Accident de Pierre Palmade : le comédien assure avoir «peu de souvenirs» du drame
L’affaire Pierre Palmade continue de susciter une vive émotion en France. Actuellement hospitalisé à Melun, l’humoriste est toujours entendu par les enquêteurs dans le cadre de sa garde à vue, qui a été prolongée, tout comme celle de ses deux passagers présents lors de l’accident survenu vendredi dernier.
Selon une source proche de l’enquête, Pierre Palmade se dit profondément bouleversé par le drame et affirme avoir peu de souvenirs précis de cette nuit tragique. Il a toutefois reconnu avoir consommé de la drogue, notamment de la cocaïne, ce que le procureur de Melun avait déjà révélé plus tôt dans la semaine.
Quant aux deux autres personnes soupçonnées d’avoir été à ses côtés dans la voiture, l’un d’eux déclare qu’il dormait au moment de la collision, ce qui limite pour l’instant les informations disponibles sur les circonstances précises de l’accident. L’audition du second passager pourrait donc s’avérer cruciale pour mieux comprendre le déroulé des faits.
La garde à vue de Pierre Palmade doit se terminer demain, peu avant 14 heures. À l’issue de cette période, plusieurs scénarios sont envisageables. Le plus probable reste l’ouverture d’une information judiciaire, signe que le parquet considère l’affaire comme complexe et nécessitant des investigations approfondies.
Un juge d’instruction pourrait alors être désigné pour mener l’enquête, avec en ligne de mire une possible mise en examen de l’humoriste. Si son état de santé le permet, il pourrait même être placé en détention provisoire, dans l’attente de son procès.
Le juge des libertés et de la détention aura la lourde tâche de trancher : soit Pierre Palmade sera libéré sous contrôle judiciaire, soit il sera incarcéré jusqu’à la tenue de son procès. Ce drame soulève de nombreuses questions sur les responsabilités en jeu, et les prochaines heures s’annoncent décisives dans le traitement judiciaire de cette affaire qui continue de tenir l’opinion publique en haleine.
En 2006, la vie de l’acteur français Patrick Chesnais bascule à jamais. Son fils, Ferdinand, alors âgé de 20 ans, meurt tragiquement dans un accident de voiture. Le jeune homme était passager lorsqu’il a embarqué avec un ami fortement alcoolisé, qui, dans un geste d’inconscience dramatique, a pris le périphérique parisien à contresens. L’accident a été fatal pour Ferdinand.
Depuis, Patrick Chesnais porte cette douleur comme un poids qu’aucun mot ne peut véritablement apaiser. Dans son livre Lettre d’excuse, publié récemment, l’acteur revient une fois de plus sur ce drame intime, mais surtout sur cette question vertigineuse : peut-on pardonner l’impardonnable ?
Dès les premières pages du livre, Patrick Chesnais expose sans détour sa souffrance et son combat intérieur. Il ne cherche pas à atténuer la gravité des faits ni à enjoliver sa réaction. Lorsqu’il a été confronté à l’homme responsable de la mort de son fils, il n’a pas pu lui pardonner. « Sur le moment, je ne pouvais pas pardonner », confie-t-il. Cette impossibilité, il l’explique par la violence du choc, par l’absurdité de la situation, par le fait qu’aucun parent ne devrait avoir à enterrer son enfant.
Il raconte notamment la rencontre bouleversante au bureau du juge d’instruction, puis au procès. L’homme qui a tué son fils a tenté de s’approcher, peut-être dans un geste d’excuse ou de repentance. Mais Patrick Chesnais est resté distant, fermé. Il ne pouvait pas se résoudre à l’ouverture, au pardon. Comment le pourrait-il ? L’homme n’avait certes pas prémédité ce drame, mais il avait bu, beaucoup trop. Conduire en état d’ébriété est une décision, une prise de risque qui engage la vie des autres. Et ce soir-là, elle a coûté celle de Ferdinand.
Mais l’acteur ne tombe pas pour autant dans la haine ou la vengeance. Il reconnaît que l’homme n’avait pas l’intention de tuer. « Il avait trop bu et il conduisait bourré », précise-t-il. Il se remémore la scène : le conducteur avait pris le périphérique à contresens, un acte d’une extrême dangerosité. Pourtant, un détail marquant revient : à l’entrée de la bretelle empruntée, aucun panneau ne signalait l’interdiction de circuler dans ce sens. Le lendemain du drame, en allant sur les lieux, Patrick Chesnais découvre que la police a installé un panneau de sens interdit, attaché à la hâte avec du fil de fer. Une action réactive qui en dit long sur une négligence aux conséquences mortelles.
