La fin de l’histoire de Bébert : après une séparation déchirante, le batteur Chelmi fait enfin entendre sa voix au sujet de son ami — « Gardez le silence si vous ne savez pas vraiment… »
Tu vois quand on prend un taureau et qu’on le met dans un enclos avec une dizaine de vaches qu’il faut couvrir, c’està-dire qu’on le prend pour un reproducteur. Aujourd’hui, on attend ne devrait jamais avoir à cacher sa propre agonie. Et pourtant, Béber l’a fait. Dans ces derniers de mois, alors que son corps s’effondrait en silence, un simple accident de scooter est devenu son bouclier, son mensonge, involontaire, la façade derrière laquelle il dissimulait un combat bien plus cruel que personne n’aurait imaginé. Et aujourd’hui, pour la
première fois, son ami de toujours, le batteur Shelmi, brise le silence et révèle ce que Béber a emporté avec lui jusqu’au bout. La peur de décevoir, la volonté farouche de rester un rock, même en train de mourir. Voici l’histoire bouleversante de ces derniers instants. L’histoire que personne n’avait vu venir.
Béber, la vérité derrière la fin tragique. Mais comment cet homme, si flamboyant au sommet de sa gloire a-t-il réussi à préserver cette image de force absolue alors que tout s’effritait derrière les projecteurs ? Alors, comment un homme adulé, solide comme un rock sous les projecteurs, a-t-il pu dissimuler une telle descente aux enfers sans que personne ne voit rien venir ? La question encore ceux qui l’ont aimé, car derrière les refrains joyeux et l’énergie contagieuse de Béber se cachait depuis longtemps une vérité bien plus sombre, bien plus fragile, presque
insupportable à regarder en face. Et plus Shelmi raconte, plus l’on comprend que cette fin tragique n’est pas seulement l’histoire d’une maladie, mais celle d’un homme qui a voulu jusqu’au bout protéger les autres de sa propre douleur. Béber, avec sa voix reconnaissable entre 1000, avait toujours cultivé cette image de force tranquille, de chef de bande joviale.

Celui qui tenait tout le monde, celui qui ne tombait jamais. Pour des générations entières, il était le visage lumineux des Forbens, celui qui faisait chanter, danser, sourire. Alors, comment accepter que ce même homme ait passé ces dernières années à lutter en silence dans des couloirs d’hôpital impersonnel, loin du tumulte des salles de concert ? Comment imaginer que derrière les sourires et les blagues d’après-chaud, il cachait une souffrance si profonde qu’il préférait encore s’inventer d’autres blessures pour ne pas exposer
la vraie ? Shelmi, son ami de toujours tremble encore lorsqu’il évoque cette période. Il se souvient d’un homme fatigué, mais déterminé à ne rien laisser paraître. C’était une volonté de sa part. “Jusqu’au bout”, répète-t-il presque à voix basse, comme si les mots lui brûlaient encore la gorge. Béber ne voulait pas inquiéter, ne voulait pas se plaindre et surtout ne voulait pas que ses fans, ceux qui avaient accompagné chaque étape de sa vie, le voi dépérir.
Pour lui, garder son mal pour lui était une forme de respect. de pudeur, un refus de montrer la vulnérabilité qui le ronit peu à peu. Et puis il y a eu cet accident, un soir banal, un trajet banal, le scooter, la camionnette, le choc, une histoire qui aurait pu n’être qu’un fait d’hiver mais pour Béber, ce fut presque une bénédiction, une couverture inespérée, un prétexte parfait pour disparaître un moment pour justifier une pause dans la tournée sans avoir à prononcer le mot cancer, traitement, métastase. Shelmi l’a
compris plus tard, trop tard peut-être. Pour Béber, cet accident était une échappatoire. C’était une bonne excuse, confit-il avec une douleur contenue, comme s’il revivait encore le moment où il avait accepté cette version sans la questionner, car personne ne pouvait imaginer ce qui se passait réellement derrière les murs blancs de l’hôpital.
Lors de ces derniers examens, les nouvelles étaient tombées comme un coup près. Les métastases s’étaient répandu. Ce fut le début de la fin, le dernier tournant, celui dont on ne revient pas. Béber n’est jamais ressorti de l’hôpital après cela. Il le savait. Shelmi le savait.
