Il y a des moments dans la vie où tout s’écroule en un claquement de doigts, où l’on a l’impression que le sol s’ouvre sous nos pieds, sans que l’on ait eu le temps de comprendre. C’est ce que je ressens aujourd’hui, ce que je vis depuis quelques jours, depuis que tout a basculé entre Thibault et moi. Je prends la parole, non pas pour faire pleurer, ni pour me justifier, mais simplement pour dire la vérité. Parce que sur les réseaux, on raconte tout et n’importe quoi, et il est temps que les choses soient claires.

Thibault ne m’a jamais trompée. Jamais. Il n’y a pas eu d’autres filles, pas de mensonges, pas de trahison cachée derrière un sourire ou un message supprimé. Tout le long de notre relation, il m’a respectée, vraiment. Il a toujours été présent, attentionné, et même dans les moments difficiles, je n’ai jamais douté de sa loyauté. C’est important que les gens le sachent, car la douleur que je ressens aujourd’hui n’a rien à voir avec la trahison. Elle vient d’ailleurs, d’un vide que je n’arrive pas à combler.

Thibault m’a quittée simplement parce qu’il ne m’aime plus. Et ça, c’est sans doute ce qu’il y a de plus dur à entendre, de plus dur à accepter. Parce que quand quelqu’un s’éloigne sans colère, sans cris, sans drame, juste parce que son cœur s’est éteint, il n’y a rien contre quoi se battre. On ne peut pas forcer quelqu’un à rester quand l’amour n’est plus là. J’ai essayé, pourtant. J’ai voulu me battre pour nous, pour ce qu’on avait construit, pour tous ces souvenirs qui me collent encore à la peau.

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Je suis allée le supplier, oui. J’ai pleuré, j’ai crié, j’ai voulu qu’on se donne une chance, qu’on parte loin, qu’on retrouve ce qu’on avait perdu. Je lui ai proposé de tout recommencer, de s’évader, de partir six mois ensemble si c’était nécessaire, juste pour nous retrouver, pour réapprendre à s’aimer. Mais il m’a regardée avec cette douceur triste, celle qu’ont les gens quand ils savent que tout est fini. Il n’a pas voulu me faire de mal, il ne m’a pas blessée par des mots. Il m’a juste dit qu’il ne pouvait plus continuer à mentir, ni à lui-même, ni à moi.

Et là, tout s’est enchaîné à une vitesse folle. En une semaine, à peine, tout ce que nous avions construit ensemble a volé en éclats. Il m’a quittée, il a mis la maison en vente, il en a trouvé une autre, et il est parti. Il ne vit plus ici. Le silence de la maison est assourdissant. Les murs résonnent encore de sa voix, de nos rires, de ces instants banals mais si précieux qu’on ne remarque jamais quand on les vit. Et maintenant, chaque pièce est vide, chaque recoin me rappelle ce qu’on était.

Je me suis pris un mur. Un mur immense, brutal, que je n’avais pas vu venir. Je croyais notre amour solide, assez fort pour surmonter tout ça. Je croyais qu’on aurait encore le temps de réparer, de comprendre, de reconstruire. Mais la vérité, c’est que parfois, même quand on veut tout donner, ça ne suffit pas. Quand l’autre n’aime plus, il n’y a plus rien à sauver. C’est comme essayer de retenir l’eau entre ses doigts. Plus on serre fort, plus elle s’échappe.

Depuis qu’il est parti, je pleure beaucoup. Pas seulement parce qu’il n’est plus là, mais parce que j’ai perdu une partie de moi avec lui. J’ai perdu cette sécurité, cette habitude d’avoir quelqu’un à mes côtés, ce regard complice du matin. Je revis sans cesse nos moments passés, comme un film qui tourne en boucle dans ma tête. Et à chaque fois, la même douleur, la même question : à quel moment tout a changé ?

Pourtant, au fond de moi, je ne lui en veux pas. Comment en vouloir à quelqu’un de ne plus aimer ? L’amour, ça ne se commande pas, ça ne se fabrique pas. C’est là, puis un jour, ça ne l’est plus. Je crois que ce qui me fait le plus mal, c’est de me dire que moi, je l’aime encore. Que je donnerais tout pour un seul jour de plus, un seul matin à deux, une seule chance de lui dire à quel point il compte encore pour moi.

Mais il faut avancer, je le sais. Même si tout en moi hurle le contraire. Il faut apprendre à vivre avec ce vide, à respirer sans lui, à reconstruire quelque chose à partir de rien. Ce n’est pas facile, ça ne le sera pas demain, ni la semaine prochaine. Mais je veux croire que ce que j’ai vécu n’était pas inutile. Que même si l’amour s’est éteint, il m’a rendue plus forte, plus vraie, plus consciente de ce que je veux.

Aujourd’hui, je parle pour tourner une page. Pas pour chercher la pitié, ni pour raviver la douleur. Juste pour dire que j’ai aimé sincèrement, que j’ai tout donné, et que même si ça se termine ainsi, je ne regrette rien. L’amour, c’est aussi ça : accepter que tout a une fin, et remercier l’autre pour ce qu’il nous a apporté.

Parce qu’un jour, peut-être, je sourirai à nouveau en pensant à lui. Pas avec tristesse, mais avec tendresse. Parce qu’avant de partir, il m’a appris quelque chose d’essentiel : aimer, c’est aussi savoir laisser partir.