Il est mort, mais s’est marié et a eu des enfants sans que sa femme et ses enfants ne le sachent
Un homme est mort dans un terrible accident de voiture. C’est une histoire vraie qui s’est passée à Hannambra dans l’est du Nigéria. Il est décédé dans cet accident, enterré et pleuré par sa famille. Mais des années plus tard, une nouvelle incroyable arriva de Tanzanie. Il était vivant, marié à une belle femme et avait même trois enfants avec elle.
Comment un mort pouvait-il revenir à la vie dans un pays lointain ? Restez avec moi jusqu’à la fin, car cette histoire va vous laisser sans voix. Cyril était un jeune homme plein de vie connu dans sa ville d’Anambra pour son énergie et ses rêves.
Il était commerçant de pièces détachées et voyageait souvent pour acheter des marchandises pour sa boutique. Ce matin-là, il se préparait pour un autre voyage à la gosse. Le soleil se levait à peine lorsqu’il rangea dans son sac de l’argent et des documents. Sa mère l’avertit de faire attention. Mon fils, prends soin de toi. Je sais que c’est une grande étape, mais tu es prêt pour ça. Appelle-moi dès que tu arrives.
Comme les accident étit fréquent sur cette route, Cyril sourit et promis de revenir sain et sauf avec de nouvelles marchandises. Il monta dans un bus commercial rempli d’autres commerçants se rendant à la gosse. Tout le monde parlait fort, plaisantait et riait pour alléger la longue route. Le chauffeur appuya sur le claxon et s’élança sur l’autoroute animée.
Pendant le trajet, Cyril pensait à agrandir sa boutique. Il rêvait de devenir le plus grand vendeur de pièces détachées de la ville. Dans son cœur, il priait en silence pour être protégé sur la route. La circulation était dense avec des camions, des bus et des conducteurs impatients.
Les passagers se crispaient chaque fois que le bus doublait un énorme camion, mais le chauffeur les rassurait qu’il connaissait bien la route. Soudain, des nuages sombres couvrirent le ciel. Bien qu’il soit encore tôt le matin, une pluie battante se mit à tomber. rendant la route glissante et dangereuse. Les autres véhicules ralentirent mais leur chauffeur continua à rouler vite.

Cyril regarda par la fenêtre et sentit une inquiétude dans son cœur. Il voulut avertir le chauffeur, mais aucun mot ne sortit de sa bouche. À la place, il s’agripa fermement au siège devant lui. Tout à coup, le bus dévia brusquement pour éviter un camion venant en sens inverse. Les passagers crièrent, le cœur battant de peur.
Avant qu’il ne puisse se reprendre, le bus perdit le contrôle. Il tourna violemment et s’écrasé contre la barrière de sécurité de l’autoroute. Le bruit du métal broyé envahit l’air, mêlé au cri de douleur. Le monde de Cyril s’éteignit en un instant.
Quand les secours arrivèrent, ils trouvèrent de la ferraille tordue et des corps sans vie. Parmi eux se trouvait Cyril, immobile, silencieux, comme endormi. La nouvelle arriva vite à Anambra. Il était parti pour toujours. Quand la triste nouvelle parvint à sa famille, sa mère s’effondra en larme. Elle ne pouvait croire que son fils unique avait été arraché si brutalement.
Tout le village se rassembla pour la consoler. Son père resta assis en silence, le regard perdu. Lui qui avait rêvé de voir Cyril reprendre l’entreprise familiale était brisé. Les mots lui manquaient. Seul de profonds soupirs sortaient de sa poitrine. Les proches arrivèrent de différentes villes en apprenant la nouvelle. Certains refusèrent d’y croire jusqu’à ce qu’il voi son corps sans vie.
Le deuil se répandit dans la concession comme un nuage lourd. Le jour de l’enterrement arriva et les pleureurs remplissaient le village. Les femmes hurlaient se frappant la poitrine de douleur. Les hommes secouaient la tête en murmurant que la vie n’était que vanité. Sa mère s’accrocha au cercueil, refusant de le lâcher. Elle cria que son fils lui avait promis de revenir avec des marchandises et maintenant il revenait dans le silence sans jamais parler à nouveau. Le pasteur pria sur la tombe, demandant à Dieu de lui accorder le repos. Il rappela à tous que la mort
arrive comme un voleur dans la nuit. Les larmes coulèrent librement tandis que le sable recouvrait le corps de Cyril. Après l’enterrement, la maison sembla vide et silencieuse. Les rires de Cyril qui raisonnait autrefois le soir n’étaient plus. Seul le son du deuil planait dans l’air.
Les amis rendaient visites à la famille pour partager des souvenirs de sa bonté. Il racontait comment il avait aidé tant de gens sans rien attendre en retour. Chaque mot faisait couler encore plus de larme à sa mère. Pendant des semaines, la famille vécut dans la tristesse et la confusion. Les repas restaient intacts. Les nuits baignaient dans le silence.
On avait l’impression que la joie avait été enterrée avec Cyril. Sa boutique au marché resta fermée et abandonnée. Les commerçants qui autrefois admiraient son énergie parlaient désormais de lui avec pitié. Tous s’accordaient à dire que la mort de Cyril était une grande perte. Les mois passèrent et la vie dans le village reprit lentement son cours.
Bien que la douleur resta vive, les gens tentaient de vivre à nouveau. Sa famille reprit petit à petit ses habitudes. Une de ses sœurs finit par se marier. Le mariage fut rempli à la fois de joie et de tristesse silencieuse. Tout le monde lui souhaita du bonheur.
Même si son frère manquait, leur mère pleura lors du mariage, se rappelant que Cyril avait promis d’y assister. Elle fixa la chaise vide à côté d’elle et poussa un profond soupir. C’était un rappel cruel que la mort avait volé son fils. Après la fête, la famille essaya de trouver la force d’avancer. Ils acceptèrent que le chapitre de Cyril était clos pour toujours, mais le destin préparait un rebondissement inimaginable.
