TAXI: Les Femmes Qu’il a Conduit Cette Nuit N’étaient Pas Humaines!

Quadjo, un homme d’une quarantaine d’années, était un taxim apprécié dans sa ville, mais sa réputation n’était pas seulement liée à son professionnalisme. Il était aussi connu pour ses récits étranges et mystérieux qu’il aimait partager avec ses passagers, bien qu’il ne soit jamais prêt à y croire.

Les plus superstitieux chuchotaient qu’il avait un lien particulier avec les forces invisibles de la nuit. Mais pour Quad Joe, ce n’était que des histoires. Après tout, il passait ses journées et ses nuits à conduire dans les rues désertes de la ville, loin des regards curieux. C’était une nuit calme. La lune était cachée derrière des pénuages et les étoiles peinaient à percer l’obscurité.

Le bruit de son moteur était le seul son qui rompait le silence dans ce quartier du marché. Quadjo roulait à une allure tranquille, ses pensées vaguabondants. Il aimait ses heures solitaires quand la ville était endormie et que seuls les bruits de la nature ou de son moteur le compagnit.

C’était durant ces moments que l’isolement de la route lui permettait de réfléchir à sa vie, au choix qu’il avait fait et à ce qu’il croyait être une existence tranquille, loin de tout mysticisme ou des événements surnaturels. Mais ce soir-là, quelque chose allait bouleverser sa vision des choses. Alors qu’il se rapprochait du marché, une silhouette féminine apparut sur le bord de la route.

Cela n’avait rien d’inhabituel. Les gens devaient parfois se rendre en ville pour acheter de la nourriture ou du matériel. Mais ce qui fitiquait Quadjo, c’était la manière dont elle se tenait. En ralentissant, Quadjo se demanda si cette personne avait vraiment besoin d’un taxi. Mais avant qu’il ne puisse faire un geste, une autre silhouette apparut, puis une troisième.

Elles étaient là, toutes les trois, plantées comme des statues sur le trottoir sans aucun mouvement, attendant silencieusement. Quadjo s’arrêta à côté d’elle. L’une des femmes, celle qui se tenait au centre, leva la main d’un geste gracieux. Elle avait une beauté étrange, presque irréelle et son regard était profond et pénétrant.

Elle parla d’une voix douce mais décidée : “Bonjour chauffeur ! Nous avons besoin de vous pour nous conduire dans un quartier assez lointain.” Cuo, bien que surpris par leur apparence étrange, acquessa sans poser de questions. Le métier de taxi était fait pour accepter des passagers de tout type et il n’avait jamais refusé une course.

Il sourit et leur répondit : “Très bien, mesdames, entrez. Où devons-nous aller ?” Les trois femmes montèrent dans le taxi en silence. Chacune s’installant à une place différente, il n’y eut aucun échange de parole entre elles. Elle semblait avoir une sorte d’entente Tacite et cela rendait Quadajo un peu nerveux.

Les femmes ne semblaient pas vouloir parler et Quadjo n’insista pas. Il conduisit lentement à travers les rues familières de la ville puis se dirigea vers une route plus sombre, encore plus vide. Le trajet, au début banal, commençait à prendre un tournant étrange. La route semblait de plus en plus déserte. La lumière des réverbaires s’estompa à peu.

Les bâtiments se faisaient rares et bientôt, il n’y eut plus aucune lumière à l’horizon. Une brume légère commença à se lever, envahissant la route, rendant la conduite encore plus difficile. Le silence était total. Même la radio qui normalement diffusait de la musique légère émettait un bourdonnement étrange.

Kujo regarda ses passagères dans le rétroviseur. Elles étaient toujours aussi immobiles, leur visage à peine visible dans l’ombre de la voiture. Alors qu’il roulait, il remarqua que les rues devenaient de plus en plus étranges. Le paysage, autrefois bien familier, semblait s’être transformé. Le temps semblait suspendu, figé.

