Elle vendait des bananes dans la rue… jusqu’au jour où un milliardaire s’est arrêté… et…

il était 11h du matin et le soleil cognait fort sur les trottoirs d’Abidjan dans la foule pressée du marché de treichville 1 jeune femme avançait 1 plateau de banane mûre sur la tête elle s’appelait Marlène et chaque pas qu’elle faisait sous la chaleur était 1 prière silencieuse pour que ce jour soit meilleur que le précédent sa voix pourtant douce et fatiguée lançait des appels aux passants banane fraîche banane sucrée à bon prix chaque billet qu’elle gagnait était précieux c’était avec cela qu’elle faisait vivre sa famille sa mère maman Julie veuve depuis 5 ans et sa petite sœur Tania

âgée de 10 ans le soir venu Marlène rentra dans 1 maison modeste inachevée sans peinture ni carrelage c’était tout ce qu’elle pouvait se permettre elle posa quelques billets froissés sur la table en bois maman la journée a été dure mais j’ai pu vendre 1 peu maman Julie soupira en comptant ce n’est pas assez pour les frais de Tania mais au moins on pourra manger ce soir ma fille tu te bats trop tu mérites mieux que cette vie Marlène hocha la tête tant que j’ai mes jambes et mes bras je ne m’en dirai jamais maman

je vais me battre je n’ai pas le choix le lendemain alors qu’elle arrangait ses bananes sur 1 vieille nappe en plastique Tania arriva en courant les yeux pleins de larmes Marlène la maîtresse m’a renvoyé de l’école elle a dit que je ne peux plus venir tant qu’on ne paie pas les frais maman Julie se leva d’un bon le visage à son prix j’ai supplié la directrice je lui ai dit qu’on paierait bientôt comment peuvent-ils faire ça à 1 enfant Marlène s’agenouilla devant sa sœur et essuya ses larmes ne pleure pas Tania tu retourneras à l’école

je te le promets mais comment demande à la petite fille entre 2 sanglots on a même pas assez pour manger Marlène se redressa les yeux brillants de détermination je vais me lever plus tôt je vais vendre plus personne ne t’empêchera d’apprendre Tania je te le jure maman Julie prit la main de sa fille que Dieu te protège ma fille mais fais attention cette ville n’est pas tendre avec les jeunes filles courageuses Marlène força 1 sourire je suis forte maman je ne me briserai pas et elle sortit 1 fois de plus affronter les rues d’Abidjan

sans savoir que ce jour-là quelqu’un l’observait et que sa vie allait basculer le soleil commençait à se coucher colorant le ciel d’un mélange d’orange et de pourpre Marlène le visage marqué par la fatigue réarrangeait les derniers régimes de banane sur son étal les ventes avaient été maigres elle comptait ses pièces se demandant si elle suffirait à acheter du riz pour le dîner soudain 1 voiture noire lustrée aux vitres teintées s’arrêta tout près les regards des vendeurs se tournèrent aussitôt on ne voyait pas souvent ce genre de véhicule dans ce quartier

la portière s’ouvrit lentement 1 homme élégant descendit costume bien taillé chaussures cirées montre en or discret sa démarche était calme assurée il s’appelait Landry quadio héritier d’un empire immobilier respecté dans toute la ville mais personne ne comprenait ce qu’un homme comme lui venait faire ici il marcha jusqu’à l’étale de Marlène combien pour 1 régime demanda-t-il sa voix posée mais ferme Marlène leva les yeux vers lui elle le détailla rapidement son allure ses mains propres son parfum subtil

et son sourire mais il n’était clairement pas d’ici 600 francs CFA monsieur répondit-elle simplement alors Landry sortit 1 billet de 1000 francs et le lui tendit alors garde la monnaie alors mais Marlène fronça les sourcils tandis qu’un autre régime et secouait la tête non monsieur je ne prends pas l’argent que je n’ai pas mérité prenez 1/2 régime pour compléter merci salut Landry la regarda surpris tu es sérieuse oui je travaille dur pour chaque franc je ne prends que ce que je mérite 1 petit sourire se dessina sur les lèvres de Landry