Une nuit, sa petite sœur fit un rêve étrange. Dans ce rêve, Cyril se tenait devant elle, lui souriant doucement. Il l’appela par son nom et tendit ses mains vers elle. Nadia, sa sœur cadette, était celle qui avait ses rêves troublants. Connue pour son âme douce et calme, elle vivait désormais dans l’angoisse.
Dans son sommeil, elle voyait sans cesse son frère debout imposant. Il souriait, mais son regard cachait un mystère. Chaque fois, il semblait vouloir dire quelque chose d’important. Une nuit, sa voix devint plus claire qu’avant. “Nadia, dit-il, je vais revenir.” Ses mots raisonnèrent à ses oreilles jusqu’à son réveil.
Elle se redressa dans son lit, altente, le cœur en confusion. Son esprit tentait de la convaincre que ce n’était qu’un rêve, mais son cœur lui disait que c’était trop réel. Au matin, Nadia raconta son rêve à sa sœur aînée, déjà mariée. Celle-ci sourit et lui répondit doucement de ne pas s’inquiéter. Un rêve n’était qu’un rêve. Nadia voulut la croire.
Après tout, comment un mort pouvait-il revenir parmi les vivants ? Cela semblait impossible, presque insensé. Pourtant, les mots je vais revenir restaient dans son esprit. Il tournait en boucle même quand elle essayait d’oublier. La voix semblait vivante, pas comme un simple souvenir.
Le soir, elle pria avant de dormir, demandant à Dieu la paix. Elle supplia de ne plus voir Cyril dans ses rêves, mais les visions revinrent plus fortes que jamais. Cette fois, il se tenait encore plus près comme s’il voulait saisir sa main. “Je t’ai dit, Nadia, je vais revenir”, répéta-tement. Elle se réveilla terrifiée, en sueur de son front. Malgré tout, Nadia refusa de croire que cela pouvait être vrai.
Elle se dit que c’était seulement le chagrin qui lui jouait des tours. Alors, elle enterra ce rêve dans le silence. Pendant que sa famille le pleurait à Anambra, quelque chose d’étrange se produisit à des kilomètres de là. En Tanzanie, un homme apparut soudainement dans les rues de Dar et Salam. Il était faible, confus et portait des vêtements déchirés.
Cet homme, c’était Cyril. vivant, mais sans savoir comment il était arrivé là. Les passants le regardaient avec curiosité, se demandant s’il était fou, mais lui-même était encore plus choqué que quiconque. Il toucha son corps et ne sentit aucune blessure, seulement de la fatigue.
Son dernier souvenir était celui du bus quittant brusquement la route et maintenant il se tenait dans une ville étrangère vivant et respirant. Les jours passèrent et Cyril lutta pour survivre dans ses rues inconnues. Il m’endiait pour manger et dormait dans les coins du marché. Sa vie lui semblait un rêve dont il ne parvenait pas à se réveiller.

Un après-midi, alors qu’il se reposait sous un arbre, il entendit une voix douce. Une jeune femme s’approchait, portant un panier rempli de tissus colorés. Elle s’appelait Aata, une commerçante du marché animé. Aata remarqua ses yeux fatigués et son apparence déchirée. Au lieu de se moquer de lui comme les autres, elle lui offrit de l’eau. Sa gentillesse fut la première lumière qu’il vit depuis des jours.
Cyril la remercia, bien que sa voix tremblante fut faible. Il y avait dans son regard quelque chose de réconfortant, presque comme un foyer. Elle lui demanda d’où il venait, mais il n’eut aucune réponse. Touché par sa détresse, Aata lui donna de la nourriture. Elle lui dit de revenir la voir au marché chaque fois qu’il aurait faim.
Sa compassion surprit Cyril et adoucit son cœur troublé. Dans les jours qui suivirent, il revint souvent la voir. Il s’asseyait près de son étale de tissu, partageant des histoires et des rires. Peu à peu, il recommença à se sentir vivant. Aisata admirait son humilité et la douceur de sa voix. Malgré son mystère, elle se sentait attirée par lui d’une façon puissante.
Leur lien grandit et l’amour commença à naître entre eux. Avec le temps, la vie de Cyril changea mystérieusement. Des opportunités se présentèrent et l’argent afflua entre ses mains. C’était comme si des forces invisibles guidaient son destin. Bientôt, il devint connu Adar et Salam comme un riche commerçant.
Il investit avec sagesse et bâtit des relations avec des personnes influentes. En quelques années, le nom de Cyril imposait le respect partout. Mais pour Aissata, il restait le même homme humble qu’elle avait aidé. Elle voyait toujours comme l’étranger affamé rencontré dans la rue. Elle ignorait totalement la richesse qu’il avait accumulée. Un soir, Cyril prit sa main avec un sourire.
“Je veux te montrer quelque chose d’important”, dit-il doucement. La curiosité emplit son cœur tandis qu’elle le suivait en silence. Ils traversèrent la ville, passant devant de hauts bâtiments et des routes animées. Finalement, ils arrivèrent devant un immense manoir au portail doré.
Les gardes s’inclinèrent respectueusement dès qu’ils aperçurent Cyril. Les yeux d’Aissata s’écarquillèrent de stupeur lorsque les grilles s’ouvrirent. La cour était vaste avec des voitures étincelantes soigneusement garées. Des fleurs bordaient l’allée et des lumières saintillaient comme des étoiles. “Bienvenue chez toi”, dit Cyril avec un douire. Aisata porta sa main à sa poitrine, incapable de parler.
Elle croyait rêver mais tout était réel. À l’intérieur du manoir, tout brillait de luxe et d’élégance. Des sols en marbres, des rideaux dorés, des lustres étincelants remplissaient les pièces. Les domestiques saluaient Cyril avec un profond respect, l’appelant maître. Aata se tourna vers lui, la bouche encore ouverte de surprise.