Cujo, cherchant à dissiper son malaise, tourna la tête vers les femmes et leur demanda : “Je vous en prie, mesdames, où allez-vous exactement ? Nous ne sommes plus dans le quartier que vous m’aviez décrit. La plus âgée des femmes, celle qui était assise près de lui, tourna légèrement la tête vers lui sans un mot.

Sa voix, presque inaudible, murmura : “Nous allons chez nous.” Le quartier n’est pas loin. Quadjo n’insista pas davantage, mais au fond de lui, une intuition naquis, quelque chose n’allait pas. Cette route, ses femmes, ce paysage étrange, tout cela lui semblait irréel, presque irréellement déconnecté de ce qu’il connaissait. Il continua à rouler, l’esprit envahit par une inquiétude qu’il ne pouvait pas expliquer.

Ce qu’il ne savait pas encore, c’est qu’il allait être entraîné dans une aventure bien plus terrifiante que tout ce qu’il avait jamais imaginé. Plus il avançait, plus il se sentait mal à l’aise, une sensation de malaise grandissant dans son estomac. Il jetait des coups d’œil furtifs dans le rétroviseur où les visages pâles des trois femmes le fixaient sans émotion.

Elles étaient immobiles, leurs yeux brillants dans la pénombre et ils n’entendaient que le souffle régulier de leur respiration. Rien d’autre. Pas un mot, pas un bruit. Puis après ce qui sembla être une éternité, il aperçut au loin une silhouette étrange dans la nuit. Des pierres tombales blanches commençaient à apparaître à l’horizon une à une, comme des spectres se levant de terre.

Le cœur de Quadjo se serra dans sa poitrine. Le paysage avait radicalement changé. Là où il s’attendait à voir des maisons, il n’y avait que des tombes. Une mère de pierres tombales s’étendant à perte de vue. Quadjo ralentit, les phardes de la voiture balayant les pierres tombales illuminées par la lueur froide de la brume.

Il se gara lentement, ses mains moites serrant le volant. Il se tourna vers les femmes, cherchant à comprendre ce qui se passait. Il n’y avait plus aucune trace de vie ici. Aucun bruit, seulement des tombes. Il demanda sa voix tremblante d’inquiétude : “Mais où suis-je ? Ce ce n’est pas un quartier, c’est un cimetière.

” Aucune réponse, pas un mouvement. Les femmes restaient là, immobiles comme des statues, sans changer d’expression. Quadjo sentit la peur lui nouer les tripes. Il les regarda dans le rétroviseur, les yeux écarquillés, cherchant une explication. Puis la plus jeune des femmes leva lentement les yeux vers lui et répondit dans un souffle presque inaudible : “Nous vivons ici, chauffeur, ce sont nos maisons.

” Ces mots raisonnèrent dans l’air froid de la nuit, amplifié par le silence autour d’eux. Quadjo cligna des yeux incrédule. Vivre ici ? Comment pouvait-elle vivre dans un endroit aussi lugubre, entouré de pierres tombales ? Quelque chose clochait, quelque chose qu’il ne pouvait pas saisir. Il tourna le regard vers la route et c’est alors qu’il remarqua quelque chose de terrifiant.

Les tombes semblaient se rapprocher comme si elles se déplaçaient vers lui. Un frisson glacé parcourut son corps. Ses yeux se fixèrent sur les pierres tombales autour de lui qui paraissait se dresser plus haut, plus proche comme si elle cherchait à l’engloutir. Il tourna rapidement son regard vers les femmes, mais ce qu’il vit alors le fit sursauter.

Les trois silhouettes qui étaient assises tranquillement dans la voiture venaient de disparaître. Les places étaient désormais vides. Dans un instant d’horreur pure, Quadjo sentit son cœur s’arrêter. Où étaient-elles allaient ? Que était-elles ? Il se tourna brusquement vers la place arrière. Rien. Il les chercha frénétiquement du regard.

Son esprit noyait dans la panique. Puis comme par magie, un vent glacial souffla à travers la voiture faisant vaciller les phares. C’est là, dans cette brume, qu’il les aperçu à nouveau. Elles étaient debout devant la voiture, mais cette fois-ci, elle ne semblait plus humaine.

