Ce lundi 13 octobre, Georges-Alain Jones s’est livré sans filtre dans “Le Jet de Luxe”, l’émission de Jordan De Luxe diffusée sur YouTube. L’ancien candidat emblématique de la Star Academy 2 a accepté de revenir sur son parcours exceptionnel, de son aventure sulfureuse avec Mariah Carey à l’amour inconditionnel qu’il porte à sa fille Kiara. Entre confidences émouvantes sur sa tante disparue et révélations sur ses cachets de l’époque, l’artiste de 49 ans a multiplié les moments de vérité dans cette interview rare.

Dans un épisode inédit de “Le Jet de Luxe” diffusé ce lundi 13 octobre sur YouTube, Georges-Alain Jones s’est confié comme jamais à Jordan De Luxe. L’ancien candidat emblématique de la Star Academy a accepté de revenir sur des pans entiers de sa vie, de ses souvenirs mémorables à la télévision jusqu’à ses blessures les plus intimes. Au fil de cette conversation exceptionnelle menée à bord d’un “jet privé”, l’artiste de 49 ans a multiplié les révélations sur son aventure avec Mariah Carey, son rapport à la célébrité et l’amour inconditionnel qu’il porte à sa fille.

Une Star Academy marquée par des rencontres inoubliables

Georges-Alain Jones garde un souvenir contrasté de son passage dans la Star Academy, saison 2. Face à Jordan De Luxe, il revient sur les figures qui l’ont marqué lors de cette aventure télévisuelle. Parmi les artistes invités, Johnny Hallyday et Pierre Perret se distinguent comme les plus bienveillants. L’ancien candidat se souvient avec émotion de la simplicité du rockeur français, venu le voir en coulisses avant un prime avec sa guitare pour le rassurer avant leur duo. “Il me tape sur l’épaule, il me fait ‘Alors toi, comment ça va ?’ Il voit ma tête, il fait ‘Ah, t’es pire que moi !’”, raconte-t-il avec attendrissement. À l’inverse, Tom Jones reste pour lui une déception majeure. “C’est un gros con”, lâche-t-il sans détour, en décrivant un artiste désagréable tant en répétition que sur le plateau.

Concernant sa relation avec les autres candidats, Georges-Alain Jones reconnaît avoir eu des difficultés avec certains d’entre eux, notamment Emma Daumas et Nolwenn Leroy. “Je ne pouvais pas la blairer”, confie-t-il à propos de la gagnante de la saison 2, avant d’admettre que son attitude était déplacée. Il leur reprochait de ne pas être suffisamment authentiques à ses yeux, tout en avouant avoir voulu imposer ses propres valeurs aux autres.

Sur le plan financier, l’aventure Star Academy s’est révélée particulièrement lucrative. “Je chiffrerais ça à peu près un tout petit peu plus de 500 000 euros”, révèle-t-il à Jordan De Luxe. Les contrats photos représentaient à eux seuls près de 180 000 euros. Une manne financière inattendue qui a totalement changé sa vie.

L’incroyable histoire avec Mariah Carey

L’un des moments les plus marquants de l’interview concerne la relation qu’a entretenue Georges-Alain Jones avec la superstar américaine Mariah Carey lors de son passage à la Star Academy. Dès les premières répétitions pour un prime, la chanteuse manifeste un intérêt appuyé pour le candidat français. “Quand elle arrive au château, on me place là où elle s’installe. (…) Et quand elle arrive, elle dégraffe le haut et sa poitrine opulente dégorge quoi”, raconte-t-il, encore incrédule face à cette situation surréaliste. Contrairement aux autres invités qui maintiennent une distance professionnelle, Mariah Carey multiplie les signes d’attention : “Elle me claque une bise. C’est joue contre joue. C’est limite, ce n’est pas une dialogue. Elle me serre contre elle.”

Le soir du prime, après leur prestation commune, la situation prend une tournure encore plus surprenante. “Elle m’entraîne dans sa limousine”, explique Georges-Alain, provoquant un affrontement entre l’équipe de sécurité de la star et celle de l’émission. “Tu as un gros fight entre l’équipe de sécu de Mariah et l’équipe de sécu du prime. Parce qu’ils essaient de me récupérer”, précise-t-il. Une fois à l’intérieur du véhicule, la proximité devient évidente. “Elle est presque sur moi. C’est compliqué”, se souvient-il, décrivant une scène digne d’un film.

