Le chanteur autrichien Johannes Pietsch, plus connu sous le nom de JJ, a remporté la grande finale du Concours Eurovision 2025 qui s’est tenue le 18 mai à l’arène St. Jakobshalle de Bâle. À seulement 24 ans, ce contre-ténor austro-philippin a séduit le public et les jurys avec sa chanson « Wasted Love », un titre mêlant ballade et envolées techno, porté par une voix puissante et un visuel d’une grande intensité.

Avec un total de 436 points, JJ devance largement l’Israélienne Yuval Raphael, deuxième avec 357 points, et l’Estonien Tommy Cash, troisième avec 356 points. « Cela dépasse mes rêves les plus fous », a déclaré JJ après son sacre, lançant un message d’espoir et d’amour : « Répandons l’amour, oublions la haine et continuons à nous battre pour nos convictions ».

La performance de JJ a marqué les esprits par sa scénographie soignée, évoquant un naufrage en noir et blanc, mettant en valeur la finesse et la profondeur de sa voix de fausset. Cette victoire est la première pour l’Autriche depuis le triomphe de Conchita Wurst il y a onze ans, rappelant la place importante que la musique classique et le chant lyrique peuvent occuper dans le paysage pop.

De son côté, Yuval Raphael, survivante de l’attaque du 7 octobre, a touché les spectateurs avec « New Day Will Rise », un hymne à l’espoir et à la solidarité. Malgré des perturbations pendant sa performance, elle a su galvaniser le vote du public, qui l’a placée deuxième.

La France, représentée par Louane avec la chanson « Maman », hommage émouvant à sa mère disparue, a déçu malgré un beau potentiel. Classée troisième après les votes des jurys, la jeune artiste n’a récolté que 50 points du public, terminant au 14e rang avec 230 points au total.

L’édition 2025 de l’Eurovision à Bâle a également déçu par l’absence de Céline Dion, la légendaire gagnante de 1988, dont les fans espéraient une apparition. L’icône québécoise, souffrant d’une maladie auto-immune, a finalement adressé un message vidéo.

L’Autriche accueillera donc le Concours Eurovision 2026, forte de ce succès qui célèbre l’originalité, la diversité musicale et la puissance des voix classiques mêlées à la modernité.

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Après 3 jours de vie : Kendji parle pour la première fois de l’état de santé de sa femme et de son fils — “Le problème vient de moi”

Trois jours après la naissance de son premier enfant, Kendji Girac est enfin sorti du silence. Très discret depuis l’heureux événement, le chanteur a pris la parole ce matin sur ses réseaux sociaux pour donner des nouvelles rassurantes concernant la santé de sa compagne et de leur fils, tout juste né. Un moment d’émotion intense, qu’il a tenu à partager avec pudeur et sincérité.

“Tout le monde va bien, Dieu merci. Le bébé est en pleine forme, il mange, il dort, il pleure – bref, il est parfait. La maman se remet doucement mais sûrement. Elle a été incroyable, je suis fier d’elle.”

Mais c’est une autre phrase, presque murmurée, qui a touché le cœur des fans :
“Il y a un problème… Le problème vient de moi.”

Très vite, les réseaux se sont enflammés, certains craignant une mauvaise nouvelle. Mais Kendji a rapidement précisé :

“Le problème, c’est que je suis trop heureux. Je n’arrive même pas à mettre des mots sur ce que je ressens. Quand je regarde mon fils, j’ai le cœur qui explose. C’est comme si j’avais attendu toute ma vie ce moment, et maintenant qu’il est là, je ne sais plus parler.”

Un aveu bouleversant de vulnérabilité, loin des projecteurs et des paillettes. Kendji, l’artiste populaire révélé par The Voice en 2014, dévoile ici une facette profondément humaine et touchante. Père pour la première fois à 28 ans, il confesse vivre « un tsunami d’amour » et redécouvrir le sens des choses simples.

Selon des proches cités par Le Parisien, l’accouchement s’est déroulé sans complication dans une clinique privée du Sud-Ouest de la France. Le bébé pesait environ 3,4 kilos et porte un prénom que le couple n’a pas encore souhaité révéler.

Dans les heures qui ont suivi son message, des milliers de fans et d’artistes lui ont adressé des messages de félicitations et de tendresse. Kendji, visiblement submergé par l’émotion, a conclu avec ces mots simples mais puissants :
“Merci à la vie.”

Un moment suspendu, entre pudeur et amour, qui nous rappelle que parfois, le bonheur est si grand qu’il ne tient plus dans les mots.