À l’occasion d’une interview avec Lou Média, Karine Le Marchand, animatrice emblématique de L’amour est dans le pré, s’est livrée sur sa vision de l’amour et a partagé une rare confidence sur le père de sa fille unique, Alya, âgée de 22 ans.


Depuis 2009, Karine observe et accompagne les agriculteurs à la recherche d’un amour sincère, et son quotidien l’a sensibilisée à la beauté des déclarations authentiques. « Chaque année, j’ai des déclarations d’amour des agriculteurs qui sont formidables. Contrairement aux célibataires “des villes” qui font un espèce de portrait-robot avec : “Je veux qu’il soit blond, d’1m80… Les agriculteurs parlent de ce qu’ils vont vivre ensemble », confie-t-elle.

Si l’animatrice de 57 ans est aujourd’hui célibataire, elle se considère chanceuse : « J’ai peu de problèmes, j’ai été aimée », ajoute-t-elle. Elle évoque ainsi le père d’Alya, rappelant que la plus belle preuve d’amour qu’elle ait reçue a été de donner la vie : « La plus belle étant celle de faire un enfant ». La séparation, qu’elle avait qualifiée à Gala de « pas de son fait », ne l’empêche pas d’exprimer sa fierté d’avoir élevé seule sa fille : « Cette fusion-là, même si je ne l’ai pas souhaitée, je l’ai adorée ».

Récemment, Karine a aussi évoqué le parcours d’Alya sur Instagram. Si elle-même n’avait pas obtenu son bac, sa fille a poursuivi ses études avant de rejoindre sa mère dans le travail : « J’avais envie d’être dans la vie, j’avais envie de travailler et ma fille, je sais qu’elle est pareille. Elle a son bac, elle travaille avec moi maintenant », explique-t-elle avec fierté.

Concernant les origines familiales, Karine précise que le prénom de sa fille a été choisi pour refléter leurs racines croisées : « Le père de ma fille est juif-hongrois, mon père vient du Burundi. Nous voulions un prénom qui évoque nos deux origines. Alya signifie en swahili ‘la plus fervente’ et en hébreu ‘la montée vers Dieu qui passe par le retour à la terre promise’ ».