Je vous retrouve aujourd’hui depuis mon lieu de vacances, et j’espère sincèrement que vous êtes vous aussi en train de profiter d’un peu de repos.

Et même si vous n’êtes pas en congés, j’espère que vous parvenez malgré tout à savourer chaque instant de vos journées. Si je prends la parole dans cette vidéo, c’est parce que je suis tombé sur un article extrêmement troublant, concernant un témoin clé dans l’affaire de la disparition du petit Émile.

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Ce témoin, un homme d’une soixantaine d’années, affirme avoir vu l’enfant passer devant chez lui le jour de sa disparition. Pourtant, il n’est pas intervenu. Il ne l’a ni arrêté, ni questionné, ni alerté personne. Et quand on apprend les raisons qu’il donne aujourd’hui pour justifier son inaction, on tombe tout simplement des nues. Franchement, c’est à se demander s’ils ne nous prennent pas pour des idiots dans ce village…

Selon ses déclarations à la presse – ou en tout cas ce qui a filtré jusqu’aux journalistes – cet homme dit ne pas s’être inquiété en voyant le petit garçon, car il serait habituel, dans ce village, de voir des enfants jouer seuls, sans surveillance. Très bien, admettons que cela soit vrai pour des enfants de 7, 8 ou 10 ans.

Des enfants qui connaissent leur environnement, qui savent où ils vont. Mais là, on ne parle pas d’un grand, on parle d’un bébé. Un enfant de 2 ans. À cet âge-là, un tout-petit, souvent encore en couche, qui titube plus qu’il ne marche, n’a rien à faire seul sur une route ou un chemin de campagne.

Et pourtant, ce témoin n’a pas réagi. Pas un mot, pas un geste, pas une question. Il a vu le petit passer, et il a laissé faire. Pire encore, il justifie cela par le fait que son chien, qui d’habitude aboie quand quelque chose d’anormal se produit, n’a pas réagi non plus. Il explique que son chien est capable de sentir le danger.

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Qu’il aurait aboyé s’il y avait eu une situation préoccupante. Et puisque le chien est resté calme… lui aussi. Vous vous rendez compte ? Il confie ainsi sa vigilance à un animal, comme si son chien était un détecteur de problème infaillible.

Mais là où cela devient presque risible, c’est que ce même témoin ajoute plus tard qu’en réalité… son chien n’était même pas là ce jour-là ! Donc non seulement il ne réagit pas à la vue d’un bébé seul, mais en plus il s’appuie sur un argument complètement bancal, voire mensonger.

À ce stade, on se demande si on ne se moque pas de nous. Car soit cet homme n’a jamais vu l’enfant et invente cette histoire pour une raison obscure, soit il l’a vu et a décidé sciemment de ne pas intervenir, ce qui pose d’énormes questions sur ses intentions ou son degré de responsabilité.

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Il est aussi question de l’ambiance du village. D’un lieu présenté comme paisible, presque hors du temps. Un endroit où les enfants courent librement dans les champs, où personne ne se méfie de rien ni de personne. Ce portrait idyllique, presque naïf, contraste violemment avec la gravité de la situation : un enfant a disparu. Et dans ce contexte, certains villageois, à commencer par ce témoin, semblent vivre dans une autre réalité. Comme si tout cela n’était qu’un mauvais rêve.

Mais il faut être lucide : on ne parle pas ici d’un oubli de surveillance dans une aire de jeu clôturée. On parle d’un bébé vu seul dans un hameau, et personne – ou presque – ne semble avoir levé le petit doigt. Et maintenant, avec ces justifications surréalistes, ce sont tous ceux qui s’interrogent sur cette affaire qu’on prend pour des imbéciles. L’homme invoque son chien absent, son habitude de voir des enfants seuls, sa confiance dans l’environnement… Mais rien, absolument rien, ne justifie une telle inaction.

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Il faut avoir le courage de le dire : il y a quelque chose qui cloche dans cette affaire. Quelque chose qui dérange, qui interroge. Et on a de plus en plus la sensation qu’on ne nous dit pas tout. Que certains, volontairement ou non, brouillent les pistes. Que les explications données sont parfois absurdes, incohérentes, voire offensantes pour ceux qui espèrent des réponses. Des parents, des proches, un pays tout entier attendent de comprendre ce qui a pu arriver à cet enfant. Et pendant ce temps, certains discours contribuent davantage à entretenir la confusion qu’à faire avancer la vérité.

Alors oui, on est en droit de se poser des questions. Oui, on est en droit d’être choqués. Parce qu’un enfant de 2 ans seul sur une route, c’est une urgence. Et le silence, l’inaction, ou pire, le mépris, ne peuvent plus être tolérés. Il est temps d’avoir des réponses claires, précises, et surtout sincères. Pour que la vérité émerge enfin. Pour que le petit Émile ne soit pas oublié, et que justice lui soit rendue.