Le 8 septembre 2005, les téléspectateurs de M6 découvraient un nouveau concept, appelé à devenir l’un des programmes les plus appréciés en France, L’amour est dans le pré. À l’époque, Karine Le Marchand n’était pas encore aux commandes de l’émission de rencontres. C’est en effet Véronique Mounier, une ancienne chroniqueuse de C’est au programme  et de Télématin sur France 2, qui a essuyé les plâtres cette année-là.

«L’émission était super drôle à faire, même si on ne savait pas ce que cela allait donner», confie cette Grenobloise de 53 ans au Parisien, qui a publié samedi un article consacré aux débuts de ce programme phare de M6. Pourtant, Véronique Mounier n’assurera pas la présentation de la deuxième saison de L’amour est dans le pré, en 2006. Et pour cause : elle attendait un heureux événement.

Véronique Mounier, enceinte

«C’est une des émissions qui m’ont le plus marquée, même personnellement, assure Véronique Mounier au ParisienÀ force de vouloir repeupler les campagnes françaises, je suis tombée enceinte. Et ce qui est fou, c’est que cela faisait plusieurs années que j’essayais. L’émission a été sûrement un déclic psychologique pour moi. Je n’ai pas fait la saison 2 pour accoucher, et je suis retombée enceinte 

La présentatrice, qui fut également, à l’époque, aux manettes de Nouveau look pour une nouvelle vie, a été remplacée par Alessandra Sublet. Véronique Mounier a repris son rôle de confidente auprès des agriculteurs pour la saison 3, avant de quitter définitivement le programme. «Mon planning ne me permettait plus de partir aussi longtemps en tournage avec deux enfants en bas âge», explique-t-elle au quotidien. C’est Alessandra Sublet qui a animé la saison 4, avant de s’envoler pour France 5, et de céder sa place à Karine Le Marchand, qui ne l’a jamais quittée.

«Je ne veux pas faire ma princesse, mais…» : Véronique Mounier évoque le tournage «roots» de L’amour est dans le pré

À l’époque, le tournage de L’amour est dans le pré, c’était un peu «roots», confie Véronique Mounier au Parisien«Je ne veux pas faire ma princesse mais je suis partie un mois en voiture et en train, dormant dans des hôtels Balladins en bord d’autoroute, confie-t-elle. Je n’avais pas de coiffeur sur la première saison, on m’avait coupé les cheveux hyper court, et je me détestais. La production m’avait dit “Comme cela, tu es tranquille pour un moment !” La maquilleuse s’occupait de moi dans la voiture, une étable ou un champ.»

 

Alessandra Sublet se souvient, elle aussi, d’un tournage pas comme les autres. «Je suis partie faire ce tour de France en Renault Espace avec les techniciens. J’ai adoré ça !» En particulier «les invitations des agriculteurs qui (…) t’offrent plein de coups», se marre l’animatrice. «Moi qui ne bois pas d’alcool, j’ai goûté tous les calvas de France et de Navarre. Et je me suis retrouvée plusieurs fois dans des situations où je pensais ne pas pouvoir faire les interviews car j’étais trop pompette ! Parfois, on ne pouvait plus décoller et on passait la soirée dans les fermes avec les familles. Inoubliable.»