Les États-Unis veulent Marine Le Pen comme interlocutrice — Macron est choqué

Un vent de panique souffle sur l’Élysée. Dans les coulisses feutrées du pouvoir, une information explosive circule, provoquant des sueurs froides chez les conseillers présidentiels. Loin des caméras et des discours officiels, une reconfiguration géopolitique majeure est en marche, et la France, ou du moins son dirigeant actuel, semble en être le grand perdant. Selon des sources concordantes, les États-Unis, sous une potentielle administration Trump, auraient déjà choisi leur principal partenaire de négociation en Europe, et ce n’est autre que Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement National.

Cette nouvelle, si elle se confirme, représenterait un désaveu cinglant pour Emmanuel Macron, dont l’image sur la scène internationale ne cesse de se dégrader. L’homme qui se voyait en Jupiter, en leader d’une Europe forte et souveraine, est aujourd’hui perçu à Washington comme un interlocuteur faible, incompétent, notamment dans les dossiers cruciaux comme les relations avec la Russie. Le contraste est saisissant. Pendant que le président français est traité “comme un écolier” lors de ses déplacements à Washington, assis en rang d’oignon parmi d’autres leaders européens face à un Donald Trump dominant, Marine Le Pen, elle, est reçue avec les honneurs.

Ignoré à Washington, Macron assiste, impuissant, à l’ascension de sa principale opposante. À Budapest, lors de la conférence CPAC, un rassemblement des forces conservatrices mondiales, Marine Le Pen n’était pas une simple invitée ; elle était une tête d’affiche. Elle a partagé la table avec des figures internationales influentes, son contact ayant été facilité par nul autre que J.D. Vance, le vice-président pressenti de Trump. Son discours, un appel vibrant à ce que la France “se retrouve elle-même”, loin de “l’égalitarisme idéologique de gauche” et du “complexe de culpabilité”, a été salué par une standing ovation. Le message est clair : le Rassemblement National, longtemps diabolisé par l’establishment français, est désormais reconnu comme une force politique sérieuse et crédible sur la scène mondiale.

Cette alliance transatlantique n’est pas un simple hasard de calendrier. Elle est le fruit d’un plan mûrement réfléchi par l’administration Trump, qui cherche des partenaires fiables et courageux en Europe. Des partenaires qui, comme le RN, osent aborder sans tabou les questions de l’immigration, de la sécurité et de l’identité nationale. J.D. Vance n’a pas mâché ses mots pour critiquer la France macroniste, affirmant qu’elle se “sabote elle-même”. Un diagnostic brutal mais partagé par une part croissante de la population française : frontières passoires, villes surchargées, police à bout de souffle, et une culture nationale menacée par une immigration de masse incontrôlée.

Pendant que le RN gagne en stature internationale, le bilan d’Emmanuel Macron en France est de plus en plus critiqué. En sept ans de pouvoir, la dette publique a explosé, augmentant de plus de 800 milliards d’euros, un fardeau colossal qui pèsera sur les générations futures. Les impôts n’ont cessé d’augmenter, la TVA et l’impôt sur le revenu étranglant les ménages et les classes moyennes. Le coût de la vie a grimpé en flèche, avec un panier moyen en hausse de 22 % en seulement trois ans. Sur le plan sécuritaire, la situation est alarmante : les tentatives d’homicide, les violences sexuelles et le trafic de drogue ont tous connu une augmentation significative en un an. Le système de retraite est au bord de l’effondrement, les usines ferment les unes après les autres, et les jeunes semblent broyés par un système qui ne leur offre plus de perspectives.

Face à ce “champ de ruine”, la stratégie du gouvernement semble être le silence et l’immobilisme. L’administration Macron est accusée de fermer les yeux sur ces problèmes, voire de les encourager, paralysée par la peur de déplaire à Bruxelles ou à ses alliés de gauche. La politique migratoire en est l’exemple le plus frappant. Les “murs anti-asiles” annoncés sont perçus comme de la poudre aux yeux, du pur symbolisme tant que les contrôles aux frontières restent sporadiques et que les expulsions d’immigrés illégaux ne sont pas systématiques. Cette faiblesse, ce manque de “cran”, est précisément ce que Washington reproche à Paris.

Le sommet historique prévu à Budapest entre Donald Trump et Vladimir Poutine pourrait être le point d’orgue de cette nouvelle dynamique. Et qui joue un rôle clé dans les préparatifs de cette rencontre pour la paix ? Marine Le Pen. La présidente du RN, agissant comme un pont entre les deux puissances, est directement impliquée, tandis que le gouvernement français est laissé sur la touche, réduit au statut de spectateur irrelevant. C’est une humiliation sans précédent pour la diplomatie française et une consécration pour celle que l’on a longtemps tenté de marginaliser.

Le message envoyé par Washington est d’une clarté brutale : “Nous parlons à ceux que nous jugeons sérieux, et ce n’est pas Macron”. Le Rassemblement National n’est plus un simple mouvement de protestation ; il est devenu une alternative de pouvoir, une force politique qui s’inscrit dans un mouvement international de renouveau conservateur qui gagne du terrain aux États-Unis, en Hongrie ou en Italie.

En France même, le “cordon sanitaire” (“Brand Mauer”) érigé autour du RN est en train de se fissurer. Des voix de plus en plus nombreuses, y compris au sein de la majorité et de la droite républicaine, appellent à la fin de cette posture jugée absurde et contre-productive. Des élus locaux et même d’anciens ministres reconnaissent que cette diabolisation n’a fait que renforcer le parti de Marine Le Pen et qu’une coopération devient inévitable pour opérer un vrai changement, notamment sur la politique migratoire.

La France se trouve à un carrefour décisif. D’un côté, la voie proposée par Emmanuel Macron, perçue comme menant le pays vers l’effacement et la soumission. De l’autre, l’alternative incarnée par Marine Le Pen et le Rassemblement National, qui prône un retour à la souveraineté, à la “réal politique” et à la défense des intérêts nationaux. Le choix qui se dessine n’est plus seulement politique, il est civilisationnel. Et il semblerait que, de l’autre côté de l’Atlantique, on ait déjà choisi son camp.