il pris le 2e régime puis hocha la tête salut c’est rare de croiser des gens comme toi Marlène ne répondit pas elle se contenta de ranger ses bananes prête à rentrer chez elle Landry remonta dans sa voiture mais son esprit restait troublé il avait côtoyé des chefs d’entreprise des diplomates des femmes d’affaires mais cette vendeuse de banane elle avait quelque chose que les autres n’avaient pas de la dignité le lendemain matin alors que Marlène installait ses fruits le même véhicule noir se Gara à nouveau Landry descendit les mains dans les poches

et marcha droit vers elle bonjour dit-il bonjour monsieur répondit-elle 1 peu surprise je voudrais acheter des bananes à nouveau Marlène lui tendit 1 régime 600 francs CFA Landry lui donna encore 1 billet de 1000 francs garde la monnaie dit-il avec 1 petit sourire Marlène soupira monsieur on a déjà eu cette discussion hier prenez 1 autre régime où je vous rends la différence Landry rit doucement je voulais juste voir si tu allais changer d’avis je ne changerai pas répondit-elle fermement si vous voulez offrir de l’argent donnez-le à quelqu’un qui en a vraiment besoin alors Landry la regarda longuement

elle ne jouait pas 1 rôle elle était sincère pendant plusieurs jours il revint parfois pour acheter parfois juste pour observer il l’a vite offrir des bananes à 1 vieille dame sans demander 1 sous il l’a vite refusé l’argent d’un client qui avait payé en trop il l’a vite consolé 1 autre vendeuse qui venait de se faire voler sa recette chaque jour il en découvrait 1 peu plus sur elle et chaque jour il se posait la même question qui est vraiment cette fille que le monde ignore mais qui mérite tout pendant que Landry se découvrait fasciné par la droiture de Marlène ailleurs

dans 1 restaurant luxueux du plateau 1 femme élégante faisait tournoyer 1 verre de vin entre ses doigts parfaitement manucurés Diane la fiancée de Landry portait 1 robe rouge moulante et des bijoux qui brillaient comme ses ambitions assise en face de Landry elle le fixait depuis plusieurs minutes sans qu’il ne la regarde vraiment il avait le regard dans le vide les pensées ailleurs tu es distant depuis quelques jours Landry tu ne réponds plus à mes messages et quand tu es là tu ne l’es pas vraiment Landry leva les yeux essayant de cacher ses pensées

désolé Diane je suis juste euh préoccupé par quoi ton travail ou cette rumeur ridicule selon laquelle tu traînerais dans des marchés de pauvres  Landry serra la mâchoire ce n’est pas ridicule Diane éclata de rire 1 rire hautain sec  ne me dis pas que tu perds ton temps avec 1 fille de la rue  ce n’est pas 1 fille de la rue elle s’appelle Marlène et elle est bien plus honnête que beaucoup de gens de notre cercle  Diane fronça les sourcils son ton de vin glacial tu plaisantes toi Landry Kouadio héritier de l’un des plus grands patrimoines

immobiliers du pays en train de défendre 1 vendeuse de banane oui je défends 1 femme qui a plus de valeur que tu ne le crois laisse-moi deviner elle t’a touché avec son histoire tu veux la sauver comme dans 1 conte de fée Landry réveille-toi les femmes comme elles savent ce qu’elles font c’est sûrement 1 manipulatrice comme les autres sauf qu’elles vendent des fruits au lieu de porter du Chanel Landry se leva je crois que le dîner est terminé Diane le regarda figé par la surprise alors tu vas me jeter comme ça pour 1 fille qui vend des bananes dans la rue je ne jette personne

mais je choisis de ne pas mépriser ceux qui vivent avec dignité et sans ajouter 1 mot Landry sorti du restaurant laissant Diane seule furieuse étouffée dans son ego alors quelques jours plus tard le soleil se couchait lentement quand Landry retrouve à Marlène en train de ranger ses bananes vous encore dit-elle avec 1 petit sourire vous achetez plus de bananes que vous n’en mangez Landry sourit aussi non ce n’est pas pour les bananes aujourd’hui j’ai 1 proposition Marlène se redressa 1 peu méfiante quel genre de proposition

