**Consuelo Velázquez Torres, née le 21 août 1916 à Ciudad Guzmán, Jalisco, Mexique, fut bien plus qu’une simple compositrice. Elle fut une pianiste virtuose, une créatrice d’hymnes intemporels, et une âme résiliente qui marqua à jamais le paysage musical mondial. Malgré une vie jalonnée de succès fulgurants, elle connut aussi les affres de la douleur personnelle, s’éteignant dans la solitude, rongée par un chagrin indicible : le rejet de son propre fils.**

Dès l’âge de quatre ans, Consuelo Velázquez manifesta un **don inné pour la musique**. À six ans, elle commença des études de musique et de piano, posant les bases d’une carrière exceptionnelle. Le destin frappa durement lorsqu’elle perdit son père à seulement 15 ans, laissant sa mère en charge de Consuelo et de ses quatre sœurs. Cette tragédie la poussa à déménager à Mexico à 19 ans, avec l’ambition de consolider sa carrière musicale. Elle y obtint une licence de pianiste et de professeure de musique en 1938, marquant le début d’une ascension fulgurante.

Son talent fut rapidement remarqué, et elle fut engagée par la station de radio XEQ, où ses mélodies commencèrent à charmer le public. Au début, Consuelo se contentait d’interpréter de la musique classique. Lorsqu’elle composait des morceaux plus populaires, notamment des boléros, elle utilisait un pseudonyme, celui d’une amie, craignant le rejet de la haute société de l’époque qui considérait ce genre musical comme moins noble. Cependant, l’accueil enthousiaste du public pour ses créations la poussa à embrasser pleinement son destin de **compositrice de musique populaire**.

Parmi ses compositions les plus célèbres figure sans conteste **”Bésame Mucho”**. Ce chef-d’œuvre, qu’elle écrivit dans sa jeunesse, est d’autant plus remarquable qu’elle affirma l’avoir composée **sans avoir jamais embrassé** auparavant. La chanson, imprégnée de la souffrance des hommes partant à la guerre sans espoir de retour, devint rapidement un phénomène mondial.

“Bésame Mucho” a été interprétée par plus de **cent artistes légendaires**, dont Pedro Infante, Luis Miguel, ou les Beatles, et a été traduite dans **plus de vingt langues**. Son influence s’étend bien au-delà de la musique, puisqu’elle a été utilisée dans **plus de vingt films**. Pourtant, à ses débuts, la chanson fut paradoxalement censurée en Espagne pour son “contenu érotique supposé”, jugé inapproprié.

Ce succès retentissant permit à Consuelo de côtoyer de grandes personnalités, comme **Walt Disney**, qui lui offrit un contrat de travail. Cependant, Consuelo préféra rester au Mexique pour épouser Mariano Rivero, directeur artistique et son ancien patron à la radio. Le couple eut deux fils, et leur union prit fin tragiquement en 1977 avec le décès de Rivero.

Les années 1980 virent Consuelo Velázquez explorer de nouvelles avenues. Elle participa au film argentin “Noches de Carnaval” et fit l’objet d’un documentaire sur sa propre vie. Entre 1979 et 1982, elle s’engagea même en politique, siégeant à la Chambre des députés. En 1989, elle reçut le prestigieux **Prix National des Sciences et des Arts**, une reconnaissance ultime de sa contribution à la culture mexicaine.

Cependant, le début des années 2000 marqua le début d’une période sombre pour la compositrice. Elle fut victime d’une **chute grave dans les escaliers de sa maison**, se fracturant trois côtes. Hospitalisée, son état de santé s’aggrava, compliquée par une **maladie cardiovasculaire**. Pendant des mois, elle lutta contre la maladie, son seul souhait étant de voir son fils, Sergio, avec qui elle s’était éloignée en raison de problèmes avec son épouse. Tragiquement, **Sergio ne vint jamais lui rendre visite**.

Son état s’est détérioré, nécessitant l’implantation d’un stimulateur cardiaque. Les médecins réalisèrent trop tard d’autres fractures non détectées, et alors qu’ils tentaient de la soigner, Consuelo contracta une **infection bactérienne**. L’un de ses poumons fut perforé, entraînant un collapsus. Consuelo Velázquez s’éteignit le **22 janvier 2005**, à l’âge de 88 ans, le cœur brisé par le **rejet de son fils Sergio**, qui décédera lui-même quatre ans plus tard.

Consuelo Velázquez, l’une des pianistes et compositrices mexicaines les plus renommées, a laissé une **empreinte indélébile** dans le domaine de la musique grâce à ses compositions exquises et uniques. Née le 21 août 1916 à Ciudad Guzmán, Jalisco, elle mena une vie empreinte d’enthousiasme et de créativité. Son talent musical s’est épanoui dès son plus jeune âge, soutenu par une famille qui reconnut sa passion et son génie. Parallèlement à sa carrière musicale, elle fut formée à l’Académie Nationale des Arts Plastiques du Mexique, où elle démontra rapidement son excellence en interprétation et en composition.

“Bésame Mucho” demeure son œuvre la plus célèbre, un boléro romantique devenu un **symbole de la musique latine** et aimé dans le monde entier. Cette pièce, à la fois douce et profonde, témoigne du talent créatif de Consuelo à combiner des rythmes et des mélodies impressionnantes.

Malgré une vie jalonnée de succès, Consuelo Velázquez dut faire face à une **maladie cardiovasculaire chronique**. Mais son amour et son enthousiasme pour la musique l’aidèrent à surmonter les difficultés et à créer des chefs-d’œuvre uniques qui continuent d’évoquer des émotions profondes chez les auditeurs.

Le 22 janvier 2005, Consuelo Velázquez est décédée, laissant un vide douloureux dans l’industrie musicale mexicaine et mondiale. Son talent et son **héritage musical** vivront éternellement dans le cœur de ceux qui ont aimé cette artiste féminine exceptionnelle. Après sa mort, son corps fut transporté au **Palais des Beaux-Arts**, un lieu emblématique pour l’artiste, où ses fans purent lui rendre un dernier hommage et la remercier pour ses immenses contributions à la musique et à la culture mexicaine.

Sous les projecteurs scintillants, au son du piano et des harmonies qui emplissent l’air, la vie et la carrière de Consuelo Velázquez résonneront pour toujours. Et la chanson “Bésame Mucho” continuera de vibrer dans le cœur de millions, un **symbole éternel d’amour et d’art**.