Affaire Lola : le père de la jeune fille assassinée retrouvé mort à 49 ans, ce détail terrible sur ses derniers jours

Un an et demi après l’assassinat de la petite Lola, son père, Johan Daviet, a été retrouvé mort ce vendredi 23 février 2024. Âgé de seulement 49 ans, l’homme était tombé dans l’alcoolisme à la suite de ce sordide fait divers, et avait divorcé de la mère de Lola. Il avait accordé une interview poignante à “Sept à Huit” il y a quelques mois, dans laquelle il revenait avec émotion sur son impossible deuil.

Il est parti rejoindre sa fille chérie. Johan Daviet, père de la petite Lola, est mort ce vendredi 23 février 2024 à 49 ans, a annoncé l’avocate de la famille au service judiciaire de TF1. Cette information avait dans un premier temps été dévoilée par La Voix du Nord. Un avis de décès a été publié il y a quelques heures, et dévoile que l’homme est décédé “dans sa 50e année à Fouquereuil, dans le Pas-de-Calais“. Pour l’heure, les circonstances exactes de la mort de ce père de famille, meurtri depuis un an et demi par l’assassinat de sa fille adorée , ne sont pas connues. Le journal région évoque simplement “un décès brutal”, sans donner plus d’informations.

La vie de Johan Daviet a basculé le 14 octobre 2022, lorsque sa fille, Lola Daviet, 12 ans, est retrouvée morte dans une malle par un SDF, planquée dans les parties communes d’un immeuble du XIXe arrondissement parisien où la petite famille résidait. La suspecte était rapidement identifiée : Dahbia B., interpellée et écrouée , est depuis mise en examen pour “meurtre sur mineure de moins de quinze ans”. Elle devra également répondre de faits de “viol, tortures et actes de barbarie”. L’affaire est toujours dans l’attente d’un procès ; procès auquel Johan Daviet voulait assister, comme il l’avait affirmé à Audrey Crespo-Mara dans une interview qu’il lui avait accordée pour Sept à Huit.

Le maire retient de Johan Daviet “un homme du village”…

En effet, le 22 octobre 2023 , Johan Daviet avait accepté de dévoiler son quotidien aux caméras de Sept à Huit. Un an après la mort de sa fille, l’homme révélait avoir plongé son chagrin dans l’alcool. Sa famille détruite par ce sordide assassinat, sa femme l’avait quitté, et il était depuis reparti vivre chez ses parents. “La présumée coupable n’a pas enlevé que la vie de ma fille, elle a enlevé une famille complète. Avec ma femme, on est en instance de divorce aujourd’hui. Je le vis très mal parce que j’adore ma femme. J’en suis peut-être en partie responsable parce que je suis triste, et je suis retombé dans ma douleur. Je me suis remis à boire. Tout a volé en éclats de toute façon. Mon travail, notre travail… Imaginez aller retravailler où notre fille s’est fait assassiner ! Notre logement, tout. On a presque tout perdu” avait confié le père meurtri, qui laisse derrière lui un fils aîné, âgé de 19 ans.

Les détails de la mort brutale de Johan Daviet devraient être connus dans les prochains jours ; l’homme a-t-il succombé à un malaise cardiaque, s’est-il donné la mort, a-t-il été assassiné ? A ce stade, aucune piste n’est écartée. Seule certitude : l’homme sera inhumé aux côtés de sa défunte fille, au cimetière de Lillers. Le maire de Fouquereuil, Gérald Ogiez, interrogé par La voix du Nord, a refusé de rendre hommage au quinquagénaire, et a simplement évoqué la mémoire “d’un homme du village”.