Meurtre de Lola, 12 ans : le comportement glaçant de Dahbia Benkired en prison dévoilé, “Elle mange du plâtre et se cogne contre les murs”

Le père de la petite Lola, Johan Daviet, est décédé à l'âge de 49 ans : la  famille touchée à nouveau par un drame

Trois jours avant l’ouverture du procès pour meurtre de la petite Lola, 12 ans, à Paris, le comportement de la meurtrière présumée en prison dévoilé.

Lola Daviet, 12 ans, a été retrouvée morte dans une malle en octobre 2022 à Paris. Son meurtre avait bouleversé la capitale et suscité une vive émotion. Selon Le Parisien, Dahbia Benkired encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour ce crime. En détention provisoire dans l’attente de son procès qui début ce vendredi 17 octobre à Paris, la meurtrière présumée semble être dans une “extrême fragilité mentale”.

La jeune fille ,décrite comme “vive” et “aimable”, avait croisé la route Dahbia Benkired dans le hall de son immeuble, dans le XIXe arrondissement. La suspecte l’a ensuite entraînée de force dans l’appartement de sa sœur, rue Manin, avant de la violer, la ligoter et l’asphyxier avec du ruban adhésif. Dahbia Benkired a reconnu les faits, déclarant simplement : “Je l’ai scotchée, je l’ai tuée et puis voilà”.

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Procès de Dahbia Benkired pour le meurtre de Lola à Paris : son attitude glaçante en prison dévoilée

Ses motivations restent obscures. Dans leur rapport, les experts psychiatriques évoquent une femme “manipulatrice, menteuse, dotée de traits psychopathiques”, tout en la déclarant pénalement responsable. Pour l’heure, on connaît avec parcimonie le parcours de l’accusée. Issue d’une famille modeste d’origine algérienne, elle aurait connu une enfance instable, marquée par des violences. Vivant de petit boulot et logée chez sa sœur, dans l’immeuble où la mère et le père de Lola étaient gardiens, elle était visée par une OQTF (obligation de quitter le territoire).

En prison, son comportement a alarmé les surveillants et les experts. Toujours d’après nos confrères, Dahbia Benkired se rase la tête, mange du plâtre et se cogne contre les murs. Un comportement qui pourrait se traduire par “une extrême fragilité mentale”, rapporte le quotidien. Ces comportements renforcent la complexité du dossier et nourrissent les interrogations sur son état psychologique au moment des faits.
<p><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">Meurtre de Lola, 12 ans : le comportement glaçant de Dahbia Benkired en prison dévoilé, “Elle mange du plâtre et se cogne contre les murs”</span></p>

Meurtre de Lola, 12 ans : ce qu’attend la mère et le frère de la fillette du procès

La défense espère démontrer une altération de son discernement lors de son passage à l’acte. Quant à la famille de la petite Lola, elle attend “que la justice dise enfin l’innommable”. Suite à son meurtre d’une extrême violence, des centaines de fleurs avaient été déposées devant le domicile de la jeune fille, à Paris. À son enterrement, de nombreuses personnes étaient venues  honorer sa mémoire et témoigner de l’émotion auprès de ses proches.

Le procès, prévu jusqu’au 24 octobre, s’annonce éprouvant. Il devra revisiter l’horreur vécue par Lola et tenter de comprendre un meurtre sans mobile clair, où folie, colère et désœuvrement se mêlent. Tout comme le procès Jubillar, dont le verdict est attendu le vendredi 17 octobre, jour d’ouverture de celui de Dahbia Benkired, l’affaire du meurtre de Lola est considéré comme l’un des plus attendus de 2025.