LE PROCÈS DU SIÈCLE À BRUXELLES : URSULA VON DER LEYEN ACCUSÉE DE “TYRANNIE” ET DU SCANDALE PFIZER. “PERSONNE NE L’A ÉLUE !”

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Il y a un fantôme qui hante les couloirs aseptisés et bien éclairés de Bruxelles. Ce n’est pas le spectre du communisme, ni celui des guerres passées, mais quelque chose de bien plus tangible et, pour l’élite européenne, décidément plus effrayant : le fantôme de la vérité. À une époque où la dissidence est souvent étiquetée hâtivement comme “extrémisme” ou “désinformation”, l’intervention de la politicienne et activiste néerlandaise Eva Vlaardingerbroek a déchiré le voile d’hypocrisie qui enveloppe la Commission Européenne, transformant un débat politique ordinaire en une “détonation” médiatique sans précédent.

La démocratie de l’illusion

“Le pire leader de tous”. L’accusation lancée contre Ursula von der Leyen ne prend pas de gants. Le cœur du problème, soulevé avec une lucidité désarmante, est la légitimité même du pouvoir exercé par la Présidente de la Commission. L’Union Européenne, nous rappelle-t-on, aime se présenter comme le phare de la démocratie occidentale, un rempart de droits et de libertés. Et pourtant, la personne qui siège au sommet de la pyramide, celle qui détient le pouvoir d’orienter la vie de 450 millions de citoyens, n’a pas été choisie par un seul électeur.

“Personne n’a jamais voté pour Ursula von der Leyen”, tonne la politicienne néerlandaise dans la vidéo qui fait le tour du web. C’est une vérité qui dérange, technique peut-être, mais qui devient politique dès lors que les décisions prises à Bruxelles entrent brutalement dans le quotidien des gens. Agriculteurs contraints de mettre la clé sous la porte, familles écrasées par l’inflation, communautés entières transformées par des flux migratoires gérés d’en haut : tout cela est perçu non pas comme le résultat d’un processus démocratique, mais comme une imposition venant d’une autorité qui ne répond à personne d’autre qu’à elle-même.

La Tyrannie au visage aimable

L’aspect le plus inquiétant de l’analyse qui ressort de cet affrontement n’est pas tant la critique des politiques individuelles, que la description de la méthode. La “tyrannie moderne”, telle qu’elle est définie, n’a pas besoin de chars d’assaut ou de police secrète. Il lui suffit de contrôler le langage et la bureaucratie. C’est un système qui “utilise des discours polis et des slogans répétés pour cacher la pression”.

La référence à George Orwell et à son 1984 n’est pas fortuite. Nous sommes face à un renversement sémantique continu : la censure des réseaux sociaux est vendue comme “défense de la démocratie”, l’envoi d’armes et de milliards pour la guerre est appelé “instrument de paix”, et la destruction du tissu économique industriel et agricole est célébrée comme le “Green Deal”. Celui qui s’oppose à cette narration n’est pas arrêté, il est délégitimé, isolé, marqué comme ennemi du progrès. Mais le masque, avertit Vlaardingerbroek, est en train de tomber.

Pfizergate : Le silence à 35 milliards d’euros

Si la critique démocratique est le fondement théorique, le scandale Pfizer est l’arme du crime fumante. C’est le point où la rhétorique de la “transparence” se brise contre le mur de la réalité. La question est simple et brutale : comment est-il possible que l’Union Européenne, qui prétend scanner les conversations privées de chaque citoyen sous prétexte de sécurité, ne parvienne pas à retrouver les messages échangés par sa Présidente avec le PDG de Pfizer, Albert Bourla ?

Nous parlons d’une affaire de 35 milliards d’euros d’argent public. L’argent des contribuables européens. “Comment l’UE peut-elle traquer les messages de chaque citoyen, mais Ursula ne peut pas trouver les SMS utilisés pour négocier des milliards ?”, demande la politicienne néerlandaise. La disparition de ces messages, précisément au moment où les journalistes en demandaient des comptes, n’est pas un simple incident bureaucratique. C’est, aux yeux de millions d’Européens, la preuve d’une double morale inacceptable : surveillance pour les sujets, secret absolu pour les souverains.

Le coût humain des politiques de Bruxelles

L’attaque ne s’arrête pas aux grands principes, mais descend dans le concret, touchant des nerfs à vif. Le Green Deal est cité non pas comme un noble idéal écologique, mais comme un “sabotage économique” qui a mis à genoux agriculteurs et petites entreprises, imposant des transitions impossibles sans se soucier des marges réelles. Le Pacte sur la Migration est accusé d’avoir apporté le chaos et l’insécurité dans les villes européennes, des décisions prises par ceux qui vivent dans des quartiers protégés et ne doivent pas se confronter à la réalité.

Et puis il y a le thème du réarmement. Alors qu’on demande aux citoyens de se serrer la ceinture, Bruxelles propose des plans de 800 milliards d’euros pour la défense (principalement pour l’Ukraine), déplaçant des ressources vitales vers l’industrie de l’armement. Un choix qui est dépeint non pas comme nécessaire pour la sécurité, mais comme la énième imposition d’un agenda que les citoyens n’ont jamais validé.

“Make Europe Great Again” : Le défi final

Marine Le Pen – News, Research and Analysis – The Conversation – page 1

La conclusion du discours est un gant jeté au visage de l’establishment. En reprenant et réadaptant le slogan trumpien, la promesse de “Make Europe Great Again” (Rendre sa grandeur à l’Europe) n’est pas seulement un appel, mais une exigence de retour à la souveraineté et à la responsabilité (accountability).

“Le temps de la responsabilité zéro touchera à sa fin”, promet la voix critique dans la vidéo. Et c’est peut-être ce message qui effraie le plus les palais de verre de Bruxelles. Tant que les critiques restaient confinées aux marges, elles pouvaient être ignorées. Mais maintenant que les voix s’élèvent et que des figures virales portent ces arguments dans le débat grand public, le roi – ou la reine – se découvre soudainement nu.

Cet affrontement n’est pas seulement un épisode de chronique politique ; c’est un symptôme. Le symptôme d’une fracture de plus en plus profonde entre l’élite européenne et les peuples qu’elle est censée représenter. Ursula von der Leyen a peut-être pu “faire disparaître” les messages sur son téléphone, mais elle ne pourra pas effacer aussi facilement la colère et la soif de vérité qui montent sur tout le continent. La question finale que cette vidéo laisse en suspens est inquiétante : l’Europe se réveillera-t-elle à temps pour reprendre en main son propre destin, ou Bruxelles est-elle déjà allée trop loin ?