Il confie même avoir songé à porter plainte contre la ville de Paris. Mais le poids du deuil, combiné à la complexité du procès en cours, l’en a dissuadé. Trop d’énergie, trop de douleurs, trop de procédures à porter pour un homme déjà accablé par la perte la plus inimaginable.
Ce drame, aussi intime qu’universel, Patrick Chesnais a choisi de ne pas le cacher. Il a mis sa notoriété au service d’un combat : la prévention contre l’alcool au volant. À travers l’association Ferdinand, qu’il a fondée peu après la mort de son fils, il œuvre pour la sensibilisation des jeunes conducteurs et pour une justice plus stricte envers ceux qui mettent des vies en danger. Dans ses prises de parole publiques comme dans ses écrits, il alerte, il raconte, il tente de transformer la douleur en action utile.
Mais malgré les années, malgré les engagements, le pardon reste un mot difficile à prononcer. Ce n’est pas par orgueil, ni par esprit de revanche, mais par fidélité à son fils disparu. Pardonner serait peut-être, dans un coin de son cœur, banaliser l’acte. Et pourtant, Patrick Chesnais n’exclut pas cette possibilité, un jour, à demi-mot. Il semble que son pardon, s’il vient un jour, ne sera pas pour le conducteur, mais pour lui-même. Pour se libérer un peu. Pour vivre sans ce poids qui lui tord le ventre à chaque souvenir de Ferdinand.
Le livre Lettre d’excuse n’est pas un règlement de compte. C’est une lettre d’amour, d’absence, d’espoir. Une tentative fragile de mettre des mots sur ce que la vie a de plus cruel. À travers son récit, Patrick Chesnais nous invite à réfléchir à la responsabilité, à la justice, et à cette question centrale : le pardon est-il un devoir, ou un acte d’amour envers soi-même ?
Patrick Chesnais et la mort de son fils : ‘Rien ne vaut les images trash’
Le 13 octobre 2006, Patrick Chesnais (67 ans) perdait son fils Ferdinand dans un accident de voiture. Sous l’emprise de l’alcool, le conducteur de la voiture dans laquelle il se trouvait roulait à contre-sens sur le périphérique. Une douleur que l’acteur a transformée en combat puisqu’il tente régulièrement de sensibiliser les jeunes sur les dangers de l’alcool au volant. Dans le journal Le Parisien, le comédien évoque, au détour de son actualité artistique, les nouvelles campagnes de sécurité routière, particulièrement choquantes.
“Rien ne vaut les images ‘trash’ pour changer les comportements”, lance l’acteur, qui préfère voir des courts-métrages réalistes qui restent dans la mémoire des spectateurs. “C’est comme quand vous assistez à un accident sur la route : les 50 km suivants, vous ralentissez et redoublez d’attention parce que vous êtes sous le choc. La peur fait ralentir. Cela dit, ne pas conduire après avoir bu commence à devenir un réflexe naturel, ce qui était encore impensable il y a quinze ans”, déclare ce père toujours endeuillé.
Déçu par les nouvelles campagnes de prévention qui privilégient l’émotion, Patrick Chesnais a déjà collaboré pour certaines d’entre elles. En 2013, il avait fait appel à des réalisateurs comme Maïwenn (Polisse) ou Olivier Nakache et Eric Toledano (Intouchables) pour réaliser des clips sur le sujet.
Le premier à se lancer dans cette aventure était Guillaume Canet, avec le court-métrage Ivresse, lui qui a aussi perdu un proche dans des circonstances similaires. Une initiative mise en place à travers l’association Ferdinand, créée en 2007 par Patrick Chesnais, qui lutte au quotidien contre l’alcool au volant et se bat pour sensibiliser le grand public, plus particulièrement les jeunes, aux dangers de conduire sous l’emprise de l’alcool.
Reconnu coupable d’homicide involontaire, le conducteur avait été condamné à l’époque à trois ans de prison, dont six mois ferme, à 80 000 euros de dommages et intérêts à verser à la famille Chesnais – 30 000 euros pour Patrick Chesnais le papa, 30 000 euros pour la maman et 20 000 euros pour la soeur du jeune homme -, ainsi qu’une provision de 8 000 euros pour le conducteur de l’autre véhicule, gravement blessé dans la violente collision.
Dimanche soir, Patrick Chesnais était à 20h55 sur France 3 dans le téléfilm Où-es tu maintenant ? Un polar signé de la romancière américaine Mary Higgins Clark. Un rôle pour lequel il a été récompensé au dernier festival de la fiction TV à la Rochelle.
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