Dimanche soir, aux alentours de 21h, les téléspectateurs de France 2 ont assisté à une séquence pour le moins inattendue sur le plateau de “20h30 le dimanche”. L’émission, animée par le toujours élégant Laurent Delahousse, a connu un moment de flottement gênant lorsque Michel Denisot, invité pour parler de son nouveau film, a lancé une remarque aussi surprenante qu’ambiguë… à propos de la compagne du journaliste, l’actrice Alice Taglioni.

Ce qui aurait dû être une conversation classique de promotion s’est soudain transformé en un échange légèrement embarrassant, au point de déstabiliser l’un des visages les plus posés du journalisme télévisé français.

Une invitation banale qui vire à l’inconfort

Michel Denisot, ancien présentateur vedette du Grand Journal de Canal+ et désormais réalisateur, était convié par Laurent Delahousse pour présenter son film à venir, “Toute ressemblance…”, une satire du monde des journaux télévisés dans laquelle Franck Dubosc incarne un présentateur de JT plutôt antipathique. Alors que la conversation semblait se dérouler sans encombre, Denisot a profité de l’occasion pour aborder un point encore flou dans le développement de son film : le casting féminin, encore indéfini à ce stade.

Soudain, dans un élan d’audace ou de malice, Michel Denisot s’est permis une remarque destinée à Laurent Delahousse :

“Le journaliste de 20h a une compagne très jolie… Donc s’il pouvait m’aider…”
Une phrase prononcée sur un ton apparemment léger, mais qui a immédiatement figé l’ambiance sur le plateau. Le sous-entendu était transparent : il faisait référence à Alice Taglioni, compagne officielle de Delahousse et actrice reconnue.

Un Laurent Delahousse désarçonné

Le journaliste star du JT de France 2, habituellement très à l’aise dans les échanges, a alors connu un rare moment de perte de contrôle. Visiblement déstabilisé, Laurent Delahousse a tenté de réagir avec le sourire, mais son gêne était palpable. Son regard fuyant, son rire nerveux, ses gestes hésitants ont trahi un malaise que les caméras n’ont pu dissimuler.

Michel Denisot, de son côté, n’a pas semblé mesurer l’effet de sa remarque ou, au contraire, s’en est délecté. Il a poursuivi sur sa lancée sans se démonter, ajoutant à la confusion ambiante.

Laurent Delahousse, dans un effort manifeste pour reprendre la main sur l’émission, a alors tenté de se tourner vers son autre invité, l’humoriste Jérôme Commandeur, pour détourner l’attention. Mais là encore, la situation lui a échappé. Commandeur, fidèle à son humour piquant, n’a pas hésité à en rajouter en lâchant :

“Mais en fait, ça n’a aucun sens ce que vous dites…”
Une sortie qui a fait rire le public… mais pas forcément le principal intéressé.

Un moment de télévision pure… et gênante

Ce type de situation est rare à la télévision, surtout dans un programme aussi codifié que “20h30 le dimanche”, où chaque séquence est minutée, contrôlée, policée. Laurent Delahousse, connu pour sa prestance, son flegme et sa discrétion sur sa vie privée, n’a pas l’habitude d’être pris à contre-pied en direct. L’évocation de sa compagne à l’antenne, dans un contexte semi-professionnel mais manifestement taquin, l’a pris de court.

Le public n’a pas manqué de réagir sur les réseaux sociaux, certains saluant l’audace de Denisot, d’autres déplorant une remarque jugée déplacée, voire sexiste. Car derrière le ton léger, se pose la question : était-il nécessaire, voire correct, d’évoquer la relation sentimentale d’un confrère dans le cadre d’un programme culturel, même à des fins de “casting” ?

Le silence gêné, puis l’ironie

Une fois l’instant de flottement passé, l’émission a repris son cours normal. Mais l’échange reste dans les esprits, et plusieurs médias se sont emparés de cette anecdote. Le Huffington Post en a fait un article, évoquant une scène “incongrue” et “hors de propos”. La phrase de Denisot était-elle préparée ? Était-ce un clin d’œil amical ou une provocation involontaire ?

Quoi qu’il en soit, Laurent Delahousse, d’ordinaire si maîtrisé, a montré une facette plus humaine, plus vulnérable. Un malaise en direct, tel qu’on n’en voit que rarement sur France 2.

Alice Taglioni, absente mais bien présente

Ironie du sort, Alice Taglioni, pourtant absente physiquement du plateau, s’est retrouvée au cœur de l’attention. Actrice talentueuse, elle est aussi réputée pour sa discrétion. Elle n’a pas commenté la séquence et il y a fort à parier qu’elle ne le fera pas. Le couple qu’elle forme avec Delahousse cultive en effet une extrême pudeur médiatique, loin des paparazzades et des tapis rouges.

Loin de nuire à leur image, cet épisode pourrait même renforcer l’empathie du public pour Laurent Delahousse, dont l’embarras sincère a rappelé que même les plus aguerris peuvent vaciller face à une allusion trop personnelle.

Conclusion : le charme discret du malaise en direct

Ce moment de télévision spontanée nous rappelle que, malgré les scripts, les fiches et les répétitions, le direct reste un terrain d’imprévu. Michel Denisot, vétéran du petit écran, l’a sans doute voulu comme un clin d’œil malicieux. Mais il a surtout mis à nu, l’espace d’un instant, l’intimité d’un homme de télévision souvent jugé trop lisse.

Et si cette gêne passagère ne changera rien à la carrière de Delahousse, elle offre au moins un instant de vérité, aussi drôle qu’inconfortable, dans le ronron du prime dominical. Un petit accroc dans la cravate bien nouée de la télé publique… que personne n’avait vu venir.