Laurent Petitguillaume blessé après avoir chassé des cambrioleurs : son  amie Karine Le Marchand salue son héroïsme | Télé 7 Jours

Pendant des décennies, elle a été la confidente de la France agricole, la psychologue bienveillante des cœurs solitaires, l’architecte des amours champêtres. Karine Le Marchand, visage emblématique de “L’amour est dans le pré”, semblait tout connaître des tourments sentimentaux des autres, tout en gardant une garde impénétrable autour des siens. Sa vie privée était un coffre-fort. Mais à 57 ans, l’animatrice charismatique a finalement livré la clé. Au détour d’une phrase anodine, elle a confirmé ce que personne n’attendait : son mariage avec Laurent Petit-Guillaume, animateur et ami de toujours. Une déflagration douce qui redéfinit les contours de l’amour à l’ère de l’exposition permanente.

La révélation n’a pas eu lieu sous les projecteurs d’un gala ou à la une d’un magazine. Elle s’est glissée dans une interview, presque par inadvertance, avec la sérénité de ceux qui n’ont plus rien à prouver. Interrogée sur sa vision de l’engagement, son sourire s’est fait complice. “Je crois qu’à mon âge, on ne se marie plus pour prouver quoi que ce soit,” a-t-elle glissé. “On se marie parce qu’on a trouvé quelqu’un qui nous apaise.” Le journaliste a saisi la perche. Le “oui” a été confirmé, sans tambour ni trompette.

L’heureux élu n’est pas un inconnu. Laurent Petit-Guillaume, voix familière des années 90, figure de la radio et de la télévision, à l’humour tendre et à l’élégance discrète. Ce couple, que le public et les médias avaient catalogué depuis longtemps dans la case confortable de “l’amitié pure”, avait en réalité tissé une romance loin du vacarme, dans le secret le plus absolu. Une histoire qui, selon leurs proches, s’est construite sur plus de vingt ans de respect mutuel avant de devenir une évidence.

Karine Le Marchand « Je t'aime », sa tendre déclaration à Laurent

Cette discrétion n’est pas un hasard, c’est un choix. Un acte de résistance. Karine Le Marchand, échaudée par les tempêtes sentimentales passées et la pression médiatique qui dissèque, commente et abîme, a choisi le silence comme un refuge. “Quand on parle trop du bonheur, il s’abîme”, aurait-elle confié à des proches. Elle a vu trop de couples médiatiques se briser sous le poids des rumeurs pour ne pas protéger le sien. Plutôt que de transformer sa vie en vitrine, elle a préféré la vivre. “L’amour se vit, pas ce poste”, aurait-elle répondu un jour, avec ce mélange d’humour piquant et de bon sens qui la caractérise.

Leur histoire est celle d’une lente illumination, pas d’un coup de foudre. Ils se sont rencontrés à la fin des années 90, sur ces plateaux de télévision où la chaleur humaine primait encore sur le buzz. Ils se comprenaient, partageaient les mêmes valeurs, le même recul sur un métier qui peut si vite faire tourner la tête. Elle, sortant d’une rupture douloureuse ; lui, en pleine transition professionnelle. Ce n’est que bien plus tard, lors d’une conversation après un tournage, qu’ils ont baissé la garde. Elle a parlé de sa peur de l’engagement, il a évoqué ses échecs avec une sincérité désarmante. L’amitié s’est muée en amour, sans bruit, sans drame, mais avec la force tranquille des choses justes.

Le mariage, célébré dans la plus stricte intimité – “une poignée d’amis, un jardin provençal” – est à l’image de leur relation : authentique. Pas de couverture de magazine, pas de photographes. Juste la promesse de vivre hors du tumulte. Pour eux, l’amour n’est pas un spectacle, il est un abri.

À 57 ans, ce “oui” prend une signification philosophique. Il ne s’agit plus de l’élan passionné de la jeunesse, mais d’un choix lucide, d’un amour mûr qui n’est pas un renoncement à la passion, mais une “passion maîtrisée”. Laurent Petit-Guillaume, homme réservé, n’a pas cherché à changer Karine. Il a aimé la femme forte et la femme vulnérable, celle qui doute loin des caméras. Il lui a offert ce qu’elle cherchait inconsciemment depuis toujours : la paix.

Photo : Exclusif - Karine Le Marchand et Laurent Petitguillaume - Soirée  "Télé 7 Jours Summer Party" au restaurant "Monsieur Bleu" à Paris le 14  juin 2022. © Christophe Aubert via Bestimage - Purepeople

Cette sérénité nouvelle infuse désormais sa vie publique. Dans ses interviews, Karine Le Marchand parle moins de ses projets que de ce “bonheur tranquille”. Elle évoque ses matins sans stress, ses soirées à écouter de la musique, ses promenades où les mots sont inutiles. Elle qui conseille les agriculteurs en quête d’âme sœur le fait avec une sincérité nouvelle, plus incarnée. Elle sait de quoi elle parle. Elle a connu les blessures, la solitude, et cette “lumière inattendue qu’on appelle seconde chance”.

Ce mariage tardif bouscule les certitudes. Il adresse un message silencieux à tous ceux, et surtout à toutes celles, qui doutent. Il prouve que la réussite sentimentale n’est pas liée à la jeunesse, mais à la lucidité. Que le couple peut devenir un espace de liberté, et non de dépendance. Karine Le Marchand, longtemps perçue comme une femme indépendante et insaisissable, n’a pas renoncé à sa liberté ; elle l’a partagée.

Aujourd’hui, l’animatrice charismatique se double d’une femme accomplie. Elle n’a plus rien à prouver. Elle a simplement trouvé, comme elle le résume elle-même : “l’amour que je voulais raconter dans mes émissions. Pas celui qui éblouit, mais celui qui éclaire.” Dans un monde obsédé par la jeunesse et l’apparence, son histoire d’amour discrète, profonde et sincère est peut-être la plus belle des conclusions.