IL Y A 1 MINUTE : La femme de Frédéric François admet ENFIN ce que nous avons toujours soupçonné.

Frédéric François dévoile comment il s'est blessé à l'épaule

Frédéric François – Quand la douleur devient une mélodie éternelle

Frédéric François, de son vrai nom Francesco Barracato, est né le 3 juin 1950 à Lercara Friddi, en Sicile. Il est l’un des chanteurs romantiques les plus emblématiques de la francophonie, particulièrement en Belgique et en France. Avec plus de cinquante ans de carrière, il a vendu des dizaines de millions de disques. Des chansons comme Je t’aime à l’italienne, Laisse-moi vivre ma vie ou Adios Amor ont marqué des générations. Mais derrière ce sourire chaleureux et cette voix douce se cache une vie jalonnée de drames personnels, de pertes profondes et de résilience.

La douleur du père disparu – entre inspiration et blessure éternelle

L’inspiration première de Frédéric fut son père, Giuseppe “Peppino” Barracato, ouvrier mineur et mélomane passionné. Originaire d’une famille modeste, Peppino a quitté la Sicile pour la Belgique en 1951, emmenant sa femme et ses enfants à Tilleur, près de Liège. Malgré les conditions de vie difficiles, il chantait lors des réunions familiales, notamment des airs napolitains et siciliens. C’est lui qui a mis une guitare dans les mains de Frédéric et lui a appris à chanter ’O Sole Mio dès l’âge de 10 ans.

Le décès de Peppino, en 1987, alors que Frédéric était au sommet de sa carrière, fut un choc immense. « Papa, tu m’as donné des ailes pour voler, mais maintenant je veux juste voler vers toi », chante-t-il dans Mon père, une chanson hommage pleine de tendresse. Cette perte a laissé une cicatrice indélébile dans son cœur.

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La famille – entre paradis et enfer

Frédéric rencontre Monique Vercauteren, l’amour de sa vie, à l’âge de 17 ans. Ils se marient en 1970 et construisent une vie commune qui dure depuis plus de cinquante ans. Mais leur chemin n’a pas toujours été sans douleur. Avant de fonder une famille avec quatre enfants – Gloria, Vincent, Anthony et Victoria – le couple a connu la perte de deux bébés pendant la grossesse.

« Nous avons perdu deux petits anges. Ce furent les jours les plus sombres de ma vie », confiait Frédéric à Pure People. Une douleur rarement évoquée publiquement, mais omniprésente dans leur intimité.

En 2010, un autre drame frappe leur couple : Monique fait une chute grave dans les escaliers. « Il y avait du sang partout. J’ai cru l’avoir perdue », raconte-t-il bouleversé. Même si elle a survécu, Frédéric a sombré dans une dépression passagère, conscient à quel point Monique est le pilier de sa vie.

Une carrière faite de lumière… et d’ombres

Malgré un succès phénoménal – plus de 35 millions de disques vendus, 15 passages à l’Olympia – Frédéric François a aussi connu des moments de doute. Entre 1979 et 1982, la montée en flèche de la musique disco fait passer les ballades romantiques au second plan. Il souffre de crises de spasmophilie, de myoclonie dues au stress, et pense abandonner la scène.

« Je pleurais seul dans ma voiture après des concerts ratés. Je me demandais si j’avais encore ma place dans ce métier », confiait-il à Télé-Loisirs. Le public lui redonne finalement confiance, notamment avec le tube Adios Amor, qui marque son grand retour en 1982.

L’amour – sa plus grande force

Frédéric François "sans un sou", Monique lui a proposé d'aller danser :  aujourd'hui, ils sont mariés depuis 50 ans

Frédéric François ne cesse de clamer son amour pour Monique, qui n’est pas seulement son épouse, mais aussi son amie, son soutien, son inspiration. « Sans Monique, je ne pourrais pas chanter l’amour comme je le fais », dit-il au Journal des Femmes. Plusieurs de ses chansons sont directement inspirées par elle.

Leur relation, même mise à rude épreuve, a survécu aux tempêtes, aux douleurs, aux pressions de la célébrité. Chaque fois qu’il monte sur scène, ses premiers mots sont toujours pour elle.

Vieillesse, solitude et gratitude

Aujourd’hui âgé de 74 ans, Frédéric continue de chanter non seulement par passion, mais aussi par nécessité. « Ma retraite n’est que de 1000 euros par mois. Je dois continuer à travailler », admet-il dans l’émission Chez Jordan. Mais pour lui, la scène n’est pas un poids, c’est une raison d’être.

Il avoue néanmoins ressentir parfois une forme d’insécurité : « Je me demande si les gens veulent encore entendre un homme de 73 ans chanter l’amour. » Mais chaque fois que le public chante avec lui Je t’aime à l’italienne, il comprend qu’il est encore aimé.

Conclusion : L’amour plus fort que la douleur

Frédéric François n’est pas seulement un chanteur de romance. Il est le symbole vivant d’une vie faite de blessures, de renaissance et de fidélité. Son histoire est celle d’un homme qui a tout traversé : une enfance pauvre, la perte de son père, la douleur de perdre deux enfants, la peur de perdre son épouse, les échecs professionnels…

Mais grâce à l’amour, à la musique et à la force du lien familial, Frédéric a su transformer la souffrance en art. Aujourd’hui encore, à 74 ans, chaque chanson qu’il interprète est une preuve que l’amour véritable, même mis à l’épreuve par le temps et les larmes, peut triompher de tout.