“Tout cela t’appartient”, murmura-t-elle. Cyril aucha simplement la tête avec un sourire calme et sûr. Cette nuit-là, Aata ne put dormir tant elle était bouleversée. L’homme qu’elle avait nourri dans la rue était en réalité un prince riche de la cité. Dès ce jour, son amour pour lui devint encore plus profond.
Les jours devinrent des mois et leur lien devint indestructible. Aïata ne le voyait plus seulement comme un homme riche. Elle aimait la bonté de son cœur bien plus que sa fortune. Un soir, Cyril l’invita dans le jardin de son manoir. La lune brillait haut et l’air vibrait de musique. Les domestiques se tenaient discrètement à distance.
Souriant, Cyril mit un genou à terre en tenant une bague en or. Ses yeux saintillaient d’émotions tandis qu’il la regardait. Aisata, “Veux-tu m’épouser et être à moi pour toujours ?” demanda-tata porta une main tremblante à sa bouche, des larmes emplissant ses yeux. Jamais elle n’avait imaginé que la vie lui offrirait une telle joie.
Avec un sourire, elle murmura : “Oui, je le veux.” Des acclamations éclatèrent parmi les serviteurs et les amis présents. Cyril glissa la bague à son doigt avec fierté. Ce moment ouvrit un nouveau chapitre dans leur vie. Les préparatifs du mariage commençôt à Dar et Salam. La ville entière vibrait d’excitation car tout le monde connaissait Cyril.
Il n’était pas seulement riche mais aussi profondément respecté. Le jour du mariage, le manoir saintillait de couleur et de musique. Des invités venus de toutes les régions de Tanzanie remplissaient la grande salle. Tous s’admiraient la beauté d’Aïata dans sa robe. Cyril se tenait droit, vêtu comme un roi, devant sa mariée. Quand ils échangèrent leur vœux, des applaudissements retentirent dans la foule.
C’était une union bénie à la fois par les hommes et par les esprits. Ce soir-là, Aisat entra dans sa nouvelle vie d’épouse. Elle s’émerveillait de voir comment l’homme rencontré dans la rue avait transformé son monde. Cyril, lui aussi, était reconnaissant de l’amour qu’elle lui avait donné sans condition. Ensemble, ils commencèrent leur nouvelle vie dans le manoir.
Les jours étaient remplis de rire, d’amour et de rêve sans fin. Pour Aisata, c’était comme vivre dans un compte de fée. Quelques mois après leur mariage, une nouvelle joie entra dans la maison. Aisata donna naissance à leur premier enfant. Toute la ville célébra cet événement car Cyril était un homme d’honneur.
Les cris du bébé emplissait les couloirs de chaleur et de promesse. “Cet enfant portera mon nom pour toujours”, déclara Till. Mais au fil des semaines, Aata remarqua quelque chose d’étrange. Malgré toute sa richesse et ses nombreux amis, aucun membre de la famille de Cyril n’appelait jamais. Ni mère, ni père, ni même un cousin lointain.
Chaque fois que son téléphone sonnait, ce n’était que ses amis. Il riait fort, buvait avec lui, puis repartait tard dans la nuit. Mais jamais Aisata n’entendit une voix de famille. “Cyril, demanda-t-elle un jour, n’as-tu pas de famille quelque part ?” Il sourit faiblement et embrassa son front.
“Ma famille est très loin”, murmura Till mettant fin à la conversation. Aïata accepta la réponse mais son cœur resta troublé. Quelque chose chez ses amis la mettait mal à l’aise en secret. Leur présence laissait toujours l’air froid et lourd. Il ressemblaient à des hommes ordinaires, charmants, riches et surdeux. Mais parfois leurs yeux brillaient étrangement dans la pénombre.
Et quand il riait, leur rire avait un écho qui restait dans l’air. Aïata remarqua qu’il ne restait jamais lorsque le bébé pleurait. Dès que l’enfant faisait un bruit, il disparaissait soudainement. Elle crut d’abord à une coïncidence, mais cela se répétait chaque fois.
La nuit, il lui arrivait de se réveiller en entendant des murmures dans le couloir. Quand elle jetait un coup d’œil, elle voyait Cyril parler avec eux à voix basse. Pourtant, ses lèvres bougeaient d’une manière étrange comme s’ils parlaient une autre langue. Sans le savoir, ses amis n’étaient pas des hommes du tout. C’était des esprits venus d’un autre monde lié au destin de Cyril.
Mais Aata, aveuglée par l’amour, ne soupçonnait rien. Un soir calme, alors qu’elle berçait le bébé pour l’endormir, elle entendit soudain des pas à l’étage. Bien qu’il n’eut personne. Elle monta en courant, mais la chambre était vide. À minuit, le grand lustre du salon se mit à balancer violemment. Il n’y avait ni vent niête et pourtant, il bougeait tout seul.
Son cœur s’emballa alors qu’elle serrait son bébé contre elle. Une autre nuit, elle entendit de doux murmure dans la chambre de l’enfant. Lorsqu’elle entra, le bébé riait en fixant le vide. C’était comme si des mains invisibles jouaient avec lui. Parfois, les miroirs du manoir se couvrait de bué sans raison.
Et au milieu, elle croyait voir de vagues ombres bouger, des silhouettes semblables à des hommes qui restaient silencieux derrière elle. Terrifié, Aata raconta. Cyril, dit-elle d’une voix tremblante, cette maison n’est pas normale. Des choses étranges se produisent, des ombres, des murmures, des pas. Elle le suppliait de l’écouter. Cyril se contenta de rire doucement et la serra dans ses bras.
