La France a un incroyable talent : une candidate joue de la flûte avec son vagin

Le mardi 8 novembre 2022 restera gravé dans les annales de la télévision française. Ce n’était pas une soirée d’élection présidentielle, ni une finale de Coupe du Monde, mais une simple soirée d’auditions de “La France a un incroyable talent” sur M6. Pourtant, ce soir-là, les téléspectateurs, habitués aux jongleurs, aux chanteurs à la voix d’or et aux magiciens habiles, ont assisté à une scène qui a pulvérisé les limites du divertissement familial. Un moment si surréaliste qu’il a instantanément fait imploser les réseaux sociaux, divisé le jury et provoqué un débat national sur la nature même du “talent”.
Ce soir-là, une femme a joué de la flûte avec son vagin.
Tout a commencé par un avertissement solennel, presque présidentiel. Karine Le Marchand, maîtresse de cérémonie habituellement souriante et complice, est apparue le visage grave. “Je vais faire une petite annonce,” a-t-elle déclaré, coupant court à l’ambiance légère de l’émission. “Toutes les personnes de moins de 18 ans sont maintenant invitées à sortir de la salle. Le numéro qui va suivre n’est pas véritablement adapté à leurs chastes yeux.”
Dans les foyers, l’étonnement a dû être total. Que pouvait-on bien montrer sur M6, à une heure de grande écoute, qui justifie une telle mise en garde ? L’animatrice a ajouté, avec une pointe d’ironie presque nerveuse : “Le numéro que vous allez voir maintenant est un numéro incroyable que nous attendions depuis des années. Cette personne fait quelque chose d’assez exceptionnel, elle a vraiment un incroyable talent.” Le suspense était à son comble.
La candidate s’est présentée. Béatrice, 40 ans, venue d’Australie. Sa profession ? Gynécologue. Déjà, l’ironie de la situation commençait à poindre, ajoutant une couche de surréalisme clinique à la performance qui allait suivre.
Béatrice s’est alors avancée sur scène. Elle s’est partiellement dévêtue, s’est installée entre deux chaises, puis a exécuté un grand écart parfait. Le public et les juges, encore perplexes, observaient cette démonstration de souplesse. Puis, l’impensable s’est produit. Un son s’est élevé. Pas un son vocal, mais un son instrumental. Une flûte. Et la mélodie était reconnaissable entre toutes : “Frère Jacques”.
La caméra, d’abord focalisée sur le visage concentré de Béatrice, a dû s’adapter pour que le public comprenne l’origine du son. Comme l’indiquait le titre de la vidéo résumant l’événement, Béatrice jouait de la musique “avec son vagin”. Il s’agissait, pour être précis, d’un contrôle musculaire lui permettant d’expulser de l’air de sa cavité vaginale pour le diriger dans une flûte, ou de produire le son elle-même par “pétomanie” vaginale. Le choix de “Frère Jacques”, une comptine innocente apprise dans toutes les maternelles de France, a créé une dissonance cognitive maximale, un choc frontal entre l’enfance et l’anatomie adulte la plus intime.
La réaction du jury a été instantanée et parfaitement représentative de la division qui allait secouer le pays dans les minutes suivantes.
Hélène Ségara, visiblement horrifiée, a incarné la voix du public outré. Son visage s’est décomposé, passant de l’incompréhension au dégoût. Elle n’a pas attendu la fin de la première note. Sa main a frappé le “golden buzzer” rouge avec une force décisive. C’était un “non” catégorique, un refus de laisser une telle prestation se poursuivre sur ce qu’elle considère comme un plateau familial. C’était le buzz de la censure morale, de la protection d’une certaine idée du “talent”.
Mais à ses côtés, le spectacle était tout autre. Mariane James et Eric Antoine, eux, étaient fascinés. Loin d’être choqués, ils étaient au contraire captivés par l’absurdité et, il faut le dire, la technicité de la chose. Le magicien et la chanteuse, plus curieux ou peut-être plus habitués aux excentricités du monde du spectacle, ont laissé le numéro aller jusqu’à son terme. Leurs rires, d’abord discrets, sont devenus francs. Ils étaient, selon les témoins, “amusés”. Ils n’ont pas buzzé.
Le numéro s’est terminé. Béatrice, toujours en grand écart, a salué. Le silence qui a suivi le “buzz” d’Hélène Ségara, comblé par les rires de ses collègues, était assourdissant. La France venait d’assister à un moment de télévision historique.
Sur Twitter, comme l’a mentionné le résumé vidéo, l’explosion a été immédiate. Le réseau social s’est enflammé, devenant le réceptacle de milliers de réactions en quelques secondes. Il y avait les choqués, ceux qui partageaient l’avis d’Hélène Ségara, criant au scandale, à la “fin de la télévision”, et se demandant comment M6 avait pu valider la diffusion d’une telle séquence. “Une honte”, “vulgaire”, “irrespectueux” étaient les mots qui revenaient le plus souvent.
Et puis, il y avait les autres. Ceux qui, comme Mariane James et Eric Antoine, étaient hilares. Ceux qui saluaient l’audace, le “culot” de la candidate. Et au-delà de la blague, une véritable discussion s’est engagée : n’est-ce pas là, précisément, un “incroyable talent” ?
Car c’est là toute la question posée par la performance de Béatrice. Qu’est-ce que le “talent” en 2022 ? S’agit-il uniquement de chanter juste ou de réaliser un tour de cartes ? Ou le talent réside-t-il dans une maîtrise corporelle hors norme, quelle que soit la partie du corps concernée ? Béatrice, en tant que gynécologue, offrait une démonstration de contrôle périnéal et musculaire que peu d’êtres humains peuvent revendiquer. Était-ce une performance athlétique ? Anatomique ? Ou simplement une farce grotesque ?
La franchise “Got Talent”, à l’échelle mondiale, a toujours prospéré sur ces numéros “OVNI”. Pour chaque Susan Boyle qui émeut la planète, il faut un “casseur de pastèques avec la tête” ou un “pétomane” pour créer le buzz. Ces émissions ne vendent pas seulement de l’émotion ; elles vendent du spectacle, et le spectacle moderne se nourrit de la viralité, du choc, de la séquence que l’on s’empresse de partager le lendemain au bureau.
En ce sens, Béatrice était la candidate parfaite. Elle a offert à M6 le moment le plus discuté de sa saison, voire de son histoire. Elle a forcé les téléspectateurs à sortir de leur passivité.
Mais au-delà de l’analyse médiatique, c’est l’image qui restera : celle d’une femme de 40 ans, professionnelle de la santé, utilisant la partie la plus intime de son anatomie, celle qui donne la vie, pour jouer une comptine enfantine, sous les yeux d’une Hélène Ségara horrifiée et d’un Eric Antoine hilare.
Ce mardi 8 novembre 2022, “La France a un incroyable talent” a prouvé qu’elle portait bien son nom. Elle a trouvé de l’incroyable, de l’inattendu, de l’indescriptible. Le “talent” de Béatrice n’était peut-être pas musical, mais il était indéniablement “incroyable”. Elle n’a pas remporté la compétition, mais elle a gagné sa place au panthéon des moments télévisuels les plus débattus, les plus étranges et, pour certains, les plus drôles de l’histoire de la télévision française.
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