Ils avaient tenté de s’introduire chez Jane Birkin quelques heures après son dernier souffle, la justice vient de rendre son verdict

Le 16 juillet 2023, la chanteuse Jane Birkin rendait son dernier souffle à l’âge de 76 ans. Mais quelques heures après l’annonce de sa disparition, deux individus avaient tenté de cambrioler son domicile parisien. Ce mardi 7 octobre 2025, ces derniers ont comparu devant le tribunal correctionnel de Paris pour être jugés quant à cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre…

Le 16 juillet 2023, le monde entier apprenait la disparition de la chanteuse Jane Birkin. Dans la soirée quelques heures après l’annonce de son décès, des malfrats avaient tenté de cambrioler son domicile, niché dans le VIème arrondissement de Paris. Après une premier tentative d’effraction aux alentours de 4 heures du matin, ces derniers avaient réussi à forcer l’un des volets de la chambre de de l’icône. 

Toutefois, la fenêtre leur avait résisté les empêchant ainsi des pénétrer à l’intérieur de la pièce. La nuit suivante, une seconde équipe, à l’aide d’un pied de biche, avaient forcé la porte de l’appartement de Jane Birkin, avant de prendre la fuite. Et pour cause, l’une des amies de la star, était restée sur place pour dissuader d’éventuels nouveaux cambrioleurs. 

Ce mardi 7 octobre 2025 comme l’a rapporté le Parisien, le tribunal correctionnel de Paris a condamné les deux hommes, suspectés d’avoir orchestré ce cambriolage manqué, à douze mois de prison ferme. Pour rappel, initialement, cinq suspects avaient été interpellés au début des investigations. Les plus jeunes auraient été approchées via Snapchat avant d’être dirigés par des commanditaires, qui ont l’habitude de s’attaquer aux célébrités. Toutefois, les deux condamnés, Sabioba et Aboulaye, ont livré une toute autre version des faits. 

“Cette nuit-là, nous étions avec mon ami. Nous avons pris une voiture du quartier pour aller faire un tour dans la ville avec deux filles. On prenait du protoxyde d’azote. Je suis passé pour voir mon frère. Ce n’est pas moi, je n’ai jamais déglingué de volet“, a assuré l’un des prévenus, qui était à l’époque en arrêt maladie. “Je travaillais comme préparateur de commandes mais j’ai eu un accident de voiture. C’est une période de ma vie où j’allais mal. J’ai grandi dans un quartier difficile. J’ai été placé en foyer et finalement j’ai fait les mauvais choix et j’ai été influencé par les mauvaises personnes“. 

© BestImage, CELINE BONNARDE / BESTIMAGE

Cambriolage de Jane Birkin : l’un des cambrioleurs entaché par d’autres affaires judiciaires
Une tirade qui ne semble pas avoir ému le procureur qui le croit bel et bien coupable des faits qui lui étaient à ce jour reprochés. Me César Lauwerie, l’avocat de la défense, qui a plaidé la relaxe, en affirmant qu’aucune preuve ne prouvait que son client était lié au cambriolage, a assuré que les intéressés auraient décidé de commettre ce délit après avoir eu vent de la renommée des “fameux sacs à main Birkin de chez Hermès qui valent des dizaines de milliers d’euros”. “Je pense que c’est ce qui a poussé les auteurs à agir“, a souligné l’homme de loi. Toujours d’après Le Parisien, la salle d’audience où a été prononcé leur jugement aurait été particulièrement vide ce matin…Les écrans ont notamment retransmis les images du dénommé Sabioba, qui a comparu seul, en visioconférence depuis la maison d’arrêt de Villepinte (Seine-Saint) Denis. Pour rappel, il purge une peine de quatre ans pour des faits d’association de malfaiteurs, liés à la tentative de séquestration à Neuilly-sur-Seine, avec l’ex-star du PSG, Julian Draxler. Abdoulaye, son acolyte, lui a brillé par son absence aujourd’hui.

Ayant tous deux grandi au quartier de La Chapelle, dans le 18ème arrondissement de Paris, les deux hommes sont bien connus des services de police, pour d’innombrables affaires de cambriolage. En parallèle à ces deux dossiers, Sabioba est dans le viseur de la justice pour d’autres affaires de séquestrations visant d’autres personnalités publiques à l’instar de la chanteuse Vitaa, qui fut victime d’un terrible home-jacking à son domicile à Rueil-Malmaison, en 2023. Raison pour laquelle il a été renvoyé devant la cour d’assises, pour le moment, son jugement n’a pas encore été prononcé.

