🌾 Incroyable mais vrai ! Dans l’Orne, un agriculteur sidéré par une récolte exceptionnelle : « Du jamais vu ! » 😱 — une découverte inattendue qui affole tout le village et intrigue les experts agricoles…

Les pommiers de Normandie sont réputés à l’international. Cette année, les fruitiers ont proposé une récolte hors du commun. Reportage chez un agriculteur de l’Orne.Thierry Olivier n'a jamais connue de telle récolte dans ses vergers, qui font face aux fours de calcination.

Le marc de pomme propose encore ses odeurs fruitées sur un des tas devant la ferme de Thierry Olivier à La Ferrière-aux-Étangs (Orne). Dans un des vergers à côté de sa ferme, cinq saisonniers travaillent à la cueillette (mécanique) des pommes à cidre. Alors que la récolte débute à la fin de l’été, le constat est évident pour l’agriculteur en cette fin octobre. « C’est une année exceptionnelle, tant en quantité qu’en qualité. »

Les paramètres au vert

« Cette année, tout le monde a constaté ça dans son jardin. Les arbres fruitiers ont dans l’ensemble un fort rendement. Tous les éléments étaient réunis. » Assis à côté d’un tas de pomme, il cherche les raisons d’une telle production. « La floraison et la pollinisation ont été incroyables », explique l’agriculteur qui est aussi éleveur bovin. S’ajoute à cela une pluviométrie arrivée au bon moment à la fin du mois d’août.

« La concentration en sucre, est supérieure aux autres années », analyse le producteur. Une donnée gage de qualité. « En plus du sucre, il y a tous les arômes qui vont avec », précise Thierry Olivier.

La fermentation des jus se déroule tout l'hiver avant de mùettre en bouteille cidre et calvados.
La fermentation des jus se déroule tout l’hiver avant de mettre en bouteille cidre et calvados. ©Benoît Lesaulnier

Avec l’absence de gelée et un printemps sec, les paramètres étaient au vert pour une récolte idéale. Un élément reste inexpliqué par le professionnel.

Un pommier alterne tous les ans entre une faible et une bonne récolte. Cette année, aucun de mes arbres n’a de faibles rendements. Une récolte pareille, c’est du jamais vu.

Thierry Olivier, producteur de pomme à cidre

L’euphorie de cette saison annonce pourtant une année décevante à venir. « C’est le risque de voir moins de fruits l’année prochaine », admet-il.

Cette année, le challenge est donc d’exploiter un maximum de pommes, sans en gâcher. « On est limité par les cuves qui sont déjà remplies », explique-t-il. Après l’hiver à fermenter, les jus seront destinés à faire du cidre, du pommeau ou du calvados.

Vaches et pommiers

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« Ici, nous sommes à la frontière avec la région du poiré, c’est pourquoi nous produisons du calvados domfrontais avec l’alcool de pomme et de poire », explique le passionné de patrimoine qui possède une vue sur les fours de calcination de la haie. Aussi président de l’association du savoir et du fer, l’agriculteur produit 100 000 bouteilles par an.

Avec ses pommes qu’il laisse entretenir par les vaches dans ses vergers hautes tiges, il fabrique des produits typiques du terroir. Une carte postale de la Normandie qu’il essaie de perpétuer. « Le but est d’attirer de nouveaux consommateurs vers la pomme. Notre métier se rapproche de plus en plus de celui d’un vigneron. » Mais cela, c’est une autre histoire.