Deux ans et demi après la mort du petit Émile, ses grands-parents, dans le viseur de la justice, souhaitent soumettre aux enquêteurs de nouveaux éléments, afin de procéder à “de nouvelles investigations”.

En ce mois de novembre 2025, l’affaire du petit Emile rebondit de nouveau. Plus de deux ans après la disparition du jeune enfant de 2 ans et demi, les grands-parents, dans le collimateur des enquêteurs, sont revenus dans le hameau du Vernet (Alpes-de-Hautes-Provence). Ils l’avaient quitté en mars 2025, à la suite de leur garde à vue. Mais leur avocat, Me Julien Pinelli, annonce que les deux aïeuls souhaitent collaborer et apporter de nouveaux éléments.

En effet, auprès de La Provence, l’avocat de la grand-mère, et celle du grand-père d’Emile, Me Isabelle Colombani, annoncent apporter de nouveaux éléments aux autorités. Une information qu’ils ont depuis confirmée à CNEWS ce jeudi. Leur objectif ? “Compléter l’enquête existante par de nouvelles investigations dans des lieux qui n’ont pas été explorés à ce jour, ou insuffisamment.

L’affaire Émile est au point mort depuis 8 mois

Depuis mars 2025, l’enquête est toujours au point mort. Dans sa dernière conférence de presse, le procureur d’Aix-en-Provence annonçait qu’aucune information “de nouveau communicable” pouvait être indiquée. Il avait simplement apporté de nouveaux éléments sur les blessures ayant provoqué la mort du petit Émile. Le garçon avait été victime “d’un traumatisme facial violent”, possiblement provoqué par un tiers.

Pour rappel, depuis le 8 juillet 2023, la disparition du petit Émile reste un véritable mystère. Ce jour-là, le jeune enfant est gardé par ses grands-parents. Mais il disparait mystérieusement, après avoir échappé à la vigilance des adultes. En mars 2024, huit mois après sa disparition, une randonneuse retrouve des ossements du garçonnet à quelques centaines de mètres du hameau. Il n’y a plus de doute : Emile est bien mort. Les fouilles qui suivront les jours d’après permettront de retrouver de nombreux autres os, ainsi que les vêtements qu’il portait au moment de sa disparition.

Fin mars dernier, les grands-parents maternels et oncle et tante d’Emile ont été placés en garde à vue, pour “homicide volontaire” et “recel de cadavre”. Mais les quatre gardes à vue, infructueuses, avaient été levées. Mais depuis, l’enquête piétine. Les nouveaux éléments apportés par les grands-parents vont-ils permettre d’élargir les recherches ? Affaire à suivre…