“Cet homme condamné dans les faits concernant le présentateur de télévision, Bruno Guillon, est d’ailleurs le seul homejacker incarcéré à la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais)“, a rapporté une source proche du dossier, selon le Parisien. D’après les enquêteurs, il aurait été à la tête avec d’autres comparses d’une organisation criminelle dirigée depuis la prison par un malfaiteur bien connu des autorités…

Le 16 juillet 2023, le monde entier apprenait la disparition de la chanteuse Jane Birkin. Dans la soirée quelques heures après l’annonce de son décès, des malfrats avaient tenté de cambrioler son domicile, niché dans le VIème arrondissement de Paris. Après une premier tentative d’effraction aux alentours de 4 heures du matin, ces derniers avaient réussi à forcer l’un des volets de la chambre de de l’icône. 

Toutefois, la fenêtre leur avait résisté les empêchant ainsi des pénétrer à l’intérieur de la pièce. La nuit suivante, une seconde équipe, à l’aide d’un pied de biche, avaient forcé la porte de l’appartement de Jane Birkin, avant de prendre la fuite. Et pour cause, l’une des amies de la star, était restée sur place pour dissuader d’éventuels nouveaux cambrioleurs. 

Ce mardi 7 octobre 2025 comme l’a rapporté le Parisien, le tribunal correctionnel de Paris a condamné les deux hommes, suspectés d’avoir orchestré ce cambriolage manqué, à douze mois de prison ferme. Pour rappel, initialement, cinq suspects avaient été interpellés au début des investigations. Les plus jeunes auraient été approchées via Snapchat avant d’être dirigés par des commanditaires, qui ont l’habitude de s’attaquer aux célébrités. Toutefois, les deux condamnés, Sabioba et Aboulaye, ont livré une toute autre version des faits. 

“Cette nuit-là, nous étions avec mon ami. Nous avons pris une voiture du quartier pour aller faire un tour dans la ville avec deux filles. On prenait du protoxyde d’azote. Je suis passé pour voir mon frère. Ce n’est pas moi, je n’ai jamais déglingué de volet“, a assuré l’un des prévenus, qui était à l’époque en arrêt maladie. “Je travaillais comme préparateur de commandes mais j’ai eu un accident de voiture. C’est une période de ma vie où j’allais mal. J’ai grandi dans un quartier difficile. J’ai été placé en foyer et finalement j’ai fait les mauvais choix et j’ai été influencé par les mauvaises personnes“. 

© BestImage, CELINE BONNARDE / BESTIMAGE
Cambriolage de Jane Birkin : l’un des cambrioleurs entaché par d’autres affaires judiciaires
Une tirade qui ne semble pas avoir ému le procureur qui le croit bel et bien coupable des faits qui lui étaient à ce jour reprochés. Me César Lauwerie, l’avocat de la défense, qui a plaidé la relaxe, en affirmant qu’aucune preuve ne prouvait que son client était lié au cambriolage, a assuré que les intéressés auraient décidé de commettre ce délit après avoir eu vent de la renommée des “fameux sacs à main Birkin de chez Hermès qui valent des dizaines de milliers d’euros”. “Je pense que c’est ce qui a poussé les auteurs à agir“, a souligné l’homme de loi. Toujours d’après Le Parisien, la salle d’audience où a été prononcé leur jugement aurait été particulièrement vide ce matin…Les écrans ont notamment retransmis les images du dénommé Sabioba, qui a comparu seul, en visioconférence depuis la maison d’arrêt de Villepinte (Seine-Saint) Denis. Pour rappel, il purge une peine de quatre ans pour des faits d’association de malfaiteurs, liés à la tentative de séquestration à Neuilly-sur-Seine, avec l’ex-star du PSG, Julian Draxler. Abdoulaye, son acolyte, lui a brillé par son absence aujourd’hui.

Ayant tous deux grandi au quartier de La Chapelle, dans le 18ème arrondissement de Paris, les deux hommes sont bien connus des services de police, pour d’innombrables affaires de cambriolage. En parallèle à ces deux dossiers, Sabioba est dans le viseur de la justice pour d’autres affaires de séquestrations visant d’autres personnalités publiques à l’instar de la chanteuse Vitaa, qui fut victime d’un terrible home-jacking à son domicile à Rueil-Malmaison, en 2023. Raison pour laquelle il a été renvoyé devant la cour d’assises, pour le moment, son jugement n’a pas encore été prononcé.