Mon amour, tu es seulement fatigué d’avoir pris soin du bébé. Ce ne sont que des hallucinations dues à l’épuisement. Mais Aata savait ce qu’elle avait vu et entendu. Chaque nuit, cela empirait et le manoir semblait devenir plus lourd. Parfois, les murs craquaient comme s’ils étaient vivants. Elle remarqua que chaque fois que les amis de Cyril venaient, la maison devenait plus froide. Les portes s’ouvraient toutes seules. Les bougies vacillaient sans vent.
Pourtant, Cyril agissait comme si rien n’était anormal. Une nuit, elle trouva enfin le courage de l’affronter à nouveau. Cyril, cette maison est hantée. Je le sens dans mes os. Mais il déposa un baiser doux sur ses lèvres et répondit : “Olation, ma chère !” Malgré son déni apaisant, la peur d’Aata s’accentuait.
Elle commença à se demander qui était réellement son mari et pourquoi son monde était entouré de tant de secrets. Sa peur grandissait chaque jour passé dans ce manoir. Un matin, il a surpris avec une enveloppe scellée. À l’intérieur, il y avait un visa et des papiers de voyage pour Dubaï.
Aata, dit-y tendrement, tu as besoin de repos d’un nouvel environnement. Les yeux d’Aissata s’agrandirent. Mi joyeux, mi suspicieux. Pourquoi maintenant ? Pourquoi Dubaï ? Pourquoi si soudainement ? pensa-t-elle. Mais Cyril insista que c’était pour son bonheur et sa paix. Mon amour, murmuraille, oublie les ombres et les bruits d’ici. Peut-être que c’est cette maison qui pèse sur ton cœur et ton esprit.
Va profiter à Dubaï et tu verras que tout ira bien. Hésitante, Aata finit par accepter le voyage. Elle pensa que peut-être la distance ferait ter ses pensées troublées. Peut-être qu’une vie à l’étranger prouverait que Cyril avait raison. Cyril organisa tout avec une facilité et une rapidité étonnante. En une semaine, Aisata était prête à quitter la Tanzanie.
Ses amis s’émerveillaient de sa chance, mais au fond, Aisata restait inquiète. Le manoir restait dans sa mémoire comme un cauchemar et le calme de son mari était plus étrange encore que les fantômes. La veille de son départ, Aata se réveilla brusquement. Elle crut entendre des voix dans le couloir, mais cette fois, elle ressemblait à des incantations dans une langue étrangère.
Elle se leva pour vérifier mais trouva le couloir vide. En se retournant, Cyril se tenait derrière elle. Ses yeux luisaient faiblement dans la pénombre, indéchiffrable. Avec un doux sourire, il posa une main sur son épaule. Repose-toi maintenant, ma chère. Demain, tu prends l’avion pour Dubaï. Et bien que ces mots fussent rassurants, la peur d’Aisata s’accentua encore.
Après de semaines à Dubaï, Aisata et son bébé rentrèrent. Cyril les accueillit chaleureusement à l’aéroport, le sourire radieux, son étreinte était sûre, sa joie débordante. De retour au manoir, tout semblait parfaitement calme. Plus de murmure dans les couloirs, plus de lustres qui se balançaient la nuit. La maison était silencieuse comme régénérée. Pour la première fois, Aata dormit paisiblement sous ce toit.
Son bébé gazouillait joyeusement, libre de toute perturbation invisible. Plus d’ombre dans les miroirs, plus de pas dans les pièces vides. Le cœur d’Asata commençait à se détendre. Elle se dit que peut-être Cyril avait eu raison. Peut-être n’était ceux que le stress et la fatigue. Ses peurs fondaient lentement.
Cyril la traitait avec tendresse et dévotion au quotidien. Il lui offrait des cadeaux, des rires, une affection sans fin. La vie avec lui ressemblait à un rêve. Le bébé grandissait plein d’énergie joyeuse. À Isata, l’atmosphère était plus légère, presque normale.
Les jours de vin des semaines, sans aucun incident s’occupait de leur petite famille, ses inquiétudes devenuent de lointain souvenir. Chaque fois qu’elle repensait aux étranges événements passés, elle les chassait d’un petit rire nerveux. “Peut-être que j’hallucinais vraiment,” se disait-elle. Le manoir, autrefois terrifiant, lui paraissait maintenant un foyer. Les visiteurs louaient sa beauté. Les voisins admiraient leur richesse.
Aïata commençait à être fier de sa nouvelle vie et chaque jour paisible lui faisait un peu plus oublier. Les ombres, les murmures, les pièces glaciales, tout avait disparu. Dans son cœur, le bonheur avait remplacé la peur. Peu de temps après son retour de Dubaï, Aata retomba enceinte.
Sa joie était immense et Cyril célébra cette nouvelle avec elle. Le manoir raisonnait de rire et de préparatifs pour le nouveau bébé. Les mois de grossesse passèrent sans crainte. Cyril resta aimant, toujours à ses côtés. Il la comblé d’attention et d’affection chaque jour. Quand le moment arriva enfin, la ville entière se réjouit avec eux.
Aata donna naissance à des jumeaux en bonne santé, un garçon et une fille. Leur cris emplirent la chambre d’hôpital de bonheur. Le sourire de Cyril s’élargit plus que jamais. Il porta fièrement son fils et embrassa tendrement sa fille. Pour lui, c’était la bénédiction parfaite. Le cœur d’Aissata débordé de joie en regardant ses enfants. Sa petite famille grandissait plus forte et plus rayonnante.
Toutes les ombres du passé semblaient définitivement envolé. Les voisins vinrent féliciter le couple prospère. Tout le monde admirait les jumeaux et louait la force d’Aisata. Le manoir vibrait de célébration et de joie. Les amis les couvrirent de cadeaux et de vœux chaleureux. Les jumeaux étaient habillés des plus beaux tissus de Tanzanie.