Mais aucun des deux ne parvenait à dire ces mots à voix haute. Alors, il parlait d’autres choses. Des morceaux à arranger, des projets à reprendre, de la tournée qu’ils imaginaient encore reprendre comme pour retarder l’inévitable. Dans cette chambre asceptisée, Béber continuait à jouer son rôle jusqu’au bout. Il plaisantait avec les infirmières, envoyait des messages rassurants, disait qu’il allait mieux, qu’il reviendrait bientôt.
Il n’avait pas le cœur d’avouer que son corps le trahissait un peu plus chaque jour. Ces instants, Shelmi ne les oubliera jamais. Il se souvient d’un regard à la fois lucide et résigné, d’un silence qui disait tout ce que les mots n’osaient en plus formuler. Le cancer le privait lentement de son souffle, mais pas de sa fierté, pas de sa pudeur.
Ce qui est-ce le plus bouleversant peut-être, c’est cette solitude dans laquelle Béber avait choisi de s’enfermer, non pas par défiance, mais par amour, par loyauté. Il avait peur que l’on s’apitoie sur lui, peur que les rumeurs enflent, peur de ne plus être celui que les gens venaient applaudir. Alors, il portait son fardeau seul comme on porte un secret trop lourd, trop intime pour être partagé.
Shelmi, lui, ne l’a compris qu’après coup. À l’époque, il se disait simplement que son ami avait besoin de repos, de temps. Mais la vérité, c’est que Béber était déjà en train de dire adieu à sa manière. L’accident, l’excuse, la tournée interrompue, tout s’est enchaîné si vite que personne n’a réellement eu le temps de comprendre. Le public, lui pensait à une blessure de plus, un cont-temps.
Les médias à une simple pause. Dans les coulisses, la réalité était tout autre. Une lutte désespérée, une horloge qui tournait trop vite, un avenir qui se rétrécissait jour après jour et au milieu de tout cela, un homme qui refusait obstinément de se montrer faible. Il faut imaginer ces derniers jours pour comprendre l’ampleur de ce qu’il a vécu.
Les machines qui bipent, le parfum discret du gel désinfectant, les pas feutrés du personnel soignant, les fenêtres qui donnent sur un ciel gris d’automne. Dans ce décor presque irréel, Béber s’accrochait encore à ses souvenirs, à sa musique, à sa bande, à ses fans. Il parlait peu mais il souriait parfois comme pour dire “Je suis encore là.
” Et Shelmi, assis près de lui, aurait voulu dire tout ce qu’il n’avait jamais dit, mais les mots se bloquaient, étranglés par l’émotion. Quand la fin est arrivée, elle n’a pas été spectaculaire. Elle n’a pas été dramatique. Elle elle a été silencieuse, presque douce, comme si Béber s’était enfin permis de poser le fardeau qu’il avait porté trop longtemps.
Quelques semaines seulement après l’accident, après ce mensonge, involontaire, devenu protection. Il a rendu son dernier souffle et dans cet instant, Shelmi a compris toute la dimension du silence qu’il avait gardé, toute la force qu’il avait fallu pour continuer à sourire alors que son corps perdait la bataille, toute la solitude que personne n’avait su voir.

Aujourd’hui, en brisant le silence, Shelmi ne cherche pas à créer un scandale ni à dévoiler une intimité que Béber aurait voulu cacher. Il veut simplement rendre justice à l’homme derrière l’artiste, à cette fragilité que personne n’aurait soupçonné. Il veut que l’on comprenne que même les plus grands, même les plus forts portent parfois des douleurs invisibles et que derrière chaque idole se cache un être humain avec ses peurs, ses doutes, ses combats secrets.
Mais au milieu de cette lutte silencieuse, presque clandestine, une question revient sans cesse. Qu’est-ce qui dans cet océan de douleur et de solitude a encore pu apporter un souffle d’air, une lueur, un petit soulagement à Béber ? Car même dans les histoires les plus sombres, il existe parfois un détail, un symbole, un fragment d’identité auquel on s’accroche comme à une bouée.
Et pour Béber, ce fragment-là tenait dans quelque chose d’aussi simple, d’aussi dérisoire en apparence que sa coiffure. Shelmi, lorsqu’il en parle, laisse apparaître une émotion presque tendre comme s’il évoquait un secret que seuls les plus proches pouvaient t comprendre. Il se souvient des traitements lourds, de ces séances interminables, de l’épuisement qui gagnait chaque fibre du corps de Béber.