je cherche 1 personne de confiance pour m’aider à la maison 1 personne simple honnête comme vous le salaire est bon vous pourrez aider votre sœur et reprendre vos études si vous le souhaitez elle le fixa bouche légèrement entrouverte moi travailler dans la maison d’un homme riche oui parce que je vous fais confiance Landry sortit 1 carte de visite et la lui tendit voici mon adresse prenez le temps d’y réfléchir merci alors je ne vous mets aucune pression Marlène prit la carte doucement la regarda quelques secondes puis répondit

je vous ferai savoir dans son cœur elle est hésitée c’était risqué mais c’était peut-être l’opportunité qui pouvait tout changer Marlène rentra chez elle ce soir-là plus silencieuse que d’habitude elle posa son plateau vide dans 1 coin de la cour et s’assit pensivement sur 1 tabouret sa mère maman Julie la regarda quelques instants avant de s’approcher tu as l’air ailleurs ma fille il s’est passé quelque chose non alors Marlène et Zita puis sortit la carte de visite de sa poche 1 homme m’a proposé 1 travail comme employé de maison

maman Julie fronça légèrement les sourcils quel genre d’homme il a l’air très riche il garde toujours 1 belle voiture noire quand il arrive il est poli il m’achète souvent des bananes et aujourd’hui il m’a dit qu’il me faisait confiance et voudrait que je vienne travailler chez lui 1 long silence s’installa tu veux dire il t’a demandé de venir travailler chez lui juste comme ça oui il m’a donné cette carte il m’a dit de réfléchir maman Julie soupira profondément elle regarda le ciel 1 instant comme pour y chercher 1 signe

puis reposa les yeux sur sa fille Marlène il y a des hommes qui font des promesses pour mieux piéger mais il y en a aussi rares qui tendent la main sincèrement tu es 1 bonne fille tu as de la valeur peut-être que Dieu t’ouvre 1 porte Marlène murmura et si c’était 1 piège et si je regrettais d’avoir fait confiance maman Julie posa 1 main douce sur son épaule ma fille la peur ne doit pas être ton guide observe écoute ton cœur mais n’aie pas peur de changer de vie ce que tu vis là ce n’est pas 1 vie c’est 1 survie tu mérites mieux Marlène baissa les yeux ému

alors tu penses que je devrais y aller je pense que tu devrais aller voir ce n’est qu’un entretien si tu ne sens rien de bon tu rentres mais si c’est 1 vraie opportunité ne la laisse pas passer 2 jours plus tard 1 taxi s’arrêta devant 1 grande villa blanche à Cocody ambassade Marlène descendit nerveuse tenant 1 petit sac et la carte qu’il lui avait donné alors elle s’approcha du portail où 2 gardiens en uniforme se tenaient bonjour je suis Marlène monsieur Landry m’a invité pour 1 entretien l’un des gardiens hocha la tête et composa 1 N° allô oui monsieur la demoiselle est arrivée très bien

il raccrocha ouvrit le portail il vous attend Marlène entra dans la cour intimidée par l’élégance des lieux 1 domestique l’accueillit à la porte l’invita à patienter dans 1 petit couloir elle n’eut pas le temps de poser son sac qu’une voix tranchante retentit depuis le salon alors donc c’est elle la fille au plateau de banane Diane debout bras croisés regarder Marlène comme 1 tâche sur du marbre blanc franchement Landry tu tombes bien bas Landry arriva aussitôt Diane arrête elle est ici pour 1 travail

pas pour tes attaques gratuites Diane aujourd’hui Diane s’avança vers Marlène hautaine très bien alors écoute-moi bien elle la toisa de la tête aux pieds ici tu es là pour faire ce qu’on te dit tu nettoies tu repasses tu ranges et surtout tu ne touches à rien qui ne t’appartient compris oui Marlène baissa les yeux posée sans rébellion oui madame bien et au moindre faux pas tu dégages ce fut le début d’un combat silencieux ce soir-là en rentrant à la maison Marlène était silencieuse sa mère maman Julie lui servit 1 peu de riz et s’installa près d’elle