Kujo poussa un cri étouffé, son instinct de survie prenant le dessus. Il tourna la clé de contact en un éclair et appuya sur l’accélérateur, lançant la voiture en avant. Mais rien ne se passait. La voiture était comme paralysée, clouée au sol. Il tourna alors la tête et là il comprit. Le cimetière, les tombes, les femmes, tout cela semblait se refermer sur lui comme si l’endroit tout entier avait été une gigantesque toile d’araignée et lui la proie.

Ses mains tremblaient sur le volant. La peur s’empara de lui. Il n’avait pas le choix. Il ne pouvait pas rester là. Sans réfléchir davantage, Quadjo sauta hors de la voiture. Il courut, son cœur battant la chamade, sa respiration hachée. Il traversa les tombes, trébuchant, glissant, mais il n’arrêta pas de courir. Il entendait des bruits derrière lui, des bruits qui semblaient s’approcher, des chuchotements dans la brume.

Les femmes ou ce qu’elles étaient devenues le suivaient. Quadjo courait sans regarder en arrière jusqu’à ce que ses jambes le lâchent. Il n’avait plus de souffle, plus d’énergie pendant ce qui lui sembla être des heures jusqu’à ce qu’il atteigne une maison isolée au bout du chemin. Son corps épuisé et son esprit en proie à une terreur absolue.

Il se laissa tomber à genou devant la porte. Sa poitrine se soulevant violemment à chaque respiration. Quadjo passa plusieurs heures dans la maison, glottit dans un coin tremblant, ses yeux écarquillés, fixés sur rien. L’angoisse l’empêchait de bouger. Il avait réussi à fuir, à échapper à l’horreur du cimetière, mais il savait au fond de lui que ce n’était que le début de son calvaire.

Il tenta d’ouvrir la bouche, mais aucun son ne s’en échappa. Il voulait crier, appeler à l’aide, mais il n’y avait plus que le silence. Le village tout entier semblait avoir remarqué son étrange comportement, sa transformation en un homme figé dans une terreur paralysante. Les rumeurs commencèrent à circuler. Les voisins s’inquiétaient, ont chuchoté qu’il avait été frappé par un mauvais sort, qu’il avait vu quelque chose qu’aucun être humain ne devait voir.

Le sentiment de désespoir grandissait dans la famille. Quajo était toujours là, muéet, figé, comme un homme vivant dans un monde qui n’était pas le sien. Les jours passaient lentement. L’état de Quadjo ne faisait qu’empirer. Son corps semblait faible, sans vie, mais ses yeux, toujours écarquillés, n’arrêtaaient jamais de fixer un point imaginaire comme s’il observait un film que personne d’autre ne pouvait voir.

Il n’était plus qu’une coquille vide, un homme pris dans un tourment qu’aucune prière, aucune force ne semblait pouvoir soulager. Les mystères qu’il entourait, les femmes disparues, le cimetière, l’effroid qu’il avait ressenti dans la nuit, tout cela se refermait sur lui comme un piège invisible, sans issue, et un sentiment de terreur grandissait dans l’air, comme si, dans ce silence lourd, la mort elle-même attendait, prête à faire son dernier geste.

Les jours se succédaient dans une torpeur glacée. Kuajo, toujours figé, restait là dans la même posture, immobile. Ses yeux écarquillés, emplis d’une terreur indescriptible, ne clignit plus. Son corps, autrefois robuste et plein de vie, était devenu une silhouette affessée, une ombre d’un homme qui n’était plus que l’ombre de lui-même.

Les cris de ses proches, les prières, les tentatives de guérison de la part des pasteurs et des imams, tout cela était resté sans effet. Rien n’avait pu briser l’emprise de cette malédiction étrange, ce mal invisible qui l’avait englouti. Quadoo ne mangeait plus, il ne buvait plus.

Ses lèvres étaient sèches, son corps pâle comme s’il se décomposait lentement de l’intérieur. Son esprit, quant à lui, semblait être enfermé dans une prison de terreur sans issue. Il n’avait plus de volonté, plus de force. Il n’était plus qu’un corps en suspension, une âme prisonnière d’un cauchemar sans fin. La maison, autrefois remplie de vie, était devenue un endroit lugubre, un lieu où les murmures des voisins se mêlaient aux prières sans fin.

