« Macron est fini » : L’incroyable prophétie d’Alice Weidel qui secoue la France et l’Allemagne

Un spectre hante l’Europe. Ce n’est pas seulement celui de la division politique ou de la crise économique ; c’est le spectre de l’échec. Et cet échec, selon une voix puissante venue d’outre-Rhin, a un visage : celui d’Emmanuel Macron. Dans une déclaration fracassante qui résonne déjà comme un tournant, Alice Weidel, la co-présidente du parti Alternative für Deutschland (AfD), a prononcé un verdict d’une violence et d’une clarté stupéfiantes. « Macron est fini », a-t-elle asséné, transformant le président français en symbole vivant de la faillite d’un système tout entier.

Ces mots, qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux, ne sont pas une simple critique. C’est une autopsie politique, un acte d’accusation implacable. Pour la dirigeante allemande, Emmanuel Macron n’est plus “Jupiter”, le maître des horloges, l’homme providentiel qui devait réinventer la France et sauver l’Europe. Il n’est, selon ses termes, qu’un « avertissement vivant ». Un avertissement pour tous ceux qui, comme lui, gouvernent en tournant le dos à leur peuple.

Le contexte de cette attaque est crucial. Elle survient alors que la France est plongée dans l’une des crises de régime les plus graves de la Cinquième République. La dissolution de l’Assemblée Nationale, décidée par un président acculé, n’a pas été un coup de poker stratégique, mais un aveu de faiblesse, une « humiliation » historique. C’est le résultat d’années de réformes impopulaires, d’une inflation galopante que le pouvoir n’a su contenir, et d’une politique migratoire jugée explosive par une part croissante de la population.

La colère populaire, longtemps méprisée, a fini par faire plier le monarque républicain. C’est sur cette plaie béante qu’Alice Weidel a choisi d’appuyer. Elle n’a pas fait dans la nuance. Elle a démoli. En qualifiant Macron d’« incarnation même de l’échec », elle ne parle pas seulement à la France ; elle parle à l’Allemagne.

Le cœur de son réquisitoire est là : un parallèle dévastateur entre la situation française et l’avenir qui, selon elle, attend son propre pays. « Ce qui se passe en France, c’est le futur de l’Allemagne si Friedrich Merz continue sur la même voie », a-t-elle prophétisé. La comparaison est brutale. Merz, le leader de la CDU, et Macron, le chef de file de la “troisième voie” centriste, seraient les deux faces d’une même pièce. Deux dirigeants prisonniers de la bulle de Bruxelles, plus préoccupés par leur posture sur la scène internationale que par le quotidien de leurs citoyens, et surtout, coupables du même péché : l’arrogance.

Weidel touche là où ça fait mal. Elle met en lumière une fracture qui n’est plus seulement politique, mais aussi culturelle et sociale. En France, Macron a bâti sa présidence sur une posture de surplomb, un « mépris » jupitérien pour les corps intermédiaires, les oppositions et les critiques, toutes renvoyées au rang de « populisme ». Le résultat, visible aux yeux de tous, est une « rupture totale entre le pouvoir et la rue ».

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En Allemagne, accuse Weidel, Friedrich Merz commet la même erreur fatale. En érigeant une « barrière morale » contre l’AfD, en refusant tout dialogue avec ce qui est désormais la deuxième force politique du pays, Merz s’enferme dans la même tour d’ivoire que Macron. Pour Weidel, l’issue est inéluctable : « L’arrogance conduit toujours à la chute ». C’est une loi de la gravité politique, et la France en est la démonstration en temps réel.

Inutile de dire que ces propos ont déclenché une onde de choc des deux côtés du Rhin. À Paris, la Macronie crie à l’ingérence étrangère, tentant de discréditer l’attaque en pointant du doigt son origine. Mais le mal est fait. Dans l’opposition, de Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon, on jubile. Cette attaque venue de l’extérieur est perçue comme la confirmation ultime que le président a perdu tout crédit, non seulement à l’intérieur de ses frontières, mais aussi au-delà. Le roi est nu, et ses voisins le crient sur la place publique.

À Berlin, l’ambiance est différente. L’analyse de Weidel fait frémir la coalition au pouvoir et les alliés de Friedrich Merz. L’idée que l’Allemagne, pilier de la stabilité européenne, puisse connaître un « scénario Macron » – dissolution, chaos, effondrement du pouvoir central – est un cauchemar absolu. L’avertissement de Weidel, bien que partisan, force l’establishment allemand à se regarder dans le miroir français, et l’image qu’il renvoie est terrifiante.

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Mais réduire cette déclaration à une simple pique politique, aussi spectaculaire soit-elle, serait passer à côté de l’essentiel. Le discours « incroyable » d’Alice Weidel, comme le qualifie la vidéo, révèle un mal bien plus profond : l’état de « fatigue démocratique » avancé du continent européen. Macron, qui avait promis de moderniser la Cinquième République, en est devenu l’otage, le fossoyeur involontaire. La France, minée par les tensions, la défiance généralisée envers les institutions et les médias, est entrée dans une phase de recomposition radicale dont personne ne connaît l’issue.

Et l’Europe, sidérée, découvre que l’un de ses deux piliers fondateurs chancelle. La question qui brûle désormais toutes les lèvres, celle que Weidel a eu l’audace de poser publiquement, n’est plus de savoir si Emmanuel Macron peut sauver son mandat. La véritable interrogation, existentielle, est la suivante : « La chute de Macron est-elle le signe avant-coureur d’un effondrement plus vaste du modèle européen ? »

Alice Weidel, pour sa part, en est convaincue. En osant le dire tout haut, elle ne fait pas qu’alimenter une polémique. Elle jette de l’huile sur le feu des doutes qui consument le projet européen. Elle se fait le porte-voix de millions de citoyens qui ne se reconnaissent plus dans les élites de Bruxelles ou de leurs capitales respectives.

En fin de compte, ces « choses incroyables » dites par la cheffe de l’AfD resteront dans les annales. Elles sonnent comme un glas pour la présidence Macron, un épilogue brutal pour celui qui se voyait en réformateur du continent. Mais plus grave encore, elles résonnent comme un avertissement solennel pour tous les dirigeants européens qui seraient tentés de suivre la même voie, celle de la déconnexion et du mépris.

La polémique ne fait que commencer, mais elle a déjà ébranlé l’équilibre fragile du Vieux Continent. Car si la prophétie d’Alice Weidel se vérifie, ce n’est pas seulement un président qui tombe. C’est une certitude. Et comme le dit l’adage que tout le monde à Bruxelles a en tête : si Paris vacille, c’est l’Europe entière qui tremble.