Héritage de Johnny Hallyday : Laura Smet dévoile la seule chose qu’elle reçu de son père

Héritage de Johnny Hallyday : combien va toucher Laura ?

Cinq ans après la disparition de Johnny Hallyday, les secrets du rockeur préféré des Français continuent d’alimenter les passions. Ce 5 juin, un nouveau livre vient relancer les débats et dévoiler une facette inédite de l’idole des jeunes. Patrick Roussel, ancien chauffeur et garde du corps personnel du chanteur de 1999 à 2015, publie aux éditions Le Livre son témoignage intime : Tout le monde l’appelait Johnny. À travers cet ouvrage, l’auteur retrace seize années de vie aux côtés de l’artiste, et lève le voile sur des épisodes encore méconnus de sa personnalité et de sa vie privée, notamment ceux liés à l’affaire sensible de son héritage.

Un homme entre lumière et zones d’ombre

Patrick Roussel, qui a partagé l’intimité de Johnny pendant près de deux décennies, brosse un portrait complexe du chanteur. Derrière la star adulée par des millions de fans, il décrit un homme secret, vulnérable, parfois difficile à suivre, mais profondément humain. “Il pouvait être généreux comme personne, mais aussi se replier sur lui-même sans prévenir,” confie l’auteur.

Dans son livre, Roussel revient sur les tensions qui ont émergé après la mort de Johnny en décembre 2017, notamment autour de l’héritage houleux qui a divisé la famille Hallyday pendant plusieurs années.

L’affaire de l’héritage : une guerre familiale publique

Impossible, en effet, de parler de Johnny sans évoquer la bataille judiciaire qui a déchiré le clan Hallyday. En janvier 2018, la presse révèle que le testament rédigé aux États-Unis par Johnny Hallyday désigne Laeticia Hallyday, sa dernière épouse, comme unique héritière. Ce choix exclut ses deux aînés, Laura Smet et David Hallyday, déclenchant un immense tollé médiatique.

Il y a eu une lumière" : Laura Smet dévoile le signe qu'elle aurait reçu de  la part de Johnny Hallyday : Femme Actuelle Le MAG

Dans des extraits de son livre publiés par Gala, Patrick Roussel révèle les dessous de cette affaire, notamment le rôle discret mais déterminé de Laura, qui n’aurait jamais réclamé de fortune ou de villa, mais simplement le droit moral sur une chanson très personnelle : “Laura”, que Johnny avait écrite pour elle.

“Je n’ai jamais vu Johnny interpréter ‘Laura’ sur scène,” écrit Roussel. “Je me suis demandé pourquoi. Était-ce trop intime pour lui ? Un tabou qu’il n’osait pas briser ?”

Une confidence troublante, renforcée par les confidences que Laura aurait faites au garde du corps :

“Elle m’a dit un jour : ‘Je me fous du reste. Moi aussi je veux au moins ma chanson.’”

Cette phrase souligne l’importance symbolique de ce titre dans la relation entre le père et sa fille, bien au-delà des considérations financières.

Un accord de paix trouvé, mais à quel prix ?

Il aura fallu attendre juillet 2020 pour qu’un accord définitif soit trouvé entre Laeticia Hallyday, Laura Smet et David Hallyday. Cet accord met officiellement fin à près de deux ans et demi de procédures judiciaires, de communiqués de presse amers et de tensions familiales étalées dans les médias.

Selon les révélations, David Hallyday aurait renoncé à toute action en justice, acceptant une forme de retrait symbolique en hommage à son père. Il aurait remis sa part à Laura, estimée à environ un million d’euros, comprenant notamment un canapé, une statue, des santiags – des objets chargés de mémoire.

“Nous sommes ravis de cet accord. Nous n’avons rien demandé. Nous avons toujours affirmé que seule la mémoire de Johnny comptait, ainsi que la protection de nos sœurs,” aurait déclaré un proche de la famille.

https://youtu.be/epvCd2aFN1Q

Cet épilogue, bien que pacifique, n’a pas effacé toutes les blessures, mais a permis de rétablir un minimum d’apaisement entre les différents membres de la famille Hallyday.

Une mémoire encore vive, un mythe toujours vivant

Johnny Hallyday n’est plus, mais sa légende, elle, reste plus vivante que jamais. Les publications, les spectacles en son hommage, les albums posthumes, et maintenant les récits comme celui de Patrick Roussel, participent à entretenir la mémoire d’un artiste au destin hors norme.

Roussel conclut son ouvrage sur une note personnelle :

“Johnny, on l’aimait ou on le détestait, mais on ne pouvait pas l’ignorer. Même dans les moments les plus sombres, il dégageait une force unique. Moi, je garde en mémoire un homme vrai, fidèle à lui-même, jusqu’au bout.”

Un témoignage rare, intime, sans fard

Tout le monde l’appelait Johnny s’annonce comme un livre fort, non pour alimenter les polémiques, mais pour offrir un regard sincère sur un artiste et une époque qui ont marqué plusieurs générations. À travers les yeux de Patrick Roussel, c’est un Johnny plus humain, plus fragile, mais toujours fascinant, qui apparaît.

À l’heure où les projecteurs sont braqués sur les querelles d’héritage et les mises en scène médiatiques, ce récit intime ramène l’attention sur l’essentiel : l’homme derrière la légende.