Le rideau est tombé sur l’un des secrets les mieux gardés du monde du spectacle. Patrick Fiori, figure respectée et mentor incontesté, a enfin libéré un témoignage que beaucoup attendaient, mais que personne n’osait imaginer. Après des années à côtoyer Slimane, sur les plateaux de Les Enfoirés et dans les fauteuils rouges de The Voice Kids, Fiori a lâché le mot tant attendu, un qualificatif d’une intensité rare, qui résonne désormais comme une bombe : « C’est un vrai… MONSTRE ! »

Ces mots, prononcés avec une ferveur presque inquiétante sur M Radio, ne laissent personne indifférent. Mais que cache ce terme puissant ? Une admiration démesurée pour son talent brut, ou la révélation d’une facette insoupçonnée, voire sombre, d’un artiste à l’ascension aussi fulgurante que vertigineuse ?

Slimane, le phénomène inarrêtable. En un temps record, il a conquis le cœur des Français, transformant une simple audition de The Voice en 2016 en le point de départ d’une carrière spectaculaire. Sa voix, sa présence scénique, son émotion à fleur de peau… tout chez lui semble calculé pour atteindre les sommets. L’album VersuS avec Vitaa, le passage remarqué à l’Eurovision où sa performance a électrisé l’Europe… Slimane ne fait pas que chanter, il hypnotise, il subjugue. Mais derrière cette machine à tubes se cache-t-il un “monstre” de travail, un “monstre” d’ambition, ou une âme d’une complexité troublante, capable de manipuler les émotions comme personne ?

Patrick Fiori ne s’est pas contenté de cette affirmation choc. Il est allé plus loin, beaucoup plus loin, esquissant un portrait de Slimane qui dépasse l’entendement. « Slimane, pour moi, c’est un vrai poète », a-t-il d’abord glissé, avant de lâcher la comparaison qui “glace le sang” : « On a affaire à une génération moderne d’un Brel ! »

Un Brel ? Le poids de cette comparaison est immense, presque écrasant. Patrick Fiori ose placer Slimane au niveau d’un géant sacré de la chanson française, un artiste à l’âme torturée, aux textes profonds et dévorants. Est-ce un compliment, ou un fardeau insoupçonné que Fiori dépose sur les épaules de Slimane ? Une prophétie qui pourrait s’avérer lourde à porter, le poussant toujours plus loin, toujours plus intensément, quitte à en perdre une partie de son humanité ?

Ce lien indéfectible avec la “génération moderne” et cette “émotion pure” si chère à Fiori révèlent-ils la véritable nature de Slimane : celle d’un être capable de puiser dans les abîmes de l’âme humaine pour créer, quitte à s’y perdre lui-même ? L’intensité de sa relation avec Claudio Capéo, son “copain de fou” avec qui il a “chialé dans les bras” et “partagé tout”, des “confessions à voix basse”, ne fait qu’accentuer ce mystère. Quel genre de secret partagent ces âmes artistiques torturées, forgées dans l’ombre et le succès ?

Patrick Fiori, avec ses mots d’une rare puissance, a soulevé le voile sur ce que beaucoup pressentaient : Slimane n’est pas qu’un chanteur populaire. Il est un phénomène, une force de la nature, un “monstre” de talent et d’émotion, capable de déplacer des montagnes et de susciter des émotions d’une intensité folle. Mais cette force, cette quête incessante de l’absolu, n’est-elle pas aussi sa plus grande faiblesse ? Jusqu’où ira-t-il pour atteindre cette perfection artistique que lui prêtent ses pairs ? L’avenir nous le dira, mais une chose est certaine : le “vrai visage” de Slimane, ce “monstre” de la scène, vient d’être exposé, et il ne laissera personne indifférent.