Retailleau attaque Benzema en direct, La réponse de Zizou fait trembler la France

 

En plein direct sur TF1, Bruno Retaillot, ministre de l’intérieur, provoque frontalement Karim Benzema. “Tu es pas vraiment français, tu es un Algérien. Mais ce qu’il n’avait pas anticipé, c’est la réplique singlante de Benzema qui va clouer tout le monde sur place. Avant d’aller plus loin, si vous êtes contre le racisme et les attaques gratuites, abonnez-vous, activez la cloche et likez cette vidéo.

 Ensemble, on fait bloc contre l’injustice. Les projecteurs se braquent sur le plateau de TF1 installé à Lyon. L’ambiance est chargée, la tension palpable. Le public attend. Bruno Retaillot arrive confiant, un sourire accroché au visage. En face, Karim Benzema prend place calme, concentré, regard franc et déterminé s’il s’assoit sans un mot.

 Pas besoin d’effet, point Bruno ouvre le bal direct dans le vif. Karim, soyons direct. Quant a été mis de côté de l’équipe de France juste avant la Coupe du monde 2022, Zidane n’a rien dit. Et toi non plus, pourquoi ce silence ? Un froid s’installe, Benzema le fixe. Il respire profondément puis répond d’un ton posé. J’ai pas gardé le silence par faiblesse.

J’ai juste refusé d’entrer dans leur jeu. Parfois parler trop vite, ça fait plus de dégâts qu’autre chose. Moi, je m’exprime quand c’est nécessaire. Bruno, provocateur revient à la charge. Zidane, c’est ton mentor, ton grand frère. Il t’a soutenu et toi ? Aucune réaction, pas de prise de parole, pas un mot.

 Dans la salle, des chuchottements montent. Benzema garde son calme mais son regard devient plus intense. Ce qu’on partage avec Zizou, c’est pas fait pour être exposé. On sait parlé entre nous comme toujours. J’ai pas besoin de publier quoi que ce soit pour prouver que je suis là. L’amitié c’est pas un poste Instagram. Bruno insiste encore.

 Un simple message public de ta part et peut-être que ça aurait tout changé. Les critiques auraient diminué. Tu as laissé passer cette chance. Karim fronce légèrement les sourcils. Sa voix est plus sèche. Et si ça avait tout empiré ? Tu crois qu’un tweet ça calme une tempête ? Karim avait besoin de sérénité, pas de polémique.

 Le silence, c’est aussi une façon de respecter. Moi, j’agis pas pour faire le buzz. Bruno tente une autre approche. Tu es un modèle pour plein de jeunes issus de l’immigration. Mais tu as jamais pris la parole sur le football africain. On dirait que tu as tourné le dos à tes origines. Benzema esquisse un petit sourire, un brun amer.

 Tourner le dos jamais. Je suis fier de mes racines, mais j’ai pas besoin de le crier sur tous les toits. Je représente l’Afrique dans mes actes, pas dans mes discours. Bruno hausse les sourcil, d’accord, mais sois précis. Drogba et au haut, eux, on les voit. Toi, on te voit pas. Tu fais quoi exactement ? Karim se penche légèrement. Le ton ferme.

 Voilà ce que j’ai fait. J’ai aidé à mettre en place une école de foot au Mali. J’ai financé des tournois au Sénégal pour que des jeunes puissent jouer. J’ai envoyé du matériel à des clubs en Algérie. Le tout sans mentionner mon nom, sans photo, sans articles, parce que c’est pas moi le centre, c’est eux. Le plateau est silencieux. Bruno poursuit intrigué.

Pourquoi ne pas en parler ? Tu pourrais inspirer d’autres personnes ? Karim répond sans détour parce que j’ai vu trop de gens utiliser leurs origines pour se mettre en avant. Moi, je fais les choses dans l’ombre. Ceux qui veulent te savoir, ils trouvent. Je le fais pas pour la reconnaissance, je le fais parce que c’est juste.

 Bruno revient à la charge. Tu es une légende du football, mais tu évites les médias, les interview. Pourquoi tu es aussi discret ? Tu as peur ? Carimosse les épaules. Peur ? Pas du tout. J’ai grandi dans un coin où on m’a appris à garder la tête froide. Les paillettes, les caméras, c’est pas mon monde. Je suis pas là pour briller.

 Je suis là pour être moi. Bruno tente de détendre. Tes fans, ils veulent t’entendre, te voir plus souvent. Pourquoi tu te caches ? Karim sourit à peine. J’ai un profond respect pour ceux qui me soutiennent mais je suis pas du genre à chercher la lumière. Je préfère agir loin du bruit. Ce que je fais, je le fais pour aider, pas pour faire le spectacle.

 Puis Bruno, enchaîne plus sérieux. Karim, tu es un exemple pour toute une génération, mais tu t’exprimes jamais sur les sujets de société, ni en politique. Pourquoi ? Karim croise les bras serein parce que je veux pas être récupéré. La politique m’a sa divise. Moi, je veux rester droit, parler à tout le monde. Je suis pas là pour prendre partie.

