Johnny Depp fait de rares confidences sur son procès contre Amber Heard

Johnny Depp est revenu pour la première fois sur le médiatique procès qui l’a opposé à son à ex-épouse Amber Heard dans une rare interview.

Dans une interview accordée au Sunday Times, l’acteur Johnny Depp, 62 ans, s’est prêté à la confidence. Trois ans après le médiatique procès en diffamation sur fond de violence conjugale, qui a opposé Johnny Depp à son ex-épouse Amber Heard, l’acteur de Pirates des Caraïbes a fait de rares commentaires sur cette période de sa vie, sa relation avec l’actrice – avec qui il a été en couple entre 2012 et 2016, avant de divorcer l’année suivante – et son état d’esprit lors du procès.

Revenant sur la bataille judiciaire, qui en juin 2022 a multiplié durant six semaines les détails sordides, l’acteur a confié que cette période n’avait pas été facile. «Ecoutez, c’est allé assez loin. Tout le monde disait : “Ça va passer !”», a expliqué l’acteur avant d’expliquer avoir tenu à se défendre pour sa famille. «Si je n’essaie pas de dire la vérité, ce sera comme si j’avais réellement commis les actes dont on m’accuse. Et mes enfants devront vivre avec.», a souligné Johnny Depp, père de Lily-Rose, 26 ans, et Jack Depp, 23 ans, nés de son union avec Vanessa Paradis.

En  juin 2022, Johnny Depp avait attaqué en justice Amber Heard pour diffamation après la publication d’une tribune par le Washington Post en 2018, dans laquelle l’actrice se décrivait comme «une personnalité publique représentant les violences conjugales». Bien qu’elle n’ait pas nommé son ex-mari, selon Johnny Depp ce texte avait détruit sa réputation et sa carrière.

Johnny Depp décu par des proches de son cercle professionnel

Un procès difficile qu’il explique pourtant avoir abordé sereinement. «La nuit précédant le procès en Virginie, je ne me sentais pas nerveux. Si vous n’avez pas à mémoriser votre texte, si vous dites simplement la vérité ? Lancez les dés», a-t-il noté, précisant par ailleurs savoir que «rien de tout cela n’allait être facile». «Mais je m’en fichais. Je me suis dit : “Je me battrai jusqu’à la fin”», a expliqué l’acteur, qui est également revenu sur sa relation avec Amber Heard.

A ce propos Johnny Depp s’est qualifié d’imbécile. «Si vous êtes un imbécile comme moi, parfois, vous regardez quelqu’un dans les yeux et y voyez de la tristesse, une certaine solitude, et vous sentez que vous pouvez l’aider », a déclaré l’acteur laissant entendre qu’il croyait à leur histoire.

Au fil de cette interview, Johnny Depp a également partagé son ressentiment à l’égard de «trois» proches de son cercle professionnel, notamment son agent, qui selon lui l’a poignardé dans le dos. «J’ai travaillé avec un agent pendant 30 ans, mais elle a dit au tribunal à quel point j’étais difficile». Une déclaration qu’il a visiblement vécu comme une trahison. Le comédien a ainsi expliqué s’être «senti sali» et n’a pas mâché ses mots. «Ces enfo**ré qui vous mentent, vous célèbrent mais disent toutes sortes d’horreurs dans votre dos, mais gardent l’argent, parce qu’elles veulent de l’argent. De l’argent», a ainsi souligné l’interprète de Jack Sparrow déçu.

Pour mémoire, après six semaines de procès, les jurés du tribunal de Fairfax, avaient conclu que Amber Heard et Johnny Depp s’étaient mutuellement diffamés. Ils avaient toutefois estimé que les dommages subis par Johnny Depp étaient supérieurs.

L’actrice avait été condamnée en juin 2022 à verser 10 millions de dollars à Johnny Depp. L’acteur devait de son côté reverser 2 millions à son ex-épouse. Après avoir fait appel du verdict en juillet 2022, Amber Heard a finalement pris «la difficile décision» de conclure un accord pour mettre fin à la procédure d’appel, acceptant de verser un million de dollars à son ex-mari. Une décision qu’elle avait justifié en expliquant «avoir perdu foi dans le système judiciaire américain, dans le cadre duquel mon témoignage public a servi de divertissement et a donné du grain à moudre aux réseaux sociaux».

Amber Heard avait été victime d’une terrible campagne de dénigrement et de nombreux messages de haine sur les réseaux tout au long du procès.