Mais il se souvient aussi de cette étonnante victoire, de cet infime cadeau que la maladie lui avait laissé. “Ces traitements ne lui ont pas fait perdre ses cheveux”, dit-il avec une douceur étrange. Et puis il ajoute presque en souriant : “Heureusement d’ailleurs, parce que sa banane c’était toute sa vie. Cette phrase pourrait paraître anodine.
Pourtant, elle révèle quelque chose d’immense. Car pour Béber, sa banane n’était pas qu’une coiffure. C’était son symbole, sa signature, l’image qu’il offrait au monde depuis des décennies. Une mèche savamment coiffée, héritée de ses idoles, en particulier James Dean, son repère éternel. Cette coiffure, il l’entretenait comme un rituel, un talisman qui le ramenait à ses débuts, à sa jeunesse, à son identité profonde.
Conservé cette mèche, cette structure, cette silhouette reconnaissable entre 1000, s’était gardé un morceau de lui-même intact, même alors que tout le reste vacillait. Et ce détail, ce simple détail a compté plus qu’on ne pourrait l’imaginer parce que dans les moments où la maladie s’empare de tout, où les machines bourdonnent, où les médecins parlent en terme d’urgence, de traitement, de métastase, il ne reste souvent plus beaucoup d’éléments qui nous rappellent que l’on est encore soi-même.
Béber, lui, avait peur de disparaître avant même de mourir. Peur d’être défiguré, transformé, dépossédé. Alors, garder sa banane, garder cette image intacte dans le regard des autres. C’était comme sauver une partie de son âme. Les proches raconte que même dans les couloirs de l’hôpital, même lorsqu’il était trop faible pour marcher seul, il demandait parfois qu’on lui passe la main dans les cheveux, qu’on vérifie si tout tenait en place.
Non pas par vanité, mais par besoin de continuer à exister comme celui qu’il avait toujours été. Béber, le leader des Forbans, le passionné des années rock, le gamin qui rêvait devant James Dean. Dans un monde qui se réduisait à des seringues, des perfusions et des bilans médicaux, ce geste était une manière de dire “Je suis encore là”.
Ce soulagement, aussi infime soit-il, lui donnait la force de tenir lorsque les traitements l’affaiblissaient au point de ne plus avoir d’appétit. Lorsque les douleurs se faisaient trop vives pour être ignoré, lorsque les nuits d’insomnie se succédaient, il gardait ce point d’ancrage. Le cancer lui prenait beaucoup.
Son énergie, sa liberté, saine, ses tournées, son souffle. Mais il lui avait laissé sa coiffure et ce détail pour lui avait une valeur presque sacrée. Shelmi raconte aussi que cette mèche de cheveux soigneusement coiffée devenait un symbole visible de tout ce qu’il refusait d’abandonner. la dignité, la pudeur, le lien avec son public.
Il voulait préserver cette image de rock confiait déjà son ami. Conserver ses cheveux, c’était préserver ce rock ou du moins ce qu’il en restait. Même lorsque son corps se fatiguait, même lorsque son regard trahissait des nuits trop longues, même lorsque les médecins évoquaient des possibilité qu’on préfère ne jamais entendre, il restait cet homme debout dans son identité et l’on imagine sans peine la scène, la lumière froide de la chambre, les murs immobiles, le parfum discret du désinfectant.

Béber, affaiblit mes attentifs, se recoiffe d’un geste lent comme pour rassembler les fragments de lui-même dans ce geste simple. Peut-être qu’à travers cette routine, il essayait de retrouver un peu de normalité. Peut-être que se regarder dans un miroir avec cette mèche intacte lui donnait l’impression de ne pas tout perdre, de rester encore un peu l’homme qu’il avait été sur scène.
Pour ses proches, pour Shelmy, pour ceux qui venaient en le voir, cette banane devenait presque un message silencieux. Ne vous inquiétez pas, je tiens. Bon. On ne pouvait pas dire la même chose de son corps, ni de ses organes fatigués, ni de ses analyses médicales, mais ses cheveux, eux, continuait de tenir. Et dans ce combat où tout semblait lui échapper, ce minuscule morceau de victoire avait une importance disproportionnée.
