Slimane brise le silence après quatre mois de silence : ‘’À quoi je sers’’

Une publication qui n’est pas passée inaperçue. S’il partage de temps à autre son quotidien en studio dans des stories, Slimane ne partage que très peu de contenu sur son compte Instagram. Depuis qu’il a fait l’objet de deux plaintes pour agression et harcèlement sexuel, dont il est présumé innocent, le chanteur a souhaité se faire discret. Cependant, après quatre mois de silence, il a offert un beau cadeau à ses fans, ce jeudi 26 juin. Invité à performer sur la scène du Festival Mawazine, qui se déroulait la veille à Rabat au Maroc, il a dévoilé son nouveau titre intitulé À quoi je sers. Pour ceux qui n’ont pu assister à cet événement, le gagnant de la cinquième saison de The Voice a souhaité partager cette chanson à ses followers. «Hier soir j’ai chanté pour la première fois cette chanson que je viens d’écrire. Je voulais vous en partager un extrait», a-t-il écrit en légende de ce post audio.

Dès lors, les internautes ont pu découvrir des paroles interprétées avec émotion par Slimane. « À quoi je sers, quand mon écran est en fumée / Et que je m’sens désarmé et que ma tête va éclater / À quoi je sers, quand j’vois des enfants crever / Mais que j’peux rien faire, à part en parler ? / À quoi je sers, quand j’ai des larmes par milliers / Que des familles meurent noyées parce qu’ils rêvent de traverser », a-t-il clamé haut et fort. Avant d’enchaîner sur le refrain : « Et maintenant on fait quoi ? On fait quoi ? / Oh mais répondez-moi, on fait quoi ? » Très vite, cette chanson a remporté un vif succès auprès de ses fidèles fans. «Parce que cette chanson est douce et puissante à la fois !! tu es juste impressionnant !!», «C’est magnifique, comme tout ce que tu as créé ! Bravo», «Oh mon Dieu ! cette puissance, cette émotion !», «J’adore !», peut-on lire en commentaires. Si ses abonnés ont validé ce tube, il en est de même pour son amie Vitaa. En l’écoutant, la chanteuse a ressenti une vive émotion en témoigne un emoji versant une petite larme. Une fois de plus, Slimane a fait l’unanimité.

Slimane : sa fille Esmeralda est fan d’une célèbre chanteuse française

S’ils ne sont pas restés insensibles au nouvel extrait de Slimane, ses abonnés ont également craqué devant une adorable publication sur sa fille, Esmeralda. Le 30 mai dernier, le temps d’une story, le chanteur a dévoilé un moment de complicité avec la fillette de 3 ans. «Qu’est-ce que tu as dit ? Tu veux la chanson à qui ?», lui a demandé l’ex coach de The Voice Kids . Ce à quoi lui a répondu la petite fille : «Amel…» Ayant pris le soin de taguer son amie Amel Bent dans sa tendre publication, Slimane a conclu : «Sinon, tu ne vas pas faire dodo ? OK, on met la chanson d’Amel…» Ce moment d’intimité a fait fondre les internautes, d’autant plus que le chanteur reste en général plutôt discret sur sa vie privée.

Après quatre mois d’absence totale sur les réseaux sociaux et dans les médias, Slimane a surpris ses fans en brisant le silence avec une phrase aussi courte que bouleversante : « À quoi je sers ? » Une question simple, mais empreinte d’une sincérité brute, qui a touché en plein cœur tous ceux qui l’ont entendue. Que s’est-il passé durant cette période d’ombre ? Pourquoi ce retrait ? Et surtout, que révèle cette question si poignante ?

Slimane, connu du grand public depuis sa victoire dans The Voice France en 2016, s’est imposé comme l’une des voix les plus sensibles et authentiques de la chanson française. Sa musique est profondément intime, souvent inspirée par ses propres blessures, ses espoirs, ses doutes. Mais ces derniers mois, plus rien. Plus de publications, plus de concerts, plus aucune apparition publique. Une disparition totale qui a laissé place à l’inquiétude, voire à des spéculations sur son état psychologique.

Et puis, soudain, il revient. Pas avec une campagne promotionnelle ou un teaser sophistiqué. Non. Il revient avec une question : « À quoi je sers ? » Un cri du cœur, une remise en question existentielle qui dépasse la sphère artistique. C’est la voix d’un homme, avant celle d’un chanteur. Un homme qui doute, qui cherche du sens, qui se demande si ce qu’il fait a encore une valeur.

Dans une vidéo courte mais intense publiée sur son compte Instagram, Slimane apparaît sans artifices. Pas de maquillage, pas de mise en scène. Juste lui, face à la caméra, le regard fatigué mais franc. Il parle de solitude, de pression, de ce monde du spectacle qui parfois dévore plus qu’il n’élève. Il évoque le silence intérieur, celui qu’on ressent même lorsque des milliers de personnes nous applaudissent. « J’ai longtemps cru que la musique suffisait », confie-t-il. « Mais parfois, on ne sait plus si notre voix réconforte ou si elle se perd dans le vide. »

Ces mots résonnent, car ils traduisent une vérité universelle : le besoin d’être utile, d’avoir un impact, d’exister pour soi et pour les autres. Ce moment de vulnérabilité a profondément ému sa communauté. Ce n’était pas une mise en scène, mais un moment de vérité. Et dans ce monde où tout semble filtré, contrôlé, ce genre de confession est rare, précieux.

Cependant, ce retour n’est pas uniquement marqué par la douleur. C’est aussi le signe d’une renaissance. Slimane explique que ces mois de silence lui ont permis de se reconnecter à lui-même. Non pas à l’artiste, mais à l’homme. Il a appris à écouter son propre souffle, à respecter ses limites, à accepter ses failles. « Le silence n’est pas une fuite », écrit-il. « C’est une manière de retrouver sa propre voix. »

Cette confession est accompagnée d’une nouvelle chanson, sobrement intitulée « À quoi je sers ». Un morceau épuré, loin des productions habituelles, porté par un simple piano et une voix presque chuchotée. Les paroles sont déchirantes :
« Si demain je disparaissais,
Est-ce qu’on se souviendrait de moi ?
Si aujourd’hui je ne parle plus,
Qui prendra la parole pour moi ? »

La réaction du public ne s’est pas fait attendre. Des milliers de commentaires de soutien, d’amour et de gratitude ont inondé ses publications. Des messages de fans qui se reconnaissent dans ses mots, qui avouent avoir eux aussi ressenti cette perte de sens. Par son courage à dire ce que beaucoup taisent, Slimane devient plus qu’un chanteur : il devient un miroir, un symbole de résilience.

À l’heure où l’industrie musicale impose une image parfaite et inaltérable, son choix d’apparaître tel qu’il est – vulnérable, incertain, humain – est un acte de résistance. Il nous rappelle que l’art n’est pas là pour plaire, mais pour dire, pour émouvoir, pour réunir.

Slimane a posé la question : « À quoi je sers ? »
Et sa musique, sa sincérité, son courage nous apportent la réponse :
Tu sers à nous rappeler qu’on a le droit de douter. Et que dans ce doute-là, il y a une beauté immense.