Quelques mois plus tard, lors des NRJ Music Awards, Mariah Carey renouvelle son invitation. “Elle dégage son mec de sécurité. Elle dégage la nana de la maison de disques et elle m’enferme dans sa loge”, raconte-t-il. Cette fois, ils partagent un moment d’intimité que l’ancien candidat évoque avec pudeur : “C’était une petite galoche vite faite. Ça a duré 30 secondes et je suis sorti deux minutes après de sa loge.” Aujourd’hui, il évoque cette aventure avec une pointe d’autodérision, conscient du caractère extraordinaire de cette rencontre.

L’amour inconditionnel pour sa tante disparue

L’émotion de Georges-Alain Jones atteint son paroxysme lorsque Jordan De Luxe l’interroge sur la personne qu’il aimerait revoir s’il en avait la possibilité. “Ma tante”, répond-il immédiatement, la voix tremblante. Cette femme exceptionnelle l’a recueilli alors qu’il n’était qu’un nourrisson, après le décès de sa mère emportée par une overdose trois mois après sa naissance. “Ma mère est morte, j’avais trois mois. C’est une mort d’overdose, donc c’est assez complexe”, confie-t-il sans détour. Son père afro-américain, lui, l’a tout simplement abandonné.

Élevé sous la tutelle de la DDASS jusqu’à ses 15 ans, Georges-Alain a néanmoins grandi dans un environnement aimant grâce au dévouement de sa tante. “Je n’ai jamais souffert de quoi que ce soit, du manque de ma mère, du manque de mon père, parce que ma tante était extraordinaire”, explique-t-il avec reconnaissance. Elle lui a transmis des valeurs solides, l’a entouré d’affection sans jamais lever la main sur lui ni hausser le ton.

La question qui le hante encore aujourd’hui porte sur la fierté qu’elle pourrait ressentir face à son parcours. “Je lui demanderais si elle est fière ou pas”, confie-t-il, ému. Cette interrogation révèle toute la reconnaissance qu’il éprouve envers cette figure maternelle irremplaçable. “C’est la personne qui a sacrifié sa vie pour moi, qui m’a élevé avec des valeurs de dingue. Si je ne suis pas devenu fou totalement, c’est grâce à elle”, martèle-t-il.

Un appel du pied à Cyril Hanouna

Interrogé sur son rapport aux médias et à la télévision, Georges-Alain Jones réserve une surprise en donnant son avis sur Cyril Hanouna. L’animateur de TPMP, désormais aux commandes de TBT9 sur W9, entretient une relation cordiale avec l’ancien candidat de la Star Academy depuis de nombreuses années. “Il faisait de la radio quand on faisait la Star Ac’ et quand je suis sorti, je sais que j’ai fait deux, trois fois son émission. Moi, je m’entends super bien avec ce gars”, raconte-t-il.

Lorsque Jordan De Luxe lui demande s’il accepterait de devenir chroniqueur dans l’émission de Cyril Hanouna, la réponse est sans équivoque. “Si c’est pour donner des avis sur des choses que je maîtrise, oui”, déclare-t-il immédiatement. Il pose néanmoins ses conditions : “Il faut que je maîtrise les sujets. Je ne veux pas me sentir imposteur. Je ne donnerai jamais mon avis sur de la politique ou sur des trucs comme ça. Par contre, sur tout le reste…” Cette déclaration constitue un véritable appel du pied à l’animateur vedette.

Kiara, la lumière de sa vie

Le moment le plus émouvant de l’interview survient lorsque Georges-Alain évoque sa fille Kiara, aujourd’hui âgée de 21 ans et issue de sa relation avec une danseuse de Kamel Ouali rencontrée lors de la Star Academy. Incapable de contenir ses larmes, l’ancien candidat confie que sa fille représente absolument tout pour lui. “C’est ma vie. Tout ce que je n’ai pas eu, je lui ai donné. Je suis fier d’elle, elle fait des études de droit, elle bosse bien, je vis pour elle”, déclare-t-il, la voix brisée par l’émotion.

Conscient d’avoir manqué de tout durant son enfance, Georges-Alain a fait le choix de combler Kiara d’amour et d’attention. “J’ai tellement dit je t’aime, je sais que ça a été un “game” avec sa mère. Elle s’est rendu compte que je lui disais 15 fois ‘je t’aime’ par jour”, raconte-t-il avec tendresse. Cette relation fusionnelle traduit toute l’importance que revêt sa fille à ses yeux. “Je vis ma vie depuis que ma fille est là”, explique-t-il.