Il en tirait un apaisement que seuls ceux qui ont connu la maladie peuvent comprendre. Car la vérité, aussi dure soit-elle, c’est qu’une maladie comme le cancer ne détruit pas seulement le corps, elle entame l’identité, la fierté. l’image que l’on renvoie au reste du monde. Beaucoup de personnes, notamment parmi celles de plus de 45 ans, qui ont connu les forbands à leur apogé savent à quel point cette question de l’apparence peut devenir cruciale.
Ce n’est pas de la coquetterie, c’est une manière de survivre psychologiquement, une manière de dire que même si la vie bascule, même si les jours sont comptés, il reste encore des choses auxquelles on peut tenir fermement. Dans ces moments où le temps semblait suspendu, où la réalité se faisait plus lourde, où chaque respiration demandait un effort, Béber trouvait là un refuge fragile mais bien réel.
Et dans ce refuge, il prenait des décisions, des petites décisions qui mises bout de bout à bout formèrent une résistance silencieuse. La décision de ne pas se plaindre, la décision de protéger ses fans, la décision de garder sa banane intacte, la décision surtout de ne jamais laisser la maladie définir qui il était.
Cette vérité, Shelmi l’a comprise en observant son ami en voyant à quel point ce détail était devenu essentiel. Lorsque les mots manquaient, lorsque les conversations devenaient trop lourdes, lorsque les traitements l’épuisaient trop pour parler, il suffisait parfois d’un regard, d’un sourire timide, d’une main posée sur ses cheveux pour dire 1000 choses à la fois.
C’était comme un code secret, une façon de dire “Je me bats encore.” Et pendant que la maladie avançait, pendant que les semaines s’écoulaient et qu’il sentait la fin venir, ce petit soulagement restait là, immuable, une ancre, une résistance, une manière pour lui de dire que même face à la pire des tempêtes, même quand tout semblait s’effondrer, il lui restait encore un dernier morceau de liberté, un dernier morceau de lui-même.
Mais comment un homme aussi exposé, aussi aimé, aussi intensément observé que Béber a-t-il pu cacher une souffrance si immense pendant plus de 3 ans sans que personne, pas même ses fans les plus fidèles, ne devinent l’ampleur du combat en cours ? Cette question simple et vertigineuse traverse aujourd’hui tous ceux qui l’ont entouré et elle révèle une facette profondément humaine, presque désarmante, de celui que l’on croyait invincible.
Car derrière l’artiste charismatique, il y avait un homme d’une pudeur farouche. Un homme qui préférait affronter la douleur plutôt que d’imposer la sienne aux autres. Jusqu’au bout, il a protégé ses fans comme on protège un trésor fragile. Il pensait à eux, à leur émotion, à l’image qu’il gardèrent de lui.
Il avait peur que les regards changent, peur que ses concerts deviennent des moments de compassion au lieu de rester des fêtes. Peur de ne plus être celui qui donne l’énergie, la force, la joie. Alors, il a décidé de combattre en silence, de préserver ce lien pur et léger qui le liait au public depuis tant d’années.
Et ironie tragique, c’est un accident. Un événement violent, soudain imprévu, qui lui a offert la couverture parfaite pour cacher le véritable drame qu’il traversait. Lorsque son scooter a été percuté par une camionnette, quelques semaines avant avant sa mort, le destin a semblé lui offrir dans sa cruauté une échappatoire.
L’excuse idéale, la raison tangible, presque rassurante pour justifier une pause, un retrait, un silence. Les médias ont parlé de l’accident, les fans se sont inquiétés mais personne n’a imaginé que derrière cette histoire, il y avait un combat bien plus grave, bien plus profond. Shelmi l’a dit avec un mélange de peine et de lucidité.
C’était une bonne excuse pour détourner l’attention, une manière de ne pas révéler ce qu’il vivait réellement. Et pendant ce temps, dans l’ombre discrète des chambres d’hôpital, Béber menait une lutte qui n’avait rien d’un accident. Une lutte lente, longue, épuisante. Une lutte qu’il a partagé uniquement avec deux personnes.
Shelmy, son ami, son frère de cœur et Astrid, son épouse, sa confidente, le pilier silencieux de ces derniers jours. C’est elle aujourd’hui qui porte la parole de leur secret commun. Et ces mots ont la force douce de ceux qui ont aimé sans condition. Dans un message bouleversant posté sur Instagram, elle confie : “Cela faisait plus de 3 ans que l’on se battait secrètement contre la maladie.