Les gens du village commençaient à éviter la maison, terrifié par ce qui se passait à l’intérieur. Les enfants qui jouaient autrefois autour n’osaient plus s’approcher. Le nom de Quadjo était devenu synonyme de malédiction. Un avertissement pour ceux qui oseraient trop regarder dans les ténèbres.

La famille désespérée appela encore une fois un guérisseur traditionnel. Il arriva, vêtu de son habit traditionnel, portant des herbes et des potions censées éloigner les mauvais esprits. Mais face à l’état de Quadjo, il comprit que ce n’était pas un mal qu’il pouvait guérir avec ses remèdes. Il resta silencieux un moment, observant l’homme comme un animal en cage, une créature figée dans une terreur éternelle.

Puis il murmura des mots anciens, des incantations qu’il avait apprises de ses ancêtres. Mais une fois de plus, il n’y eut aucune réaction. Quadjo ne bougea toujours pas. C’est dans cette lente agonie que le fatal jour arriva. Il était tard dans l’après-midi, une lumière pâle filtrant à travers les fenêtres poussiéreuses de la maison.

La famille, accablée par la situation se tenait autour de lui silencieuse. La douleur, le désespoir et l’épuisement se lisaient sur leur visage. Personne n’osait dire le mot qu’ils pensaient tous mort. Mais à cet instant, ils savaient tous que la fin était proche. Quadjo n’avait plus la force de lutter contre ce qu’il avait envahi.

La nuit tomba et avec elle, la fin de Quadjo arriva. Sans un bruit, il laissa échapper son dernier souffle. Ce n’était pas un cri un gémissement, juste un souffle comme un vent léger qui s’éteint, emporté par la brise. Ses yeux qui étaient restés ouverts depuis ce terrible soir où il avait vu les femmes disparaître se fermèrent lentement.

Ce n’était pas un sommeil paisible. C’était la fin d’une souffrance inexpliquée, d’une agonie silencieuse qu’il avait rongé de l’intérieur. Il ne parla jamais de ce qu’il avait vu, ni de ce qu’il avait vécu dans ce cimetière. Il n’eut pas l’occasion de raconter son histoire, de partager ses derniers mots.

Mais les murmures du village continuaient de se répandre. Il disait que Quadjo avait vu les ténèbres, que son âme avait été prise par quelque chose de bien plus vieux que le monde lui-même, une force qu’il n’aurait jamais dû rencontrer. Les habitants du village restèrent marqués par ce qu’il avait vécu.

Les enfants, bien que curieux, n’osèrent jamais poser de questions sur l’histoire du taximent. Les adultes, eux, s’en souvinrent comme d’un avertissement. Une nuit, il n’était plus qu’un homme parmi tant d’autres et le lendemain, il était devenu un mythe, une légende, une légende terrifiante qui rappelait à chacun que certaines choses, certains lieux sont faits pour rester dans l’ombre, là où les ténèbres attendent patiemment.

Le cimetière lui demeura intacte. Les pierres tombales étaient toujours là comme des témoins mués d’un passé que le monde ne devait pas découvrir. Et certains dans la brume des nuits sans lune murmuraient encore son nom Quadjo, le taximan qui avait vu l’invisible et qui finalement n’en était jamais revenu. Ainsi s’était ni l’histoire de Quadjo, une histoire oubliée et retrouvée dans les murmures des ténèbres, là où la réalité se confond avec le surnaturel.

La leçon de morale de cette histoire est que certaines choses échappent à notre compréhension et que la curiosité peut parfois nous mener dans des chemins dangereux. Il est essentiel de respecter les mystères et les forces invisibles qui nous entourent car certains secrets, même s’ils nous attirent, sont mieux laissés intacts.

La paix intérieure vient de l’acceptation de nos limites et du respect de ce qui est au-delà de notre contrôle. Chers amis, abonnez-vous et activez la cloche de notification pour ne rien manquer.