On les voyait comme des enfants nés dans la richesse et l’honneur. Cyril organisa des festins qui durèrent plusieurs jours. Musique et danse emplissait la cour du matin au soir. Toute la ville connaissait sa dynastie grandissante. Le cœur d’Aissata gonflait de gratitude et de fierté. Elle remerciait Dieu d’avoir transformé sa vie en douceur.
Ses anciennes inquiétudes lui semblaient des illusions lointaines. Avec trois enfants et un mari aimant à ses côtés, elle se disait être la femme la plus heureuse du monde. Sa vie lui paraissait complète, paisible et bénie. Un soir tranquille, après avoir couché les jumeaux, Aata s’assit près de Cyril dans le salon. Son cœur portait une question longtemps retenue.
“Cyril, dit-elle doucement, tu m’as tout donné ! la richesse, le confort des enfants. Mais dis-moi, d’où viens-tu vraiment ? Cyril hésita un instant, son sourire s’éteignant brièvement. Puis il répondit : “Je viens du Nigéria, de l’État de Nambé, l’est du Nigéria, c’est ma vraie patrie.” Les sourcils d’Aïata se francèrent.
Alors, pourquoi n’y retournes-tu jamais, mon mari ? Tu as tout ce qu’il faut. La richesse, le statut, une famille. Sa voix se fit plus lourde de soupçon. Ou bien est-ce parce que tu as une autre femme au Nigéria, une vie secrète que tu veux me cacher ? Cyril rit nerveusement, essayant d’esquiver. Mon amour, tu réfléchis trop, toujours à inventer des histoires.
Le Nigéria, c’est derrière moi. Ma vie est ici. Mais Aata n’était pas satisfaite de cette réponse. Ses yeux scrutaient son visage dans la recherche de vérité cachée. Même un oiseau retourne chez lui. Pourquoi pas toi, Cyril ? Il se leva et marcha vers la fenêtre en silence. Les lumières du manoir projetaient son ombre immense sur le mur.
Ses mots l’avaient visiblement touché. Enfin, il se retourna avec un sourire forcé. Mon amour, cesse de t’inquiéter pour le passé. Notre avenir est ici, pas au Nigéria. Pourtant, dans son, Aïata sentut une froideur. Quelque chose d’inavoué flottait derrière ses mots prudents et dans son cœur, le doute revint grandir. Cyril remarqua ce doute qui grandissait dans ses yeux.
Ses questions sur le Nigéria refusaient de disparaître. Alors, il élabora un plan pour faire terre ses soupçons. Un soir, il lui dit : “Je vais au Nigéria. Je te prouverai que je n’ai pas de secret. Attends-moi et tu verras que je dis vrai. Aïata fut soulagé mais insista pour l’accompagner. Elle l’accompagna jusqu’à l’aéroport animé avec leurs enfants. Elle observait chacun de ses gestes déterminé à ne pas être trompée.
À la porte d’embarquement, elle le serra fort, souriant avec espoir. Siri lui fit signe de la main et marcha vers l’entrée de l’avion. Aata attendit jusqu’à ce que l’appareil décolle. Enfin, son cœur s’apaisa et elle murmura. Enfin, il est parti. Elle se retourna, serrant ses jumeaux contre elle, convaincue que ses doutes allaient disparaître. Mais ce qu’aissata ignorait était glaçant.
Cyril n’était jamais monté dans l’avion. À la place, il s’éclipsa dans les ombres de la nuit. Tandis que sa femme croyait qu’il était dans les airs, Cyril marchait silencieusement vers un vieux cimetière. L’air devint glacial lorsqu’il pénétra dans le terrain. Dans le cimetière, des voix étranges raisonnaient dans le vent.
Les ombres semblaient s’assembler comme si elle l’attendait. Les yeux de Cyril brillaient faiblement sous la lumière de la lune. Il s’agenouilla devant une pierre tombale fissurée et à voix basse, il prononça un hébant des noms inconnus des hommes.
Le sol sous lui trembla d’une puissance cachée car c’était là que sa véritable vie demeurait liée pour toujours. Pas au Nigéria, pas en Tanzanie, pas même à Isata, mais aux esprits qui possédaient sa propre existence. Le lendemain matin, le téléphone d’Asata sonna de manière inattendue. C’était Cyril, sa voix joyeuse et assurée. “Mon amour, je suis bien arrivé au Nigéria”, dit-il. Aisata poussa un profond soupir de soulagement, ses doutes fondant peu à peu.
Elle sourit et murmura : “Merci mon Dieu, maintenant je te crois.” Son cœur s’adoucit à nouveau pour lui. “Tiens, parle à ma mère”, continua doucement Cyril, tendant le téléphone à une silhouette à ses côtés. Mais en vérité, il se trouvait encore dans le cimetière. Une voix féminine se fit entendre douce et rassurante.
Ma fille, très bientôt tu viendras àra. Ton mari n’a pas d’autres femmes. Ne t’inquiète pas. La voix de femme portait chaleur et assurance. Elle ajouta fermement : “Dans notre terre, aucun homme ne prend une seconde épouse. Nous l’interdisons. Ta place est assurée.” Le cœur d’Aissata se gonfla d’un réconfort inattendu. Ses peurs de trahison et de secrets disparurent. Elle crut avoir parlé avec sa belle-mère.
“Merci maman”, dit-elle avec des larmes de joie. “J’avais seulement besoin d’en être sûr.” Une paix nouvelle envahit son esprit troublé. De l’autre côté, Cyril sourit dans le cimetière. Son esprit allié avait parfaitement joué son rôle. La tromperie était assez forte pour éteindre toute suspicion.
Ce soir-là, Aisata prépara le repas le cœur plus léger. Elle fredonnait des chansons en nourrissant les jumeaux avec bonheur. Son esprit ne s’attardait plus sur les ombres du doute. Et bien que le manoir porta encore un étrange silence, Aata croyait désormais que ce n’était que son imagination. L’astuce de Cyril lui avait offert une nouvelle tranquillité.