” Je dis “On, car toi et moi, on a toujours tout fait à deux.” Ces phrases racontent tout. L’union, la peur, le courage, la tendresse, la solidarité invisible que seuls les couples éprouvés connaissent de vraiment. Elle raconte aussi la raison profonde du silence. Tu ne voulais pas que les gens te regardent avec pitié ou empathie.
Béber refusait ces regards là, pas par orgueil, mais par amour. Il voulait rester celui que l’on applaudit, pas celui que l’on plaint. Celui que l’on admire, pas celui que l’on protège. Celui qui donne de la force, pas celui qui en demande. Et dans un monde où les artistes sont parfois dévorés par le regard du public, cette pudeur presque acharnée révèle une noblesse rare.
Astrid raconte aussi comment ils ont affronté ce combat à deux. Ce passage est l’un des plus forts, l’un des plus graves. On s’est battu comme des lions en silence, chacun redonnant la force à l’autre quand il flanchait. On imagine ces jours où l’un craquait, où l’autre tenait bon, où la souffrance changeait de camp comme une marée incontrôlable.
On imagine les nuits longues, les conversations murmurées, les gestes simples qui disent plus que les mots et au cœur de tout cela, une vérité étonnante, presque lumineuse. Ne pas perdre ses cheveux a été pour eux un luxe, une bénédiction improbable. Ce détail, si petit en apparence a été pour eux un symbole puissant.
Grâce à sa coiffure intacte, grâce à cette banane qu’il portait depuis toujours en hommage à James Dean, il pouvait continuer à sortir, à se promener incognito, à vivre des instants de normalité sans attirer l’attention. C’était une façon pour lui d’échapper à la maladie quelques heures, de redevenir invisible, de respirer. Et c’est peut-être là l’un des paradoxes les plus émouvants de son histoire.
Sa plus grande victoire durant ses années de lutte, ce n’était pas un résultat médical ou une rémission. C’était la possibilité d’être encore lui-même, ne serait-ce qu’en apparence, ne serait ce que dans le miroir. Ce camouflage involontaire lui a permis de continuer à habiter son personnage public sans le dénaturer.
Il pouvait sourire, apparaître en photo, donner une interview de temps en temps sans que personne ne voit l’ombre qui grandissait derrière ses yeux. Et cette illusion lui donnait la force de tenir parce qu’au fond, Béber n’était pas dans le déni. Il savait que la bataille ne serait probablement pas gagnée. Il savait que chaque hospitalisation, chaque examen, chaque nouveau diagnostic réduisait un peu plus le champ des possibles.
Mais tant qu’il pouvait préserver un fragment de lui-même, tant qu’il pouvait honorer l’image qu’il avait construite, il avançait. Ce choix du silence, ce refus d’être vu comme un malade n’était pas un rejet du public. Au contraire, il était l’expression la plus pure de son amour pour eux.
Il voulaient leur épargner la douleur. Il voulit que leur souvenir de lui reste intacts. Le sourire, la voix, la banane impeccable. Il voulait qu’il se rappelle l’énergie, la chaleur, la joie, pas la fatigue, pas les hématomes, pas les nuits sans sommeil. Alors, il a gardé pour lui la vérité comme une dernière preuve de respect.
Mais dans ce silence, il y avait aussi une forme de transformation intérieure, une maturation, presque une renaissance. Car lorsqu’on se bat contre une maladie aussi brutale, on apprend à regarder la vie autrement. On apprend à mesurer chaque instant, à écouter les silences, à choisir les priorités. Ceux qui l’ont approché dans ces dernières mois racontent qu’il avait changé, qu’il était devenu plus doux, plus contemplatif, plus sincère encore, comme si la maladie l’avait ramené à l’essentiel, comme si elle avait effacé les artifices pour ne laisser que
l’homme. Béber n’était pas seulement en train de se battre contre un cancer. Il était en train de se réconcilier avec son histoire, avec ses peurs, avec sa propre vulnérabilité. Il avait compris que la vie n’est pas faite pour être maîtrisée, mais pour être accueilli, même dans ses épreuves. Ce qui surprend ceux qui l’ont côtoyé, c’est cette paix étrange qui semblait l’accompagner dans les dernières semaines.
Une forme d’acceptation lucide, pas une résignation, mais une sérénité. Astrid, dans son message, laisse entendre cela. Leur combat n’a pas été seulement une lutte, mais aussi une école d’humilité, de patience et d’amour. Chacun redonnant la force à l’autre quand il flanchait, écrivait-elle. Cette phrase dit tout.
