Meloni en a assez ! Message choc adressé à Von Der Leyen !

Les sourires diplomatiques sont désormais un lointain souvenir. Entre Rome et Bruxelles, le temps n’est plus à la cordialité de façade, mais à l’affrontement direct. Giorgia Meloni, la Première ministre italienne, longtemps dépeinte comme une équilibriste politique, vient de faire tomber le masque. Sa rupture, brutale et frontale, avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, n’est pas un simple désaccord. C’est un séisme politique, une déflagration dont les ondes de choc se propagent à travers toute l’Union européenne, menaçant de fissurer les fondations mêmes du projet communautaire.

L’épicentre de ce tremblement de terre se trouve dans un document : le nouveau pacte migratoire. Une pièce maîtresse de la Commission, présentée comme une solution de “solidarité”, mais qui, pour Rome, cache une logique implacable et “brutale”. Imaginez des quotas obligatoires de migrants imposés à chaque État membre. Imaginez des menaces financières, des amendes colossales pour ceux qui, comme l’Italie, en première ligne face aux vagues migratoires, oseraient refuser. Pire encore, le texte prévoyait la création d’une “chambre européenne de l’asile”, une instance supranationale capable de casser, d’annuler, les décisions souveraines des États en matière de gestion des frontières.

Pour Giorgia Meloni, ce fut l’affront de trop. Une véritable “déclaration de guerre à la souveraineté des nations”. La dirigeante italienne, portée au pouvoir sur la promesse de défendre les intérêts de son pays, ne pouvait rester silencieuse.

La confrontation, d’une violence inouïe dans les annales policées du Conseil européen, a été révélée par plusieurs témoins. La scène est digne d’un drame politique. Friedrich Merz, le nouveau chancelier allemand (selon les informations qui ont circulé de cette réunion à huis clos), prend la parole. D’un ton professoral et sec, il sermonne Rome : “L’Italie doit comprendre sa place dans l’ordre européen.” Une phrase perçue comme une humiliation, une tentative de rappeler à l’ordre l’élève turbulent du Sud.

La réponse de Meloni fut immédiate, cinglante. Se tournant vers Merz, elle réplique, la voix chargée de glace : “Nous ne sommes pas le terrain de jeu de Berlin. L’Italie a mille ans d’histoire et ne dansera pas au rythme de vos ordres.” Un silence glacial s’est abattu sur la salle. Les délégations françaises et espagnoles, selon les mêmes témoins, esquissèrent des sourires gênés ou amusés, tandis que le chancelier allemand restait décontenancé, livide.

Giorgia Meloni attend un changement de cap d'Ursula von der Leyen sur le  Green Deal | Euractiv FR

Ce n’était pas qu’un simple échange verbal. C’était un tournant. Le résultat fut sans appel : le passage controversé sur la “solidarité obligatoire” disparut comme par magie du texte final. Une victoire totale, écrasante, pour Rome. Meloni n’avait pas seulement sauvé la face ; elle avait prouvé qu’un État-nation pouvait encore tenir tête à l’axe franco-allemand et à la machine bureaucratique de Bruxelles.

Mais ce bras de fer spectaculaire révèle bien plus qu’un simple conflit sur la politique migratoire. Il expose au grand jour la faille structurelle, la fracture béante qui divise aujourd’hui l’Union européenne. D’un côté, Ursula von der Leyen, incarnation d’un pouvoir technocratique, non élu, dirigeant une armée de 60 000 fonctionnaires. Une Commission qui, de sa tour d’ivoire, produit des milliers de pages de règlements, souvent déconnectés des réalités vécues par les peuples.

Du Green Deal, qui asphyxie l’industrie allemande et plonge les agriculteurs dans le désespoir, au pacte migratoire, qui embrase l’opinion publique, la Commission apparaît de plus en plus comme une “forteresse coupée des réalités”. Une entité obsédée par l’uniformisation, prête à sacrifier les spécificités nationales et la prospérité économique sur l’autel d’une idéologie abstraite de “l’unité”.

De l’autre côté, une révolte gronde. Giorgia Meloni, en attaquant de front ce système, ne se contente pas de défendre les intérêts italiens. Elle s’érige, volontairement ou non, en porte-drapeau d’une fronde souverainiste qui traverse le continent. En Italie, l’effet de sa posture est immédiat. Un sondage récent montre que 66% des citoyens soutiennent sa position. Fait remarquable, même certains syndicats, habituellement hostiles à la droite, se rangent derrière elle, reconnaissant la légitimité de son combat pour la souveraineté nationale.

Il dem Nannicini: “Brava Meloni a dire no al bis di von der Leyen” | Il  Foglio

L’onde de choc ne s’arrête pas aux Alpes. La solidarité s’organise. De Varsovie, de Budapest, de Prague, les messages de soutien affluent. Viktor Orbán, le Premier ministre hongrois, habitué des bras de fer avec Bruxelles, salue en Meloni la “défenseure des nations européennes”. En France, Marine Le Pen s’engouffre dans la brèche, accusant Emmanuel Macron de “soumission au directoire allemand” et de faiblesse face à Bruxelles.

Loin de se contenter de cette victoire défensive, Giorgia Meloni déploie une contre-offensive stratégique aussi habile qu’inattendue. Pour déjouer les accusations faciles d’”anti-immigration”, elle annonce… 500 000 permis de travail pour des étrangers. Un coup de maître qui brouille les cartes et rend difficile l’étiquetage simpliste de son gouvernement. Comment la qualifier à la fois d’ennemie des immigrés et de pragmatique ouvrant les portes aux travailleurs ?

Puis, dans un second temps, elle opère un pivot géopolitique spectaculaire. Délaissant la froideur condescendante de Bruxelles, elle se tourne vers Washington. La voilà accueillie à Mar-a-Lago par Donald Trump. Les images font le tour du monde. Pendant que Bruxelles menace, l’Amérique discute. Des accords énergétiques et commerciaux majeurs sont signés. Le message est clair : l’Italie a d’autres options, d’autres alliés. Elle n’est pas prisonnière de l’Union européenne.

La confrontation est désormais totale, existentielle. D’un côté, une Commission obsédée par l’uniformisation, menant des batailles idéologiques au nom d’une unité que plus personne ne comprend. De l’autre, une coalition grandissante de nations qui réclament le droit fondamental de décider pour elles-mêmes de leur avenir, de leurs frontières, de leur économie.

En rompant publiquement avec Ursula von der Leyen, Giorgia Meloni ne parle plus seulement pour l’Italie. Elle incarne un choix fondamental qui se pose à tous les Européens : une Europe des peuples, respectueuse des démocraties nationales, ou un empire bureaucratique, dirigé par des élites non élues et coupées du réel ?

Cette question n’est plus théorique. Partout, les symptômes de la crise s’accumulent. L’inflation galopante, la criminalité croissante souvent liée à une immigration incontrôlée, la colère sociale qui monte… Les peuples doutent. Ils doutent d’un projet communautaire qui semble davantage protéger ses propres élites que ses citoyens.

En Italie, on parle déjà d’une “Renaissance nationale”, d’un retour de la fierté. En Allemagne, la montée en puissance de l’AfD nourrit la tempête politique. En France, le duel entre Macron et Le Pen s’enflamme, chaque camp utilisant la crise européenne pour affûter ses arguments.

Une page de l’histoire européenne est en train de se tourner. Et si, pour la première fois depuis des décennies, le destin du continent ne se décidait plus à Berlin ou à Bruxelles, mais bien à Rome ? Le message choc de Giorgia Meloni à Ursula von der Leyen n’était peut-être que le premier acte d’une révolution qui ne fait que commencer.