La vingtième saison de L’Amour est dans le Pré n’a pas encore débuté officiellement que déjà, les premiers extraits disponibles en avant-première sur M6+ attisent la curiosité des téléspectateurs. Les images, diffusées en amont de l’épisode prévu pour le 17 novembre 2025, laissent présager une aventure pleine d’émotions, de rebondissements, et surtout de moments d’humanité comme seule l’émission sait en offrir depuis deux décennies. Parmi les couples qui retiennent particulièrement l’attention, Gill et Isabelle se distinguent par leur sincérité, leur douceur et cette manière presque instinctive qu’ils ont de se raccorder l’un à l’autre, même dans les moments difficiles. Envoyés à La Réunion par la production pour vivre une parenthèse enchantée, ils s’apprêtent pourtant à affronter leurs premières véritables épreuves.

Dès leur arrivée, tout semblait pourtant réuni pour offrir à Gill et Isabelle un séjour idyllique. Le décor, somptueux, évoquait ces cartes postales qui font rêver : mer turquoise, horizon dégagé, végétation luxuriante et soleil éclatant. Ce voyage constituait pour eux l’occasion parfaite de s’évader de leur quotidien agricole, de se rapprocher et de consolider ce lien encore fragile mais prometteur. Loin des tracteurs, des étables et des rythmes contraignants de la ferme, ils pouvaient enfin se consacrer entièrement l’un à l’autre, se laisser toucher, surprendre, émouvoir par la simplicité du partage. Mais derrière les sourires, les paysages grandioses et les promesses de douceur, l’aventure réservait quelques turbulences.

Je n'ai plus rien à cacher..." : Une scène importante avec Gilles dans  L'amour est dans le pré n'a pas été gardée au montage, il raconte -  Purepeople

L’un des moments les plus marquants de cette escapade réside dans leur sortie en catamaran. L’image d’Isabelle, rayonnante, cheveux au vent, debout à la manière d’une Kate Winslet au sommet du Titanic, contrastait fortement avec celle de Gill, visiblement mal à l’aise. Si la mer était d’un calme apparent, elle ne pardonnait rien à celui qui n’avait pas le pied marin. Très vite, le malaise s’est installé chez l’agriculteur. Le roulis l’a saisi, la nausée l’a gagné, et son sourire habituel a laissé place à une crispation contenue. Ce moment, qui aurait dû constituer un souvenir romantique, s’est transformé en véritable épreuve pour lui.

Face caméra, Gill a confié ses craintes sans fard : « Là, ça n’allait plus du tout. J’avais peur de basculer. » Malgré la fatigue et le tournis, il a néanmoins essayé de faire bonne figure, de montrer à Isabelle qu’il tenait à profiter du moment, qu’il voulait être présent pour elle. Et cette attitude n’a pas échappé à sa prétendante. Touchée par ses efforts, elle lui a proposé de se replier à l’intérieur du bateau, lançant dans un sourire : « Rends dans la cabine, va ! » Un humour léger, presque tendre, qui révélait à quel point elle l’observait avec bienveillance.

« Je sens qu’il n’est pas très à l’aise, mais mine de rien, pour me faire plaisir, il me suit », a confié Isabelle, toujours face caméra. Cette phrase résume sans doute l’un des aspects les plus forts de leur relation : cette capacité à se rejoindre malgré les décalages, cette volonté sincère de faire un pas vers l’autre, même lorsque les circonstances sont défavorables. « C’est ce que j’aime chez Gill. Il est tout le temps partant pour tout. C’est génial ce qu’on vit tous les deux. »

Mais les épreuves ne s’arrêtent pas là. Le lendemain, alors qu’ils s’apprêtent à vivre une nouvelle expérience inoubliable – l’observation d’un lever de soleil sur le piton de la Fournaise – un autre obstacle se dresse sur leur route. Les virages abrupts et répétitifs de la route de montagne mettent à nouveau Gill en difficulté. Le mal de voiture, cette fois, prend le relais du mal de mer. Comme la veille, l’agriculteur tente de garder contenance, mais Isabelle perçoit immédiatement qu’il lutte pour rester présent sans se laisser submerger. Ce deuxième épisode de malaise vient ébranler momentanément la dynamique du couple, comme un rappel que l’amour, même naissant, doit parfois se frayer un chemin à travers des imperfections et des moments un peu chaotiques.

Pourtant, ce qui rend leur histoire si touchante, c’est la façon dont ils gardent le sourire malgré les aléas. Ils ne dramatisent pas, ne s’éloignent pas l’un de l’autre, n’interprètent pas ces incidents comme des signes de désaccord ou d’incompatibilité. Au contraire, ils choisissent d’y voir des expériences à surmonter ensemble, des petits défis qui, au fond, renforcent leur complicité. Et cette résilience douce, presque évidente chez eux, les éloigne encore davantage des turbulences qui frappent d’autres couples de la saison, où malentendus, blocages et déceptions se multiplient.

Ainsi, même si Gill et Isabelle traversent leur première série de désagréments, ils avancent côte à côte, authentiques, sincères et ouverts. Cette parenthèse réunionnaise, pourtant semée d’embûches, pourrait bien devenir le socle d’une relation solide, construite non pas sur la perfection, mais sur la capacité à s’accepter tels qu’ils sont, avec leurs forces et leurs fragilités. Et c’est peut-être cela, la véritable promesse de cette vingtième saison : montrer que l’amour se révèle souvent dans les détails, les maladresses, les petits incidents, et dans la manière dont deux êtres choisissent, malgré tout, de continuer à se choisir.