Affaire du petit Grégory : les confidences de Jacqueline Jacob sur ses soirées échangistes chez des voisins des Villemin, “Un couple d’amis…”

Affaire du petit Grégory : les confidences de Jacqueline Jacob sur ses  soirées échangistes chez des voisins des Villemin, “Un couple d'amis…”

Mise en examen dans l’affaire du petit Grégory Villemin, Jacqueline Jacob a dû répondre aux questions concernant sa vie intime.

À 81 ans, Jacqueline Jacob est soupçonnée d’être impliquée dans le kidnapping et la mort du petit Grégrory Villemin. Depuis 41 ans, le nom Jacob semble lié au “corbeau” dans l’esprit des enquêteurs. Ainsi, ce 24 octobre 2025, la cour d’appel de Dijon a entendu la grand-tante de l’enfant mort à 4 ans, retrouvé pieds et poings liés en octobre 1984 dans la Vologne (Vosges). D’emblée, elle a proclamé son innocence.

Je n’ai jamais écrit de lettre, je n’ai jamais téléphoné. Jamais à personne”, a-t-elle argué au président de la cour. Depuis les analyses stylométriques, Jacqueline Jacob est soupçonnée d’être l’un des 5 corbeaux de l’affaire, à avoir écrit et téléphoné à Jean-Marie et Christine Villemin, les parents de Grégory. Elle est également soupçonnée d’avoir “participé à un groupement ou à une entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d’un ou plusieurs crimes ou délits, dont l’assassinat et l’enlèvement de Grégory Villemin”.

Affaire Grégory : les éléments qui semblent pointer du doigt Jacqueline Jacob, selon les enquêteurs

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Au cours de l’interrogatoire de Jacqueline Jacob, des questions sur les différents éléments qui tendent à pointer du doigt la grand-tante ont été posées. À commencer par le témoignage de son beau-frère, le frère de son mari Marcel qui affirme avoir entendu le rire de sa belle-sœur dans un enregistrement du corbeau. Un mensonge selon elle. “Ce n’est pas vrai. Je n’ai jamais téléphoné, ni ri au téléphone”, répond-elle en expliquant qu’à l’époque l’homme, décédé en 2024, avait des problèmes d’alcool.

Quant à la lettre écrite par le corbeau, elle persiste et signe : “Je n’ai jamais écrit de lettre”, comme le relate Le Parisien et de pointer du doigt l’expert : Il s’est trompé”. Mais le juge ne s’est pas contenté de ces deux questions, il s’est également intéressé à la vie intime de Jacqueline Jacob et son mari et à leurs soirées échangistes chez les voisins des Villemin.

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Selon nos confrères, le juge Brault a posé des questions sur les relations échangistes que Jacqueline Jacob “et son mari entretenaient avec un couple d’amis”. En effet, ce couple d’amis habite à côté de chez les grands-parents paternels du petit Grégory. Pour le magistrat, cette proximité avec la famille Villemin aurait pu être profitable à Jacqueline Jacob pour glaner des informations sur les habitudes et les allées et venues. Ce qui aurait pu ensuite l’aider lors des appels du corbeau.
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Les époux Jacob affirment leur innocence dans le meurtre de Grégory.

Là, c’est faux, a déclaré Jacqueline Jacob lors de son interrogatoire, affirmant que ses relations intimes n’avaient commencé qu’en 1985, soit après la mort de l’enfant, rendant selon elle la question “sans sens”. Ses avocats ont par ailleurs annoncé leur intention de faire appel “sur la forme et sur le fond” de sa mise en examen. La grand-tante de Grégory reste présumée innocente des faits qui lui sont reprochés.