Les semaines passèrent et Aata commença à remarquer quelque chose d’étrange. Son mari ne partait plus travailler comme avant. Jour après jour, il restait dans le manoir. Au début, elle pensa qu’il prenait simplement une pause, mais rapidement, il devint clair qu’il ne sortait jamais. Le manoir était devenu tout son univers. Ce qui amusait le plus à Isata, c’était sa richesse sans fin.
Peu importe la somme d’argent qu’elle lui demandait, Cyril entrait simplement dans une pièce et revenait avec des liases de billets. “Prends, mon amour”, disait-il en souriant. “Util pour toi et pour les enfants.” L’Élias était toujours neuve et inépuisable.
Un jour, elle demanda une somme très importante, curieuse de voir s’il hésiterait ou se plaindrait. Mais en quelques minutes, il revint avec l’argent à la main. Aata fixa les billets, le cœur profondément troublé. D’où venait ce fleuve sans fin d’argent ? Et pourquoi Cyril ne sortait-il jamais pour en gagner ? Son esprit se mit à aérer vers des pensées dangereuses.
Son mari était-il mêlé à des affaires cachées qu’elle ignorait ? Ou bien sa richesse était-elle liée à quelque chose de plus sombre ? Tard dans la nuit, allongée à ses côtés en silence, la question revenait sans cesse dans son cœur. D’où Cyril tirtille réellement son argent ? Le silence du manoir rendait son malaise plus lourd.
Même les murs semblaient chuchoter des mystères la nuit. Mais Cyril lui dormait paisiblement sans inquiétude et bien qu’il sourit le jour et lui offrit des richesses, l’esprit d’Aisata ne pouvait chasser la suspicion qu’il rongeait. Son mari cachait quelque chose de bien plus grand que de l’argent.
Un matin, leur premier enfant a couru vers Aata, tout excité. Maman, je veux aller à l’école comme mes amis. Ses yeux brillaient d’un vif désir d’apprendre. Cyril entendit et acquissa d’un sourire fier. Mes enfants doivent fréquenter la meilleure école de Tanzanie. Rien de moins pour l’avenir que je veux pour eux. La semaine suivante, ils visitèrent une académie prestigieuse à Dar et Salam.
Le directeur annonça le montant des frites avec assurance. Cela coûtera 5 millions de chillings tanzanien par trimestre. Les yeux d’Aissata s’écarquillèrent de stupeur. C’était une fortune suffisante à ébranler n’importe quelle famille. Elle se demanda si Cyril hésiterait cette fois, mais Cyril ne fit que sourire, se leva calmement et sortit. Puis il revint avec de belles liaces de billets. “Voici les frais”, dit-il en les tendant au directeur.
L’homme s’inclina avec respect, louant sa générosité. Aata resta figé, son esprit en quête de réponse. Ce soir-là, elle interrogea son mari avec curiosité. “D’où viens-tu avec tant d’argent, Cyril ?” Mais il ne fit que rire, balayant encore ses questions. La première fille de Cyril s’appelait Shindima, une enfant vive et curieuse.
Ses yeux cherchaient toujours des réponses au-delà des apparences. Un soir, elle s’assit près de son père avec une question au cœur. “Papa, dit doucement en tirant sur sa main, “Où travailles-tu ?” Les papas de mes amis les emmènent à leur bureau. Sa petite voix innocente portait un poids que Cyril ne pouvait ignorer. Elle le regarda avec de grands yeux pleins d’espoir.
Pourquoi ne m’emmènes-tu pas à ton lieu de travail, papa ? Je veux voir où tu vas et ce que tu fais. Les mots transpersèrent le cœur d’Aissata comme une lame. Pendant des années, elle avait évité de poser directement la même question. Mais à travers Shindima, sa propre curiosité refoulé ressurgit. Aisata s’appuya en arrière. l’esprit en ébullition. Cela la frappa comme un éclair.
Elle ne connaissait pas le bureau de son mari. Toutes ces années, il n’avait jamais mentionné le nom d’une entreprise ni un lieu de travail. Elle se souvenait d’amis se ventant d’avoir visité le bureau de leur mari. Mais dans son cas à elle, il n’y avait rien, seulement des liasses d’argent venus de nulle part. Cyril rit doucement, attirant chindima contre lui.
Ma princesse, tu verras sûrement où je travaille, mais pour l’instant, papa est trop occupé. Il sourit à Chandima et à Aata avec une assurance tranquille. Quand je serai moins occupé, je t’ai qu’ emmènerai moi-même. Tu seras fier quand tu verras enfin. Le visage de Shindima s’illumina d’excitation innocente.
Elle crut chaque mot de son père sans le moindre doute. Mais le cœur d’Aissata n’était pas aussi facilement convaincu. Dans son esprit, les questions tourbillonnaient comme une tempête. Si Cyril n’avait rien à cacher, pourquoi ce retard ? Et pourquoi avait-il gardé ce secret si longtemps ? Un lundi matin ensoleillé, Cyril décida d’accompagner lui-même Shindima à l’école. La petite était heureuse, tenant fièrement la main de son père en traversant la cour.
D’autres parents arrivaient également avec leurs enfants remplissant la cour de bavardage. Parmi eux se trouvait un homme nommé Mzjuma, un prêtre respecté de la communauté. Il avait amené son jeune fils Baraka, dans la même école. Tout le monde connaissait et Juma seulement pour sa sagesse, mais aussi pour son don spirituel de vision.
Dès que ses yeux se posèrent sur Cyril, son cœur fit un bon. Quelque chose dans cet homme dégageait une étrange énergie glaciale. Il cligna des yeux, se frotta le visage, pensant halluciné. Cyril paraissait parfaitement normal pour tous, grand, beau et calme.
