L’ambiance au château de la Star Academy 2025 n’a jamais été aussi électrique. Ce mardi 28 octobre, lors des évaluations du deuxième groupe, un incident inattendu est venu troubler la sérénité apparente du célèbre concours musical. Sous la pression grandissante à l’approche du troisième prime, les élèves ont laissé transparaître leurs émotions, au point de provoquer une intervention directe et ferme de Michael Goldman, le directeur du château. L’épisode, survenu en plein live sur TF1+, a immédiatement enflammé les réseaux sociaux et rappelé à tous que la Star Academy reste avant tout une école, avec ses règles, son exigence, mais aussi ses moments de tension.

Tout avait pourtant commencé dans une atmosphère studieuse. Depuis plusieurs jours, les académiciens répétaient sans relâche leurs morceaux et leurs chorégraphies, sous l’œil attentif de leurs professeurs et de leur marraine, Charlotte Cardin, toujours bienveillante mais exigeante. Ce jour-là, c’était au tour d’Anouk, une candidate sensible et perfectionniste, de passer son évaluation. Elle avait choisi un titre difficile : Prière païenne de Céline Dion, une chanson puissante et technique qui demande une grande maîtrise vocale et émotionnelle.

Star Academy" : Michael Goldman, partira, partira pas ? On a enfin la  réponse - Public

La performance d’Anouk, soutenue dans sa mise en scène par Théo, semblait bien engagée. La jeune chanteuse, vêtue simplement, a livré une interprétation sincère, empreinte d’émotion, qui a touché nombre de spectateurs. Mais derrière ce moment de grâce, la pression restait palpable. Et c’est justement après sa prestation que les choses ont dérapé.

À peine la chanson terminée, alors que le live continuait, plusieurs élèves – Bastien, Jeanne, Léo, Noah, Sarah et Théo – se sont précipités sur scène pour aider Anouk à ranger le décor et commenter sa performance. Dans un élan de solidarité, ils ont voulu la rassurer, la féliciter, mais aussi discuter de ce qui avait fonctionné ou non. Un geste spontané, sincère, mais maladroit : le débrief en direct, devant les caméras et le jury, est strictement interdit.

C’est à ce moment-là que Michael Goldman, présent dans la salle, a pris la parole d’un ton ferme mais mesuré :

« Ne faites pas le débrief en live, c’est notre boulot, ça. »

Une remarque claire, destinée à rappeler le cadre professionnel de l’émission. Pourtant, les élèves, sans mauvaise intention, ont continué à échanger quelques mots, visiblement trop pris par l’émotion pour s’arrêter. Anouk, encore bouleversée, a expliqué :

« À la fin, j’ai oublié les paroles, donc j’ai improvisé en dansant. En fait, je ne veux juste pas être nommée… »

Cette confession, à la fois touchante et désarmante, a révélé la grande fragilité psychologique des candidats à l’approche du prime. La Star Academy n’est pas seulement une aventure artistique, c’est aussi une épreuve humaine intense.

Sur les réseaux sociaux, l’incident a rapidement suscité un flot de réactions. Certains ont salué l’autorité calme mais ferme de Michael Goldman, rappelant que le directeur doit maintenir une discipline nécessaire dans un contexte aussi exigeant :

« Il a raison, c’est un directeur, pas un copain de colo. »
D’autres, plus indulgents, ont pris la défense des élèves :
« Ils sont juste humains. Ils ont besoin d’évacuer après une éval. »

Un débat révélateur d’une tension constante entre l’exigence de la formation et l’émotion brute des participants. Michael Goldman, fidèle à son style, n’a pas cherché à humilier les académiciens, mais simplement à remettre les choses à leur place. Pour lui, chaque instant au château est une leçon, et même une erreur peut devenir formatrice.

Du côté des professeurs, la réaction a été mesurée. Charlotte Cardin, marraine de la promotion, aurait confié en coulisse :

« L’émotion fait partie du métier. Mais apprendre à la canaliser, c’est ce qui fait la différence entre un amateur et un artiste. »

Dans les jours qui ont suivi, la tension est retombée, mais l’épisode a laissé des traces. Jeanne, très affectée par sa propre évaluation, a avoué :

« Ma voix, ça n’allait pas du tout. J’étais tellement concentrée sur les paroles que le début, c’était une catastrophe. »
Un sentiment partagé par plusieurs élèves, conscients que chaque erreur peut peser lourd lors des délibérations.

Ce 28 octobre restera donc dans les annales comme le jour où la rigueur de l’école a repris le dessus sur la spontanéité du cœur. Michael Goldman, souvent décrit comme un directeur bienveillant mais intransigeant, a rappelé que la Star Academy est avant tout une école, pas un plateau de divertissement. Les élèves y apprennent non seulement à chanter, mais aussi à respecter le cadre professionnel du métier d’artiste : savoir attendre, écouter, et se remettre en question.

Pour Anouk, l’épisode fut difficile, mais riche d’enseignements. Malgré son erreur, elle a gagné en humilité et en force. Son attitude sincère a touché le public, qui a vu en elle une jeune artiste en pleine construction, encore fragile mais prometteuse.

Alors que les délibérations approchent, les spéculations vont bon train : qui sera nommé cette semaine ? Les professeurs et Charlotte Cardin devront trancher entre talent brut et discipline, entre émotion et rigueur. Une chose est certaine : après cet incident, les académiciens ont compris que chaque geste compte, que chaque parole peut être observée, et que le respect du cadre est aussi important que la passion.

Dans cette tension permanente entre art et apprentissage, c’est peut-être là que réside la beauté de la Star Academy : une école où l’on tombe, où l’on se relève, et où, parfois, une erreur devient une leçon de vie.