. Et c’est déjà immense.
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