Jordan Bardella sur France 3 : « Le président de la République a menti et trahi sur le Mercosur »
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L’ambiance était électrique ce dimanche sur le plateau de Dimanche en Politique sur France 3. Invité à commenter l’actualité brûlante, Jordan Bardella, président du Rassemblement National, n’est pas venu pour faire de la figuration. Dans un style offensif et direct, il a livré un véritable réquisitoire contre la politique d’Emmanuel Macron, accusant le chef de l’État de duplicité sur la scène européenne et d’incompétence face à la crise sociale qui secoue la France. Entre la colère agricole, le piège budgétaire et les tensions diplomatiques, retour sur une intervention qui marque une rupture totale.
Mercosur : L’Accusation de “Haute Trahison”
C’est le sujet qui met le feu aux campagnes françaises. Alors que les agriculteurs et viticulteurs manifestent leur désespoir dans le sud-est, Jordan Bardella a frappé fort. Interrogé sur l’accord de libre-échange avec le Mercosur (Amérique du Sud), il a lancé une accusation gravissime : “Le Président de la République a menti et trahi”.
Selon lui, la stratégie d’Emmanuel Macron consistait à “mettre la poussière sous le tapis” le temps des élections européennes, pour mieux accélérer ensuite. Bardella dénonce une Europe qui “sacrifie l’agriculture française pour permettre à l’Allemagne de vendre ses Mercedes”. Pour contrer ce qu’il qualifie de concurrence déloyale mortelle (normes sanitaires divergentes, fermes-usines brésiliennes), il propose une méthode radicale : la politique de la “chaise vide”. La France doit, selon lui, bloquer le Conseil européen et menacer de suspendre sa contribution au budget de l’UE si l’accord n’est pas enterré. Une déclaration de guerre diplomatique pour sauver la “ferme France”.
Le “Racket” Fiscal et le Piège des Retraites

Sur le front intérieur, le piège politique se referme autour du budget et des retraites. Alors que la gauche et certains macronistes tentent de lier l’abrogation de la réforme des 64 ans au vote du budget, Bardella refuse le chantage. “Je ne m’appelle pas Olivier Faure, je ne me fais pas enfumer”, a-t-il martelé.
Le président du RN prévient : ses députés voteront contre le budget “quoi qu’il arrive”. La raison ? Une hausse “insupportable” des prélèvements obligatoires et des dépenses publiques. Il refuse catégoriquement que l’on demande des efforts supplémentaires aux retraités (“la France qui a travaillé”) tant que la “mauvaise dépense” n’est pas éradiquée. Son contre-projet ? 50 milliards d’euros d’économies ciblées sur la fraude sociale, le coût de l’immigration, et la bureaucratie. Il réaffirme sa volonté de revenir à un départ à 60 ans pour les carrières longues (ceux ayant commencé avant 20 ans) et défend un système à 42 annuités, jugé plus juste.
2027 : Prêt à Gouverner, “Quoi Qu’il Arrive”
L’ombre de l’échéance présidentielle de 2027 et des menaces d’inéligibilité pesant sur Marine Le Pen a plané sur l’entretien. Loin de montrer le moindre signe de panique ou de division, Jordan Bardella a affiché une sérénité à toute épreuve. Il confirme le ticket : Marine Le Pen à l’Élysée, lui à Matignon.
Mais face à l’hypothèse d’un empêchement judiciaire de la candidate naturelle, il s’est montré prêt : “Nous serons sur la grille de départ”. Il balaye les tentatives de créer une rivalité (“Vous n’y arriverez pas”), assurant travailler “main dans la main” avec Marine Le Pen. Il en a profité pour souligner l’importance des prochaines élections municipales, qu’il voit comme un tremplin pour le RN, prêt à nouer des alliances locales avec des “patriotes sincères” issus des Républicains déçus par leurs dirigeants.
Histoire et Diplomatie : La Fierté Retrouvée
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Enfin, Jordan Bardella a tenu à clarifier la position de son mouvement sur des sujets régaliens et mémoriels sensibles. Interpellé sur une messe rendue au Maréchal Pétain, il a condamné sans réserve cette initiative, rappelant que Pétain a “serré la main d’Hitler” et “livré l’honneur de la France”. Il s’inscrit résolument dans la lignée du Général de Gaulle et des résistants, rejetant avec mépris les leçons de morale de la gauche et d’Élisabeth Borne sur les “héritiers du pétainisme”.
Sur le plan international, il a salué la libération de l’écrivain Boualem Sansal mais a fustigé l’impuissance française, remerciant ironiquement la diplomatie allemande. Pour Bardella, la France ne doit plus mettre “un genou à terre” face à l’Algérie. Il prône un rapport de force brut : refus de visas et arrêt des transferts d’argent si Alger ne reprend pas ses ressortissants clandestins. “Le monde ne respecte que la force”, a-t-il conclu, dessinant les contours d’une diplomatie de combat.
Avec cette intervention, Jordan Bardella ne cherche plus à séduire, mais à convaincre qu’il est la seule alternative crédible face à un système qu’il juge à bout de souffle. Le ton est donné : la bataille pour 2027 a déjà commencé.
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