Elle dit le couple, la résilience, la tendresse, la vérité brute de deux êtres qui avancent ensemble vers un horizon qu’ils ne peuvent maîtriser. Et lorsque les proches parlent aujourd’hui de cette période, ils évoquent une forme de rédemption intérieure. Béber, sous son image de rock, avait toujours eu une sensibilité immense.
La maladie a révélé cette sensibilité au grand jour, mais seulement pour ceux qui avaient accès à son intimité. Pour les autres, il continuait de se montrer fort, lumineux, fidèle à lui-même. Ce long mensonge bienveillant, ce secret gardé comme un trésor n’était pas une fuite. C’était un choix, un choix de dignité, un choix d’amour, un choix profondément humain dans lequel il y avait plus de courage que dans tous les discours.
Et maintenant que tout est dit, que les silences ont été levés et que la vérité a enfin trouvé sa place, il reste dans l’air comme un parfum. mêlé de douceur et de chagrin. Car l’histoire de Béber n’est pas seulement celle d’un combat perdu, ni même celle d’un artiste parti trop tôt.
C’est l’histoire d’un homme qui aura aimé jusqu’au bout, qui aura protégé les siens, qui aura choisi la pudeur plutôt que le tumulte, le courage plutôt que le bruit, la dignité plutôt que la compassion forcée. Et dans ce choix, il nous laisse un héritage précieux, une leçon qui raisonne bien au-delà de la musique, bien au-delà des salles de concert.
Peut-être que ce que Béber nous enseigne, c’est que l’on ne maîtrise pas toujours ce que la vie nous impose, mais que l’on peut choisir la manière dont on y répond. Il nous montre que la force n’est pas dans le fait d’exposer ses blessures au monde entier, mais parfois dans cette volonté silencieuse de les porter avec grâce.
Il nous rappelle que derrière chaque visage public se cache un être humain avec ses failles, ses peurs, ses fragilités et que ces fragilités ne diminuent en rien la beauté d’un parcours. Au contraire, elles la rendent plus vraies, plus profonde, plus universelle. Et puis il y a cette idée douce et poignante à la fois, celle de continuer à vivre dans le cœur des autres, dans les souvenirs d’un concert, dans le sourire d’une chanson froidonnée, dans l’éclat d’une photographie jaunie.
Béber laisse derrière lui bien plus qu’une œuvre. Il laisse une énergie, une présence, une vibration qui continue d’exister chaque fois que son nom est prononcé. Il laisse un exemple. celui d’un homme qui, même face à l’inévitable a tenu à rester fidèle à lui-même. Pour Astrid, pour Shelmy, pour sa famille, cette fidélité est devenue une lumière, une manière de transformer la douleur en tendresse, l’absence en mémoire, la fin en continuité.
Ils disent que dans les derniers jours, malgré la fatigue, malgré les peurs, malgré les nuits trop longues, il y avait en lui quelque chose de paisible, comme une réconciliation silencieuse avec le monde. Comme si après tant d’années passées à donner, il acceptait enfin de lâcher prise, de s’en remettre au temps, au hasard, à ce qui dépasse les hommes.
Alors, peut-être que la plus belle manière de lui rendre hommage aujourd’hui, ce n’est pas d’être triste, mais de se souvenir, de se souvenir de sa voix, de son rire. de sa banane impecable, de son énergie, de son respect pour son public, de se souvenir de l’homme derrière la légende, de laisser vivre ce qu’il a laissé en nous.
Et vous qui avez suivi cette histoire, qui avez aimé ces chansons, qui avez vibré à ses refrains, que garderez-vous de Béber ? Quelle image, quel souvenir ? Quelle émotion restera gravée en vous ? Vous pouvez nous le dire, le partager ? laisser une trace, un mot, une pensée. Si cette vidéo vous a touché, si vous souhaitez continuer à découvrir des histoires humaines, profonde, sincère comme celle-ci, n’hésitez pas à liker, à vous abonner ou à laisser un commentaire.
Ce simple geste nous permet de poursuivre cette aventure et d’honorer ensemble la mémoire de ceux qui ont marqué nos vies. Parce qu’au fond, rien ne disparaît vraiment tant que l’on se souvient. Et Béber lui restera vivant tant que nous continuerons à faire raisonner son nom, sa musique et sa lumière.
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