alors comment c’était demanda-t-elle doucement Marlène prit 1 longue inspiration avant de répondre la maison est immense comme 1 petit Palais mais ce n’est pas ça qui m’a marqué c’est l’ambiance il y a cette femme Diane elle m’a humilié maman dès mon arrivée elle me voit comme 1 moins-que-rien elle baissa les yeux ravalant 1 frisson et Landry insiste à maman Julie il m’a défendu 1 peu mais je sens que c’est compliqué il a dit que je pouvais commencer lundi prochain à 6h du matin elle marque à 1 pause avant d’ajouter

c’est payé quatre-vingt-deux-mille francs par mois en espèce chaque fin de mois maman Julie hocha lentement la tête ce n’est pas l’idéal ma fille mais c’est 1 début et tu n’y vas pas pour chercher des amis tu y vas pour travailler si tu restes droite propre dans ton cœur personne ne pourra t’enlever ta dignité et qui sait même les cœurs durs finissent parfois par changer tu crois qu’elle peut changer maman cette femme elle me méprise tellement peut-être pas mais toi tu peux lui montrer qu’on peut être pauvre

sans jamais être petite Marlène esquissa 1 sourire léger mais sincère je vais essayer juste pour 1 temps si ça devient trop je partirai voilà c’est tout ce que je te demande merci le lendemain le lundi matin ce jour-là Marlène commença 1 nouveau chapitre pas 1 conte de fée mais 1 combat digne chaque jour Diane cherchait 1 faille 1 regard de travers 1 erreur 1 excuse pour l’humilier mais Marlène tenait bon elle n’avait pas l’élégance d’un monde de luxe mais elle avait l’élégance de l’âme et ça ça ne s’achète pas chaque jour Marlène se levait à l’aube avant même que le soleil n’éclaire la cour silencieuse

elle accomplissait ses tâches sans se plaindre nettoyait les vitres lavait les sols repassait les chemises impeccables de Landry et aussi les robes luxueuses de Diane qu’elle pliait avec soin même si elle avait honte rien qu’à les toucher mais malgré son respect sa discrétion son travail irréprochable Diane ne lâchait rien elle l’observait l’attendait au tournant elle cherchait 1 faille Diane Marlène 1 soir alors que Marlène venait de finir de nettoyer le salon Diane entra 1 verre à la main ses talons claquant légèrement sur le sol ciré

elle s’arrêta près de la table basse l’observa puis féminine de perdre l’équilibre oups le verre tomba se renversant exprès sur le sol que Marlène venait à peine de nettoyer 1 silence glacial s’installa Diane la regarda droit dans les yeux avec ce petit sourire cruel au coin des lèvres nettoie ça et vite Marlène sans 1 mot s’agenouilla elle attrapa 1 chiffon commença à absorber le liquide elle savait que ce n’était pas 1 accident c’était 1 énième provocation 1 test 1 humiliation déguisée en ordre mais le pire

c’est mais ce n’était pas le geste c’était cette phrase que Diane ajouta à voix basse en se penchant vers elle son souffle froid comme le venin tu n’es qu’une domestique ne l’oublie jamais Marlène se redressa lentement alors ses mains étaient humides son cœur lourd mais son regard lui ne tremblait pas elle ne répondit rien mais dans ses yeux il y avait 1 braise 1 flamme silencieuse celle des femmes qu’on ne piétine pas impunément mais ce qu’elle ne savait pas c’est que non loin de là dans le couloir adjassant