“Cet homme condamné dans les faits concernant le présentateur de télévision, Bruno Guillon, est d’ailleurs le seul homejacker incarcéré à la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais)“, a rapporté une source proche du dossier, selon le Parisien. D’après les enquêteurs, il aurait été à la tête avec d’autres comparses d’une organisation criminelle dirigée depuis la prison par un malfaiteur bien connu des autorités…

Jane Birkin : son dernier appartement, rue d’Assas, et les lieux de son enfance

Jane Birkin, de son enfance à sa dernière adresse

Il y a presque deux ans, Jane Birkin nous quittait. Retour sur les propriétés qui ont marqué le cœur de l’icône, l’Anglaise chérie des Français.
Son dernier appartement, rue d’Assas à Paris
Jane Birkin nous quittait le 16 juillet 2023, déclenchant une salve d’hommages parmi les acteurs et actrices du cinéma français, allant d’Alain Delon à Brigitte Bardot. Sa dernière demeure, située au 50 rue d’Assas à Paris, est rapidement assaillie par les curieux et les paparazzi. L’appartement tente même d’être cambriolé seulement quelques jours après son décès, dans la nuit du 18 au 19 juillet. Nous sommes à quelques encablures du jardin du Luxembourg et de Saint-Germain-des-Prés qu’elle a quadrillé avec Serge Gainsbourg. C’est donc dans le VIème arrondissement, un quartier cher à la l’icône des sixties, que Jane Birkin vit pendant les dernières années de sa vie. Dans un entretien accordé au magazine Vogue en 2022, elle partage ses adresses préférées près de chez elle : le restaurant japonais Yen rue Saint-Benoît réputé pour ses excellents sushis, l’italien Marco Polo, une institution du quartier, et Les Arènes dans le Vème — « le café où je prends mon croissant et mon café tous les matins » confie t-elle. Le reportage Jane Birkin : le récit des derniers jours paru dans Paris Match le 26 juillet 2023 nous apprend que l’appartement de la rue d’Assas dispose d’un « petit bout de jardin » qui permet à l’actrice de profiter d’un coin de verdure en plein Paris.

Jane Birkin pose dans la cuisine de sa maison, d’inspiration rustique, sous l’objectif du photographe Richard Melloul en septembre 1991.

© Richard Melloul Productions / Getty Images

Une enfance au Royaume-Uni, entre Londres et l’île de Wight
Fille de David Birkin, lieutenant commandant dans la Royal Navy, et de l’actrice Judy Campbell, Jane Birkin naît à Londres en décembre 1946. Elle grandit dans le quartier de Marylebone au cœur de la ville et, avec sa famille, se rend chaque été sur l’île de Wight. Ses parents y possèdent un petit cottage typiquement anglais — on y accède en prenant le train de Londres jusqu’à Southampton avant de monter à bord d’un ferry. C’est également sur cette île que Jane Birkin est scolarisée une partie de son adolescence, entre les murs d’un internat qui semble lui laisser de mauvais souvenirs. « Dans cet internat, vous n’avez plus de nom : on vous donne un numéro. Moi, j’étais le 99. C’était comme à l’armée », explique-t-elle dans les colonnes de Télérama en 1992. L’école existe encore aujourd’hui sous le nom de Ryde School with Upper Chine.

Les anciennes maisons de Jane Birkin à Paris

Outre le Royaume-Uni, qui lui était cher, Jane Birkin a vécu dans différents quartiers de Paris, seule ou avec Serge Gainsbourg.
Rue de Verneuil, une maison devenue Légendaire
Jane Birkin et Serge Gainsbourg vivent un temps au 5 bis rue de Verneuil — la demeure est devenue un musée baptisé Maison Gainsbourg. À l’intérieur, rien n’a bougé, pas même le bouquet de lavande séchée sur la table basse ni le cendrier rempli de mégots à côté du paquet de Gitanes. Les murs sont sombres, décorés d’affiches de films, des disques jonchent une console, deux pianos se donnent la réplique. Le Steinway, seulement Serge Gainsbourg en jouait dit Charlotte Gainsbourg dans le casque audio lors de la visite : « moi, je jouais sur le piano droit. » Cette antre nocturne était le repaire de soirées tardives. On apprend que Serge Gainsbourg se levait rarement avant 13h, qu’il rentrait de boîte de nuit avec Jane Birkin juste à temps pour amener les filles à l’école. « C’était un solitaire qui n’aimait pas être seul », résume-t-elle. Dans la cuisine, un frigo transparent où subsistent les canettes de bière de Gainsbourg, des bocaux où semblent reposer des fruits secs depuis des années, des restes de nourriture sous cloche et un savon près de l’évier, noirci par le temps.

