C’est reparti pour un nouvel épisode du feuilleton sans fin : Johnny, les héritiers, les ex, les amis, les faux amis, les rancunes, les jaloux. Cette fois, c’est Sylvie Vartan qui monte au créneau… contre Jean-Jacques Debout. Oui, Jean-Jacques, l’homme aux refrains de l’ancien temps, qui sort de sa boîte à souvenirs pour dire ce qu’il pense de la vie, de la mort et surtout de Johnny.

Et visiblement, Sylvie n’a pas du tout aimé les déclarations du vieux copain. Il faut dire que Jean-Jacques Debout a lâché une bombe verbale : selon lui, Johnny n’aimait pas vraiment Sylvie. Pardon ? Le couple mythique des sixties ? Les tourtereaux de Salut les Copains ? C’était du flan ? Eh bien pour Debout, c’était une stratégie de carrière, un mariage de façade, une histoire montée pour l’image. Pan dans les dents.

Et là, Sylvie Vartan sort les griffes. À son âge, elle aurait pu rester tranquille dans sa villa de Beverly Hills, mais non. Elle dégaine les interviews, tacle le “révisionnisme affectif”, et rappelle au passage qu’elle a été l’amour fondateur de Johnny, pas une figuration de gala.

Alors pourquoi tant de fiel ? Eh bien, entre les mémoires qui se publient à la chaîne, les documentaires bidons, les fans qui veulent leur vérité, et les royalties qui clignotent, on comprend que chacun veut réécrire son Johnny. Debout veut exister en donnant “sa vérité”… mais il oublie que Sylvie, elle, était là. Sur scène, dans les coulisses, dans l’ombre et sous les projecteurs. Et quand un vieux compositeur à lunettes vient jouer les juges du cœur 60 ans après, ça ne passe pas.

En vérité, c’est un combat d’ego sur fond de nostalgie. Johnny est mort, mais autour de lui, les vivants s’étripent pour rester dans la lumière. Les ex s’aiment, se détestent, se corrigent, se vengent. Et pendant ce temps-là, Johnny, lui, ne dit plus rien.