Mais pour les yeux spirituels de Mzjuma, la vérité était claire. Il ne voyait pas un être de chair et de sang, mais une ombre enveloppée d’une forme humaine. L’ura de Cyril était froide, lourde, inhumaine. C’était l’ura d’un mort qui marche parmi les vivants. Le prêtre Frissona, serrant plus fort la main de son fils. “Non, ce n’est pas possible”, murmura Till.
Mais plus il regardait, plus la vision s’éclaircissait. Pour en être sûr, Mzzejuma souffla une prière rapide. Il éleva ses sens spirituels espérant se tromper. Mais la révélation ne fit que s’approfondir. Cyril était bel et bien un fantôme. Le cœur battant, il força un sourire pour son fils. Autour de lui, les autres parents rient, parlaient et saluaient Cyril normalement. Il ne voyait rien d’étrange.
Même Zéjuma, lui, voyait ce que ne pouvait voir. Il pensa s’éloigner discrètement et prétendre n’avoir rien remarqué, mais sa conscience refusa de garder le silence. Un esprit vivant parmi les hommes n’était jamais une petite affaire. En regardant Cyril embrasser Shindima sur le front et lui faire signe d’ revoir, la décision de Mz Juma s’affermit dans son cœur. Il trouverait un moyen de confirmer la vérité et de confronter ce perspectral.
Après avoir déposé son fils, Mz Juma resta près de la grille de l’école. Il fit semblant de rajuster sa robe, observant Cyril attentivement. Sa curiosité brûlait plus fort. Il avait besoin d’une preuve indéniable. Rassemblant son courage, Mz et Juma marcha droit vers Cyril. Bonjour mon frère. Salut à Mij Juma chaleureusement en tendant la main.
Cyril esquissa un léger sourire et lui serra la main en retour. Mais au moment où leurs mains se touchèrent, le corps de Mijuma se mit à trembler. Ce qu’il ressentit n’était pas la chaleur de la chair humaine, mais un froid vide. C’était comme serrer la main du vent venu de la tombe. En un instant, son doute fut confirmé.
Cyril était bel et bien un fantôme, un esprit déguisé en être humain. Le prêtre retira aussitôt sa main, les yeux écarquillés par le choc. Comment est-ce possible ? murmura Mijuma. Un fantôme vivant tranquillement parmi les hommes, élevant même des enfants. Rien que d’y penser, dépassait l’entendement, même pour lui. En balayant le regard autour de la cour de l’école, une autre vision le frappa.
Deux hommes debout non loin, rient avec Cyril, mais leurs auras portaient le même poids glacial de la mort. Mij Juma cligna des yeux et pria à voix basse pour être sûr. Pourtant, la vision demeurait. Eux aussi n’étaient pas humains. C’était des esprits, des fantômes comme Cyril, parfaitement dissimulés.
Le cœur de Mi Juma battait à tout rompre. Ce n’était pas seulement un fantôme qu’il avait découvert, mais tout un groupe. Et il se mêlait librement aux parents et aux enfants vivants. Rapidement, il détourna les yeux, cachant la peur sur son visage. Il comprit qu’une révélation imprudente pourrait attirer un grand danger.
Ses esprits ne laisseraient jamais facilement exposer leur secret. En marchant lentement vers sa voiture, Mijuma murmura : “Ce n’est pas ordinaire. Les vivants et les morts marchent ensemble.” Il savait désormais qu’il portait un lourd secret et qu’un choix s’imposait. Assis dans sa voiture, il resta longtemps respirant difficilement.
Le poids de sa découverte l’écrasait. Des enfants jouaient et apprenaient au milieu de parents qui en réalité n’étaient plus de ce monde. Sa première idée fut de se précipiter dans le bureau du directeur de l’école. Mais comment expliquer qu’il avait vu des fantômes ? On se moquerait de lui, on le traiterait de fou ou on dirait qu’il était jaloux des parents riches comme Cyril. Personne ne croirait à ses yeux spirituels capable de voir au-delà du voile.
Pourtant, la sécurité des enfants pesait lourdement sur sa conscience. Et si demain ces esprits décidaient de nuire à quelqu’un, je ne peux pas garder le silence alors que les innocents sont en danger pensatil. Il envisagea de convoquer une réunion avec les anciens de l’église, de prier et de jeûer pour recevoir une direction divine.
Ce problème dépassait toute sagesse humaine, mais une autre pensée le traversa. Ce terre était peut-être plus sûr. Après tout, ni Cyril ni ses amis fantômes n’avaient fait de mal jusque-là. Il se fondaiit si bien dans la société que personne ne soupçonnait rien. Pourtant, Mijuma se souvenait encore du froid de cette poignée de main. Ce vide n’était pas de ce monde.
Combien de temps de tels êtres pourantillement cohabitaient pacifiquement avec les hommes ? En quittant l’école en voiture, son esprit se déchirait. Devait-il dénoncer la vérité ou garder le silence et prier ? Chaque option comportait ses risques. Mais l’image des enfants riant sur la cour leit. Ils ne pouvaient pas sacrifier leur sécurité.
Alors, il fit un vœu. Si cela doit me coûter ma réputation, qu’il en soit ainsi. Mais la vérité doit être révélée. Toutefois, il décida d’abord de chercher la sagesse nécessaire pour agir sans se mettre en danger. Le lendemain, Mij Juma revint discrètement à l’école. Il se posta dans un coin feignant de lire un journal, mais ses yeux guettaient.
Il scrutait chaque parentrant et à mesure qu’il observait, son cœur s’alourdissait. Il voyait d’autres aas glaciales comme celle de Cyril. Sa stupeur redoubla. Ce n’était pas un ni deux mais plusieurs parents fantômes. Le premier était monsieur Oki, un homme grand venu du Nigéria. Aux yeux des autres, il paraissait normal, amenant son fils en classe avec bonne humeur. Mais pour Mij Juma, il n’était qu’un esprit déguisé.