Brice le meilleur ami de Landry était en train de sortir de la salle à manger pour récupérer son téléphone oublié sur le buffet il avait tout vu la scène le mépris le silence il s’arrêta figé son regard à la de Diane encore droite et hautaine à Marlène toujours accroupie digne malgré tout et ce qu’il avait vu l’avait profondément touché alors plus tard dans la soirée alors que Marlène portait 1 panier de linge propre vers la buanderie Brice l’intercepta doucement salut je peux t’aider Marlène sursauta surprise

non non monsieur c’est bon c’est mon travail pas de monsieur s’il te plaît appelle-moi Brice et j’insiste merci il prit le panier de ses mains naturellement sans montrer la moindre gêne Marlène reste affigée depuis qu’elle était arrivée dans cette maison c’était la 1ère marque de considération qu’on lui témoignait merci murmura-t-elle les yeux baissés merci Marlène tu n’as pas à me remercier répondit Brice avec 1 petit sourire tu n’es pas invisible Marlène tu es 1 personne 1 vraie pas 1 fille de service

ils avancèrent ensemble dans le couloir puis Marlène chuchota vous êtes différents différents comment demanda-t-il curieux vous me parlez comme si j’avais de la valeur Brice s’arrêta il se tourna vers elle sérieux parce que tu en as et ce que Diane voit en toi c’est-ce qu’elle n’aura jamais la force la vérité la beauté sans artifice Marlène ne répondit pas mais pour la 1ère fois elle se sentit vue vraiment vue l’ambiance dans la villa était étrange Diane était plus tendue que d’habitude son regard trahissait 1 colère sourde 1 impatience

1 jalousie qu’elle ne voulait pas nommer vers dix-heures Marlène venait de finir de ranger le salon quand Diane hurla depuis l’étage Marlène où sont mes vêtements Marlène monta précipitamment pardon madame Diane brandit 1 cintre vide les yeux fous ma robe rouge celle de la marque italienne elle a disparu madame je tu l’as volé n’est-ce pas Marlène recula choquée non madame je n’ai rien pris merci mais avant qu’elle ait pu finir sa phrase 1 gifle violente s’abat sur sa joue menteuse le silence tomba lorsque Landry venait d’entrer dans le couloir il avait tout vu

tout entendu il s’approche lentement que se passe-t-il ici Diane se tourna vers lui jouant la victime elle a volé ma robe je le savais je l’ai dit depuis le début c’est 1 fille de la rue Diane lorsque Landry regarda Marlène elle ne pleurait pas mais sa joue rougissait et ses yeux humides brillaient de dignité blessée pas de honte il se tourna vers Diane tu as des preuves je n’ai pas besoin de preuve regarde-la justement répondit Landry je la regarde et je vois 1 femme qui a plus d’honneur que toi Diane recula choqué

tu la défends tu choisis 1 domestique contre moi non je choisis la vérité Diane et elle ne porte pas de robe rouge elle porte le silence et la droiture il inspira profondément prépare tes affaires tu quittes cette maison ce soir quoi tu es sérieux plus que jamais Diane sortit quelques heures plus tard furieuse humiliée vaincue et Marlène debout dans le couloir regarda la porte se refermer ce jour-là ce n’était pas 1 victoire c’était 1 libération le calme était revenu dans la maison mais l’air semblait encore chargé de ce qui s’était passé Marlène elle se contentait de continuer son travail

discrète silencieuse mais au fond d’elle quelque chose avait changé elle n’avait pas l’habitude qu’on prenne sa défense encore moins face à 1 femme aussi puissante que Diane et Landry pourquoi avait-il fait ça pourquoi risquer sa réputation pour elle pourquoi alors ce soir-là Marlène était dans la buanderie en train de plier des draps propres cambri centra l’air sérieux elle leva les yeux surprise il semblait nerveux comme 1 homme au bord d’un aveu difficile Marlène murmura-t-il j’ai besoin de te dire quelque chose elle posa lentement le drap sur la table oui

Brice inspira profondément oui je t’aime Marlène le silence qui suivi fut brutal comme 1 porte qui claque dans 1 couloir vide depuis des jours je te regarde tu es forte tu es droite tu es tout ce que j’ai toujours voulu chez 1 femme Marlène sentit 1 poids dans sa poitrine Brice avait toujours été respectueux présent sincère mais son cœur n’était pas là Brice dit-elle doucement je te respecte beaucoup et je suis touché par tes paroles elle releva timidement la tête et dit oui mais je ne ressens pas la même chose