Photo: Alain Dejean/Sygma via Getty ImagesSerge Gainsbourg et sa compagne, la chanteuse et actrice britannique Jane Birkin, chez eux à Paris, rue de Verneuil.

Chaque détail compte, de la vieille télévision aux bouteilles de vin poussiéreuses, en passant par le paquet de chapelure et le sel La Baleine avec sa typographie rétro. En sortant de la cuisine, l’escalier mène à l’étage. Il suffit de suivre la moquette à motifs nénuphar et de s’engouffrer dans le couloir pour découvrir, dans un premier temps, la garde-robe de Serge Gainsbourg, encastrée dans le mur. « Il n’avait besoin de rien » nous souffle Charlotte tandis qu’on observe les cinq paires de chaussures, indétrônables Zizi de chez Repetto usées jusqu’à la corde, que Gainsbourg porte sans chaussette par les jours de grand froid comme aux sports d’hiver, apprend t-on… La visite se poursuit vers la chambre des poupées, là où Jane était « autorisée à mettre son bordel » se remémore Charlotte. Après sa séparation avec Serge, la chambre devient la chambre des poupées.
Influences british rue de La Tour dans l’ouest parisien
Si l’on connaît parfaitement l’intérieur de l’antre nocturne où Jane Birkin vécut avec Serge Gainsbourg, sa maisonnette de la rue de la Tour a rarement été dévoilée. Elle est visible dans le film documentaire réalisé par Agnès Varda, Jane B. par Agnès V. (1988). Avec ses pièces ornées de papier peint à motifs colorés, ses lourds rideaux de brocart et son bric-à-brac de bibelots en tous genres, l’espace est un amoncellement de souvenirs qui ressemble à sa propriétaire. Certains objets comme les dessous de plat en barbotine ou les sculptures de bouledogue anglais rappellent l’ADN de la maîtresse des lieux, qui a fait de son intérieur un véritable cabinet de curiosités. Prolongée par une verrière, la cuisine n’est pas sans rappeler les maisons de campagne d’outre-Manche. « Il paraît qu’on fait un acte décisif quand on a une maison à soi » disait-elle à la cinéaste dans l’une des séquences.

© Derek Hudson/Getty ImagesC’est un méli-mélo de souvenirs que l’on peut voir derrière Jane Birkin, à l’étage de sa maison.

© Derek Hudson/Getty ImagesJane Birkin pose pieds nus sur un canapé recouvert d’un tapis oriental tissé avec son bouledogue anglais à ses côtés dans le salon de son ancienne maison dans le 16e arrondissement. « Il paraît qu’on fait un acte décisif quand on a une maison à soi » disait-elle.

© Derek Hudson/Getty ImagesLes murs de la cuisine, comme le reste de la maison, sont tapissé d’un tissu à motifs. « J’ai voulu une maison comme chez moi, en Angleterre. Une maison chaude et cosy » disait Jane Birkin à Agnès Varda.

© Derek Hudson/Getty ImagesLa cuisine de Jane Birkin est une continuation du salon, elle a abattu un mur pour gagner de la place.

Derek Hudson/Getty ImagesPARIS, FRANCE – 01/01/2001: Jane Mallory Birkin, OBE (born 14.12.1946) poses barefoot on a sofa covered with an oriental woven carpet with her British Bulldog Dora by her side in the salon of her former home in the Rue Jacob, Paris, 16th arrondissement. (Photo by Derek Hudson/Getty Images)

Jane Birkin explique comment elle a décoré cette maison, en parant les murs de tissus et en choisissant exclusivement du mobilier d’époque — « J’ai voulu une maison comme chez moi, en Angleterre. Une maison chaude et cosy. » Sur la table, un courrier à son nom mentionne l’adresse de cette maison située dans l’ouest parisien. En maîtresse de maison, elle débute la visite par le petit salon pour lequel elle a acheté des meubles anciens et « un vieux parquet ». « Je ne sais pas pourquoi mais je le trouve loupé ce salon », sourit Jane Birkin en enfilant un chandail. Derrière elle, les murs sont tapissés de tissu. La cuisine se présente comme une continuation du salon : « Ici c’est la cuisine et vraiment, ça c’est mon truc » assène Jane, invitant Agnès Varda à entrer dans la pièce. Elle explique avoir voulu créer une grande pièce et avoir abattu un mur pour y installer une vaste table de salle à manger en bois.