 Je suis là pour faire avancer. Bruno insiste. “Mais tu as une voix énorme, tu pourrais rassembler, pourquoi tu ne t’en sers pas davantage ?” Karim répond avec appel : “Je fais ce que j’ai à faire à ma manière. Je soutiens des projets, je finance des initiatives, je donne là où ça compte, mais je le fais sans banderolle, sans micro.

 Ce que j’aide n’attendent de pas un discours.” Ils attendent un geste et je leur donne. Et là, Bruno pose la question : “Pourquoi tu as jamais accepté de devenir sélectionneur ? Tu pourrais faire vibrer toute la nation ?” Karim répond sans détour parce que c’était pas sincère. On m’a proposé une fonction, pas une vraie mission.

 Je dis pas oui juste pour le prestige. Je dis oui quand ça a du sens. Bruno insiste encore. Imagine le stade en ébullition, les champs, la foule, tu aurais été un héros. Ça t’a pas tenté ? Karim secoue la tête. Les applaudissements, j’en ai eu. J’ai vécu des moments magiques avec le maillot bleu. Mais aujourd’hui, j’ai d’autres priorités.

 Je veux pas échanger mes principes contre un poste. Je suis libre et je compte le rester. Bruno tente un coup personnel. Tes racines, c’est l’Algérie, mais tu restes muet là-dessus. Pourquoi ? Karim le regarde droit dans les yeux. Parce que l’Algérie c’est pas un slogan, c’est mon histoire, mon père, mes souvenirs, mes racines. Les odeurs de la maison, les discussions en famille, les repas, je la porte en moi tous les jours.

 Pas besoin de le répéter pour que ce soit vrai. Bruno enchaîne. Mais une parole de toi aurait un impact énorme là-bas. Karim répond calmement. J’y vais. J’aide. Je soutiens mais sans tapage. J’ai vu trop de gens sortir leurs origines quand ça les arrange. Moi, je fais les choses avec sincérité. Mon père m’a dit “Sois loyal envers la France mais n’oublie jamais d’où tu viens.” Je suis des deux.

 Je choisis pas. Bruno pousse encore. En ce moment, beaucoup de personnalités s’engagent. Toi, toujours silencieux. Tu es indifférent. Karim répond d’une voix posée. Je suis pas indifférent. Je crois juste que la vraie solidarité n’a pas besoin de caméra. Elle se vit sur le terrain, pas dans les discours.

 Bruno demande un exemple. Karim et Numer. J’ai financé des terrains à Marseille, formé des éducateurs, envoyé du matériel à des hôpitaux. Pas pour faire joli, mais parce que c’est nécessaire et je l’ai jamais mise en avant. Parcean que ça c’est pas du chaud, c’est du vrai. Le public touché reste silencieux.

 Bruno chuchote presque, mais partager ça, ça peut motiver d’autres. Karim répond sincère. Ceux qui veulent te voir, ils verront. Mais je suis pas là pour faire semblant. Je le fais pour eux, pas pour moi. Bruno tente un dernier coup. L’Algérie a récemment expulsé des diplomates français. Ton pays d’origine ferme la porte, tu réagis pas car il me reste imperturbable.

 Je suis pas un homme politique, je suis un footballeur et je vais pas jeter de l’huile sur un feu déjà bien allumé. Je préfère me taire que d’en venimer. Bruno insiste. Tu es un symbole pour des milliers de jeunes franco-algériens. Ton silence, certains le prennent mal. Carim conclut, net, mon silence c’est pas du mépris, c’est une forme de respect.

 Je veux pas être utilisé. Je veux être utile et je le suis à ma manière. Bruno, dernier mot, on te voit peu là-bas. Tu as mis l’Algérie de côté, Karim légèrement agacé. J’ai pas besoin de me prendre en photo pour prouver mon amour. J’y vais pour ma famille, pour aider quand je peux. Ma vie est en France mais mon cœur est entre les deux.

 Ce qui compte, c’est ce que je fais, pas ce que je montre. Le public applaudit doucement. Bruno relance une dernière fois. Tu t’es jamais exprimé sur les grandes tensions. On dirait que tu es déconnecté. Karim répond franchement, je suis pas déconnecté. Je suis concentré. Je préfère construire dans l’ombre plutôt que parler dans le vide.

 Bruno, presque admiratif. Tu es respecté par tous mais on te voit nulle part. Pourquoi Karim se lève droit ? Parce que j’en ai marre qu’on juge mes silences. J’ai grandi entre la France et l’Algérie et j’ai toujours rendu à ma façon, pas pour les caméras, mais pour les gens. Et quand je partirai, je le ferai tranquille.

 En homme libre, silence dans la salle. Bruno repose ses fiches. Le public se lève et applaudit. Karim Benzema reste là debout, humble. Ce soir-là, il a prouvé qu’il était bien plus qu’un joueur.