Brice hocha lentement la tête il força 1 petit sourire je m’en doutais je le vois dans la façon dont tu regardes Landry Marlène détourna le regard alors j’espère que ça ne changera rien entre nous tu comptes pour moi vraiment je préfère t’avoir comme ami que de ne plus t’avoir du tout répondit-il simplement puis il sortit sans bruit mais son silence disait je t’aimais pour de vrai merci après les jours qui suivirent furent silencieux Marlène continuait son travail dans la villa Landry de son côté semblait plus réservé

il l’observait sans rien dire mais 1 matin alors qu’elle balayait la terrasse il s’approcha Marlène Marlène elle se redressa oui monsieur il prit 1 inspiration je voulais m’excuser pour ce qui s’est passé avec Diane Marlène reste affigée tu n’as pas mérité ça et je n’ai pas réagi assez tôt j’aurais dû intervenir plus vite je suis désolé elle hocha lentement la tête c’est du passé murmura-t-elle pas pour moi répondit-il ce jour-là quelque chose se dénoie pas 1 amour pas encore mais 1 respect à partir de ce moment Landry changea de posture

il ne s’imposa pas il ne séduisit pas il était là fut là présent discret il lui apporta 1 jus frais quand il faisait chaud il lui demandait son avis sur la couleur d’un rideau il s’intéressait à ses journées Marlène ne comprenait pas elle restait prudente mais elle voyait bien qu’un lien timide et silencieux prenait racine 1 soir alors qu’ils dîneraient chacun dans leur coin Landry s’approcha doucement Marlène est-ce que je peux rencontrer ta mère ta petite sœur aussi elle leva les yeux surprise pourquoi parce que tu fais partie de ma vie même si tu ne t’en rends pas compte et j’aimerais connaître les personnes qui comptent

pour toi elle hésita puis accepta le dimanche suivant ils alertent ensemble dans le quartier populaire où vivaient maman Julie et Tania Landry les salua avec respect apporta quelques provisions elle le fit asseoir dans sa modeste cour ils discutèrent paisiblement avec la mère de Marlène et firent rire Tania avec quelques anecdotes ce soir-là le fossé entre leur monde se réduisit et Marlène pour la 1ère fois villandry non pas comme 1 homme riche mais comme 1 homme vrai quelques jours plus tard en fin de journée alors que Marlène faisait la vaisselle dans la cuisine

Landry l’appela doucement elle essuya ses mains et s’approcha il lui tendit 1 enveloppe ce n’est pas grand-chose mais je voulais faire ce geste pour toi et pour ta sœur Marlène l’ouvrit à l’intérieur 1 reçu d’inscription scolaire pour Tania payé pour l’année et 1 autre pour elle j’ai aussi inscrit ton nom à 1 programme du soir tu pourras reprendre tes études si tu veux elle était figée les mains tremblantes pourquoi tu fais tout ça Landry la regarda parce que tu n’attends rien mais tu mérites tout Marlène ne répondit pas mais ses yeux brillants disaient merci mieux que n’importe quel mot

mais ce qu’elle ignorait est que cela n’était que le début d’un tournant radical de sa vie alors le lendemain Marlène alla chercher Tania à l’école sa petite sœur couru vers elle son cartable en main le sourire large sœur ils m’ont laissé entrer ils ont dit que les frais sont payés et ils m’ont même donné de nouveaux cahiers merci Marlène la serre fort les yeux mouillés de joie tu vas retourner en classe ma chérie et tu deviendras tout ce que tu veux être Tania leva la tête curieuse oui et toi tu vas à l’école aussi maintenant

