« Je ne connais qu’une seule réponse à la haine… » : Amir réagit à son boycott aux Francofolies

« Je ne connais qu’une seule réponse à la haine… » : Amir réagit à son boycott aux Francofolies
Du 17 au 20 juillet, la version Belge des Francofolies de La Rochelle s’est déroulée à Spa, dans la région des Ardennes. Au programme, des artistes tels que IAM, Dadju, Kendji Girac, Julien Doré ou même la grande Véronique Sanson, sont venus se produire face aux milliers de spectateurs passionnés. Cette année, pour sa 31e édition, le Festival a été entaché d’un conflit suivi par un appel au boycott.

L’objet de ces tensions ? Le chanteur Amir, d’origine franco-israélienne est accusé par le collectif « Liège Occupation Free » d’avoir été sergent-chef dans les services de renseignements du Tsahal, d’être apparu à une soirée organisée par Yoni Chetbon, un militaire israélien membre, selon eux, « du parti d’extrême droite » Le Foyer Juif « » et de ne pas prendre position sur les violences en cours à Gaza.

Ces accusations ont été proférées par le collectif « Liège Occupation Free », le 26 juin dernier sur Instagram, et ont précédé à l’appel au boycott du chanteur pour l’évènement des Francofolies de Spa. Après la publication de ce communiqué, plusieurs artistes inscrits à la programmation du Festival ont fait savoir leur gêne vis-à-vis de la présence d’Amir sur la même scène qu’eux.

L’appel au boycott des autres artistes

« Je ne connais qu’une réponse à la haine, c’est l’art » : Amir réagit à la  polémique des Francofolies

Dans un communiqué, les artistes Colt, Lovelace, Nicou, Lauravioli, Isaac, Li…

Amir, le célèbre chanteur franco-israélien, a récemment réagi publiquement après avoir été confronté à un boycott de certains spectateurs lors de sa performance aux Francofolies de La Rochelle. Un incident qui a fait couler beaucoup d’encre et suscité diverses réactions dans le milieu de la musique. Connu pour sa voix unique et ses chansons entraînantes, Amir a pris la parole pour exprimer son ressenti et sa position face à la haine dont il a été victime, affirmant clairement qu’il ne comptait pas se laisser abattre par ces événements.

Le boycott auquel Amir a dû faire face a été lié à des tensions politiques autour de ses origines israéliennes. Bien qu’il soit un artiste apprécié en France, ses racines et ses prises de position politiques ont parfois été un sujet de polémique. Le chanteur, qui a toujours pris soin de se distancer de tout débat politique public, a vu sa performance aux Francofolies perturbée par une partie du public qui a décidé de manifester leur désapprobation en silence, notamment par des huées et des gestes hostiles.

Réagissant à cet incident, Amir a choisi de répondre avec calme et dignité lors d’une interview donnée après son concert. “Je ne connais qu’une seule réponse à la haine… l’amour”, a-t-il déclaré, soulignant que, malgré l’hostilité qu’il a reçue, il continuerait à promouvoir les valeurs d’amour, d’unité et de paix. Le chanteur a précisé qu’il ne voulait pas se laisser abattre par les attaques et qu’il préférait répondre par la musique, son art, qui reste pour lui un moyen de rassembler les gens, indépendamment de leurs opinions politiques ou de leurs origines.

Amir a également exprimé sa tristesse de constater que la politique pouvait parfois envahir des espaces qui devraient être dédiés à la musique et à l’art. “Les Francofolies sont un festival de musique, un lieu où l’on doit pouvoir s’échapper des soucis du quotidien et se retrouver autour d’une passion commune : la musique”, a-t-il ajouté. “C’est dommage que certains utilisent ces moments pour exprimer leur haine. Mais moi, je choisis l’amour.”

Je respecte ceux qui s'opposent à moi…" : Amir sort du silence aux  Francofolies de Spa après l'appel au boycott

Dans un message fort, Amir a insisté sur l’importance de rester fidèle à soi-même, malgré les critiques et la pression qu’il peut parfois ressentir en raison de ses origines. Il a également souligné que la musique devait être un moyen de dépasser les barrières, qu’elles soient culturelles, religieuses ou politiques. “Je crois en l’unité, je crois que la musique est là pour nous unir et non pour nous diviser”, a-t-il martelé.

L’artiste a reçu de nombreux messages de soutien après cet incident, notamment de la part de ses fans, de ses collègues musiciens, ainsi que d’organisateurs d’événements, qui ont salué sa réaction empreinte de maturité et de sagesse. Plusieurs personnalités du monde de la musique ont pris sa défense sur les réseaux sociaux, soulignant que ce type de boycott était regrettable et ne faisait que nuire à l’esprit d’ouverture et d’échange qui caractérise les festivals de musique.

Pour Amir, cet épisode n’est qu’une épreuve supplémentaire dans son parcours, mais il a assuré qu’il continuerait à avancer avec les mêmes valeurs d’humanisme et de tolérance. Il a également annoncé qu’il poursuivrait ses concerts et ses projets musicaux avec la même énergie, déterminé à offrir à son public une musique qui rassemble, et non qui divise.

Cet incident aux Francofolies vient rappeler que, malgré les progrès réalisés dans la tolérance et l’ouverture, certaines tensions persistent, y compris dans le monde de la musique. Mais Amir, en restant fidèle à ses principes et en répondant avec dignité et amour, a montré que la haine ne triomphera pas tant que l’on choisit de répondre par l’art et la beauté.