Devenue maman d’un petit garçon, la chanteuse invitée dans l’émission “Un dimanche à la campagne” se confie avec émotion sur ses doutes et ses appréhensions face à l’éducation de son fils. Entre peur, amour et découvertes, elle dévoile un côté intime et touchant rarement évoqué.

Maman de Sofia (9 ans), Hana (7 ans) et d’un garçon prénommé Zayn (3 ans), Amel Bent a fait d’étonnantes confidences à propos de sa famille. L’interprète du titre Où je vais a expliqué avoir toujours été inspirée par les femmes de sa famille, comme sa mère et sa grand-mère, dont la mort l’a profondément marquée.

“Le départ de ma grand-mère a été le point de départ de vrais changements à l’intérieur de moi. De ma façon de me regarder, de regarder le monde, mes enfants, mon amoureux, ma musique. C’est comme si, tout à coup, comme dans la chanson de Serge Reggiani, Le temps qui reste, je ne regardais pas le passé, je regardais le temps comme une chance qui me reste de faire mieux”, a-t-elle confié sur RFM en octobre 2025.

La femme de Patrick Antonelli a également expliqué au micro de Chérie FM : “Moi j’ai la chance d’avoir grandi dans un matriarcat, où les femmes ont vraiment eu le pouvoir, c’est-à-dire qu’elles ont eu le pouvoir sur leur vie, elles ont choisi, elles ont fait des choix. En tout cas, c’est ça qui m’a beaucoup aidée et qui m’aide encore : rien ne m’est impossible par rapport à ma condition de femme, et ça je pense que c’est un cadeau qu’on te fait. Quand petite fille, on te dit en fait que tu peux faire tout ce que tu veux, que rien n’est impossible. Et moi c’est ce que me disait ma mère, c’est ce qu’elle me dit toujours d’ailleurs, et c’est ce que me disait ma grand-mère, paix à son âme.”

Elle poursuit : “J’ai un tel amour pour les femmes que, par exemple, quand on m’a dit que j’étais enceinte d’un fils, j’ai pleuré. Je me suis dit : ‘je ne vais pas savoir l’éduquer, je sais pas faire’. Avoir un fils m’a obligée à apprendre à être mère parce qu’avec mes filles j’ai l’impression que je n’avais rien à apprendre, tout était déjà inné chez moi pour leur transmettre.”

Zayn : un petit garçon pas dans “la norme”

Maman de Zayn depuis trois ans, la chanteuse de 40 ans lui a dédié un titre qui symbolise tous les doutes qu’elle a pu avoir et surtout l’amour inconditionnel qu’elle ressent pour lui.

“J’avais peur d’avoir un garçon et de ne pas savoir comment l’aimer, de rater son éducation. Et puis un jour tu es né. En toi je ne pouvais pas voir ceux qui longtemps m’ont blessée. […] Pourquoi faut-il que je ressente la peur qu’ont ces hommes, tu ressembles. Comme si je t’avais mis au monde pour que tu ne sois pas dans la norme. Je prendrai le temps de te dire combien l’amour est important pour que tu sois bon mon fils et comme maman, n’aies jamais peur d’être différent”, peut-on ainsi entendre dans le titre La Norme, qui figure dans le 8ᵉ album Minuit Une.

Entre inquiétudes et tendresse, Amel Bent a su tisser une relation unique avec Zayn.