oui le soir après le travail et 1 jour on fêtera ça ensemble toi moi et maman Landry se souvenait encore de ce qu’il avait vu ce jour-là lors de sa visite chez Marlène cette souffrance dans laquelle il vivait cette maison inachevée des murs fissurés 1 sol de terre battu 1 toiture en tôle rouillée 1 seule pièce pour 3 personnes et ce silence ce silence lourd qu’on entend seulement quand la pauvreté devient l’air qu’on respire il n’avait rien dit pas 1 mot mais dans son cœur 1 promesse avait germé plus jamais elle ne vivra comme ça

dès le lendemain il appela discrètement 1 architecte il acheta 1 petit terrain non loin dans 1 quartier calme mais accessible et en quelques semaines sans prévenir Marlène il fit construire 1 maison pas 1 villa de luxe mais 1 vraie maison solide propre humaine dans 1 cour avec 1 manguier au centre 2 chambres 1 salon 1 cuisine moderne 1 salle d’eau carrée 1 vrai chez soi quand tout fut terminé il appela Marlène j’aimerais vous montrer quelque chose dit-il simplement elle maman Julie et Tania montèrent dans la voiture sans poser trop de questions

il les mena dans 1 rue calme puis s’arrêta devant 1 petit portail peint en vert clair il l’ouvrit et là elle restait sans voix 1 maison neuve fraîche simple mais magnifique les murs encore parfumés de peinture maman Julie porte la main à sa bouche les larmes aux yeux Seigneur qu’est-ce que tout cela Landry se tourna vers elle 1 maison pour vous parce que vous le méritez Marlène figée le regarda bouleversée Landry pourquoi parce que ce jour-là en visitant votre ancien logement j’ai eu honte honte d’avoir tant pendant que vous viviez si peu

et parce qu’aucune femme aussi digne que toi ne devrait vivre sans sécurité sans confort sans paix elle ne dit rien elle s’approcha lentement et le serra dans ses bras je ne suis pas comme 1 employée pas comme 1 rescapée mais comme 1 femme qu’on vient enfin de traiter comme 1 reine merci murmure-t-elle merci du fond du cœur et ce soir-là dans leur nouvelle maison le passé était derrière elle merci et l’avenir venait enfin de frapper à la porte le soleil déclinait lentement sur la cour tranquille de la nouvelle maison maman Julie était assise sur 1 banc 1 panne noué sur les genoux observant

Tania qui jouait avec des petites pierres à l’ombre du manguier Marlène sortie de la cuisine 1 plateau à la main les verres de jus d’orange frais encore perlant de gouttelettes elle souriait elle ne riait pas fort elle ne sautait pas de joie mais tout en elle respirait la paix cette paix qu’on obtient après avoir traversé l’enfer c’est alors qu’elle l’aperçut Landry il venait d’entrer dans la cour vêtu sobrement mais avec 1 élégance tranquille ses yeux cherchaient Marlène et quand il la trouva il s’arrêta elle posa lentement le plateau Landry

tu m’avais dit que tu ne pouvais pas venir ce soir je sais répondit-il en souriant mais je ne pouvais pas rester loin pas ce soir il s’avança salua respectueusement maman Julie posa 1 main affectueuse sur la tête de Tania puis tourna son regard vers Marlène est-ce qu’on peut marcher 1 peu juste toi et moi elle acquiesça intriguée ils marchèrent lentement vers le fond de la cour là où le grand manguier projetait son ombre bienveillante arrivé là Landry s’arrêta il regarda autour de lui le vent doux le ciel pastel les rires d’enfants au loin

puis il posa 1 genou à terre Marlène recula la main sur la bouche Landry qu’est-ce que tu fais il sortit 1 petite boîte l’ouvrit 1 anneau simple doré sans éclat excessif mais pur comme elle Marlène depuis que je t’ai rencontré je suis devenu 1 autre homme j’ai découvert ce que veut dire l’humilité la dignité le vrai travail le respect et surtout l’amour silencieux celui qui ne crie pas mais qui change tout il releva les yeux vers elle je ne te promets pas 1 conte de fée mais je te promets 1 amour vrai présent stable