Puis il vit Mamizon, une femme ronde du Nigéria, connue pour toujours apporter des friandises à sa fille et aux autres enfants. Pourtant, son ora criait haut et fort qu’elle faisait partie des morts. Ensuite apparut monsieur Camal du Kenya, réputé pour sa réussite dans les affaires.
Vêtu d’une tunique blanche impeccable, il tenait son fils par la main, mais son essence révélait la froideur spectrale. Il y avait aussi madame Fatue de Gambi, une femme douce dont la fille brillait parmi les meilleurs élèves. Mais elle aussi portait le frisson de la tombe. Enfin, monsieur Bonda du Malaoui, grand et respecté, qui saluait tout le monde avec enthousiasme.
Mais spirituellement, il n’était qu’un autre erant du royaume des morts. Mi Juma compta un par un, cinq parents fantômes de différents pays, tous amenant leurs enfants innocents. Ceux-ci riaent et jouaient sans se douter que leurs parents appartenaient déjà à l’au-delà. Cette prise de conscience ébranla mij juma jusque dans son âme.
Ce n’était pas seulement Cyril, mais tout un réseau de fantômes qui vivaient cachés parmi les vivants. Fermant les yeux, il pria désespérément : “Seigneur, donne-moi la sagesse, car cela dépasse toute compréhension humaine.” Il savait alors que les dénoncés seraient encore plus dangereux que prévu. Le lendemain matin, l’école grouillait d’activité comme toujours.
Aisata arriva élégante, tenant la petite Chindima par la main. Elle souriait aux autres parents en conduisant sa fille. De loin, Mijuma sentit son cœur s’accélérer. Et si Aisata, elle aussi n’était qu’un esprit comme son mari, déterminé à savoir, il s’approcha poliment. “Bonjour madame”, dit-il avec respect en tendant la main. Aisata, répondit avec un doux sourire et serra sa main.
À ce contact, Mijuma sentit immédiatement la vérité. Sa main était chaude, vivante, pleine d’essence humaine. Aisata était bien une vraie femme de chair et de sang. Le soulagement et le choc l’envahirent à la fois. Cela signifiait qu’elle n’avait aucune idée du secret de son mari. Elle vivait avec un fantôme sans rien savoir.
“Comment va votre mari ?” demanda avec précaution. Aata répondit fièrement : “Oh, il va très bien. Il prend toujours soin de nous.” Sa voix ne trahissait aucune suspicion, seulement l’amour et la gratitude. Mij Juma se pencha un peu plus, baissant le ton. Votre mari, il n’est pas tanzanien, n’est-ce pas ? Demanda-t doucement. Aisataquessa.
Oui, il vient du Nigéria, de l’état d’Anambra pour être précise. Tout devint clair pour Mij Juma. Elle croyait aveuglément tout ce que son mari lui avait dit. Elle ignorait totalement sa véritable identité. Le prêtre insista encore : “L’avez-vous déjà accompagné au Nigéria ? Ne serait-ce qu’une fois ?” Aata se coi la tête. Non, je n’y a jamais pensé.
La poitrine de Mijuma se serra de pitié pour cette femme innocente. Elle élevait des enfants avec un fantôme et vivait dans son manoir sans se douter que son mari n’était pas un homme vivant. Le lendemain, Aisata entra dans l’école avec Shindima, l’air joyeux, inconsciente de la tempête qui s’annonçait dans sa vie.
Au même moment, Mijuma arrivait avec son fils Baraka. Ils se croisèrent à la porte et échangèrent des salutations. Le prêtre l’observa attentivement, se demandant combien elle pourrait supporter si la vérité éclatait. Elle était innocente, mais il savait qu’un jour la vérité se révélerait toujours.
Après quelques paroles légères, Mijuma se pencha vers elle comme pour plaisanter. Mais ces mots étaient un test déguisé. “Pourquoi ne pas suivre ton mari un jour s’il dit qu’il part au Nigéria ?” dit-il en riant comme s’il s’agissait d’une simple blague. Mais sans qu’il le sache, tu sais bien, on ne peut jamais trop faire confiance aux hommes. Aïata doucement, secouant la tête.
Oh, mon mari m’aime trop pour me tromper. Sa voix exprimait l’innocence, mais une lueur passa dans ses yeux. Mi Juma sourit extérieurement, mais son cœur battait fort. Il avait semé une graine de curiosité dans son esprit. Tôt ou tard, cette graine deviendrait suspicion. Aïata s’éloigna en souriant toujours, tenant fermement la main de Clémence.
Mais au fond d’elle, son cœur commença à se poser des question en silence. Pourquoi ne m’a jamais emmené au Nigéria ne serait ce qu’une seule fois ? Les rires des enfants emplissaient la cour. Aïata allait-elle prendre au sérieux ses paroles ou les rejeter comme de simples plaisanteries ? Seul le temps révélerait jusqu’où sa curiosité la conduirait.
Pour la première fois, la confiance d’Aisata envers son mari se fissura légèrement. La question de sa véritable identité commença à murmurer dans son âme et derrière son doux sourire, les doutes commençrent à germer. Ainsi, chers auditeurs, nous arrivons à la fin de la première partie de cette histoire vraie.
Aata suivra-t-elle son mari en secret pour découvrir sa vérité choquante ou restera-t-elle aveugle face au fantôme qui vit à ses côtés ? Qu’en pensez-vous, mes amis ? Aata doit-elle suivre son mari au Nigéria ? Découvrira-t-elle enfin le secret que Cyril cache depuis tout ce temps ? Dites-moi ce que vous en pensez dans les commentaires et si vous voulez entendre la deuxième partie de cette histoire bouleversante, faites-le-moi savoir en disant deuxème partie.
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