✨Candidat emblématique de l’amour est dans le Pré, Mathieu s’est fait connaître il y a deux ans dans l’émission. Atteint d’une maladie génétique grave, il s’est inscrit dans l’optique de trouver l’amour et de profiter de la vie pleinement.

✨Son coup de foudre pour Alexandre avait marqué les téléspectateurs. Très amoureux, Alexandre est alors venu emménager chez lui après l’émission et un an après les deux se sont dit oui pour la vie.

✨Mais la mariage n’aura finalement pas duré….même si Mathieu dit qu’il l’aimera toujours, ils ont pourtant décidé de mettre fin à leur relation. En effet, Alexandre ne se retrouvait plus dans le rythme de vie effréné de Mathieu. Très engagé dans la lutte contre l’homophobie, Mathieu dévoue désormais tout son temps à des associations.

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✨Ce n’est pas tout. Même si cette rupture est difficile à surmonter pour lui il n’en a pas abandonné pour autant son projet de devenir papa grâce à une GPA. Et c’est en Colombie qu’il a décidé de concrétisé ce rêve, pays dans lequel la gestation pour autrui est légalisé.

Dans ce témoignage poignant, un homme se livre avec une sincérité désarmante sur son parcours vers la parentalité par gestation pour autrui (GPA), son combat contre la maladie, sa rupture avec Alexandre, et la reconstruction qu’il entame, porté par l’espoir de donner la vie. Ce projet de GPA, entamé à deux, est devenu un chemin personnel, intime et semé d’embûches, mais aussi d’une grande détermination. Il ne s’agit pas simplement d’un désir d’enfant, mais d’un acte d’amour, d’un projet profondément humain face à la précarité de la vie.

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Ce projet, il le poursuit malgré la séparation, malgré la maladie génétique qui complique les choses. Il fait face aux critiques, aux jugements parfois violents sur les réseaux sociaux, à ceux qui questionnent sa légitimité à devenir père en étant malade ou en étant un homme seul. Il y répond avec lucidité et force : personne ne connaît l’avenir, personne ne peut prédire une mort ou une maladie, pas plus qu’un accident.

 

Et surtout, il rappelle que la vie, même courte, vaut la peine d’être vécue, que chaque enfant mérite d’exister, même s’il risque de perdre un parent tôt. À ceux qui l’accusent d’« acheter un enfant », il oppose des faits : en France, un accouchement coûte à la société entre 50 000 et 100 000 euros, pris en charge par la Sécurité sociale. Lui, en Colombie, paye tout de sa poche, parce qu’il ne bénéficie d’aucune aide. Il ne « marchande » rien, il investit dans un projet de vie, un rêve devenu nécessité.

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Il décrit en détail le processus de la GPA, notamment en Colombie, pays où elle est strictement encadrée et non commerciale. Là-bas, la donneuse d’ovocytes est séparée de la mère porteuse, pour éviter tout attachement émotionnel. Il insiste sur la rigueur de la procédure : la mère porteuse doit avoir déjà eu des enfants, être soutenue par sa famille, être suivie par des psychologues.

 

Lui-même participe à ce suivi, envoie des enregistrements de sa voix pour que l’enfant l’entende in utero. Il choisit la donneuse d’ovocytes, non pas comme on feuillette un catalogue, mais comme un futur parent choisit une partenaire avec qui fonder une famille, selon le ressenti, le parcours, les valeurs. Il y a du respect dans chaque étape, de l’éthique dans chaque décision.

 

Mais ce récit, c’est aussi celui d’un cœur brisé. Après deux ans d’amour avec Alexandre, la séparation a été inévitable. Non pas par conflit ou trahison, mais parce qu’Alexandre ne se reconnaissait plus dans cette vie « à 100 à l’heure », entre engagement associatif, maladie et projets de parentalité. Il voulait une existence plus calme, plus posée. L’autre, lui, avait trouvé dans ses combats LGBT+, ses engagements pour le Refuge ou SOS Homophobie, une raison d’être. Il n’a pas tenté de retenir Alexandre : « On ne retient pas quelqu’un qui veut partir. » C’est ça aussi, l’amour.

Aujourd’hui, il avance. Il pleure parfois le soir, il a mal au ventre comme tout le monde quand ça fait trop mal. Mais il sourit aussi, parce qu’il veut transmettre du bonheur à ceux qui le suivent. Il se reconstruit par les projets : un livre en cours d’écriture sur la GPA, sans langue de bois, une pièce de théâtre en coécriture avec Guillaume Mélanie. Il assume de déranger, mais demande simplement le respect : « Laissez-moi faire, même si vous n’aimez pas. Vous verrez, on ira loin. »

Et derrière tout cela, il y a une force tranquille, une foi en l’avenir, en la vie, en l’amour sous toutes ses formes. Il a tatoué un phénix sur son bras : symbole de renaissance. Rien ne résume mieux son parcours.