veux-tu m’épouser 1 long silence derrière eux maman Julie s’était levée Tania les yeux brillants s’étaient figés 1 main sur la bouche et Marlène Marlène pleurait pas de douleur mais de soulagement oui dit-elle dans 1 souffle oui Landry il se releva l’a pris dans ses bras fort lentement comme pour lui dire tu n’auras plus jamais à porter ce monde seul et ce soir-là dans la cour d’une maison née de l’espoir 1 femme qui vendait des bananes dans la rue devant la reine du cœur d’un roi qui savait enfin aimer quelques mois plus tard

dans 1 salle joliment décorée entre fleurs fraîches nappes ivoires et éclats de rire Marlène avançait lentement dans l’allée au bras de sa mère sa robe était simple élégante d’un blanc doux avec 1 petit pagne noué autour de la taille comme 1 clin d’œil à ses racines dans la salle on reconnaissait des anciens clients du marché des voisins des employés des amis et tout devant Brice qui souriait comme 1 grand-frère alors Landry debout près de l’hôtel l’a regardé comme si le monde entier venait d’arriver dans cette pièce quand elle l’atteint il lui prit les mains

toi tu es la plus belle femme que j’ai jamais vu murmure-t-il elle sourit à travers ses larmes et toi tu es mon miracle les vœux furent simples mais vrais et quand l’officier dit vous pouvez embrasser la mariée elle sourit lorsque Landry l’a pris tendrement et posa ses lèvres sur les siennes la salle éclata en applaudissement Brice s’approcha d’eux 1 coupe à la main oui j’ai dit 1 jour que je trouverai ma propre vendeuse de banane mais pour l’instant je me contenterai d’avoir la plus belle des sœurs rire pleurer larmes joie Marlène le sera dans ses bras

tu feras toujours partie de notre histoire Brice alors ce soir-là en regardant autour d’elle Marlène se dit tout ce que j’ai enduré m’a conduite jusqu’ici elle avait travaillé dur aimé sans condition gardé sa dignité même quand le monde voulait l’écraser et maintenant elle entrait dans 1 nouvelle vie non pas parce qu’on lui avait tout donné mais parce qu’elle avait mérité chaque seconde de ce bonheur les années passèrent mais certaines choses ne changèrent jamais Marlène désormais madame quadio continuait d’être la même femme humble travailleuse fidèle à ses valeurs elle avait terminé ses études

obtenu 1 diplôme en gestion et grâce au soutien de Landry elle avait ouvert 1 centre d’apprentissage pour jeunes filles défavorisées non loin de là où elle vendait autrefois des bananes chaque semaine elle y donnait des ateliers sur le respect de soi la dignité la gestion de petit commerce la force intérieure maman Tania de son côté avait grandi elle poursuivait des études brillantes rêvait de devenir avocate maman Julie toujours assise sous le manguier du nouveau logement regardait ses filles avec fierté elle disait souvent maman je n’ai jamais eu de bijoux

mais Dieu m’a donné des trésors mes filles et elle n’avait pas tort 1 jour alors que Marlène était assise dans le centre 1 jeune fille entra timidement c’est ici qu’on apprend à devenir forte comme vous Marlène sourit se leva et lui tendit la main non ma chérie c’est ici qu’on apprend qu’on a toujours été forte même quand on ne le savait pas Marlène n’avait pas volé elle n’avait pas triché elle n’avait pas supplié elle avait tenu bon et 1 jour le destin lassé de la tester s’était mise à la servir car le monde peut oublier ton nom

mépriser ton statut rire de ta souffrance mais il ne pourra jamais éteindre la lumière d’un cœur honnête Marlène nous rappelle 1 chose simple mais puissante ce n’est pas le bruit qu’on fait mais la vérité comporte qui ouvre les bonnes portes alors à toi qui regarde cette vidéo retiens ceci travaille reste droit n’aie pas honte de ton parcours car 1 jour quelqu’un verra ta valeur et ce jour-là ta vie changera  si cette histoire t’a touché laisse 1 like partage-la avec quelqu’un qui a besoin de croire que l’honnêteté et la patience pètent toujours et abonne-toi à HD story

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