«Mon esprit a refusé que le cancer soit de retour» : Matthieu Lartot témoigne de la récidive de sa maladie dans «Un dimanche à la campagne»

Mon esprit a refusé que le cancer soit de retour» : Matthieu Lartot témoigne  de la récidive de sa maladie dans «Un dimanche à la campagne»

Le journaliste sportif était ce week-end dans le numéro inédit de l’émission de confession animée par Frédéric Lopez sur France 2.

Matthieu Lartot grandit à Mantes-la-Jolie dans «un cadre aimant, une enfance très joyeuse», se souvient le journaliste. Sa mère est institutrice avant de devenir directrice d’école et son père travaille dans une usine. Ce dernier est «son super-héros car il s’est fait tout seul». Il termine sa carrière comme directeur de son entreprise.

C’est aussi grâce à son père que Matthieu Lartot découvre le rugby. «Il dégageait quelque chose de beau et de puissant», tandis que le petit garçon va voir son père jouer. «Ce premier moment avec cette discipline qui va me marquer». Il commence à pratiquer ce sport à son tour. «C’était une évidence que je n’en sortirai jamais», poursuit le journaliste face à Frédéric Lopez dans «Un dimanche à la campagne» avant d’ajouter : «Dans le rugby, j’aime la fraternité, la camaraderie, la connerie aussi parce qu’à cet âge, on y va aussi pour se chambrer».

Un premier cancer à 16 ans

Mon esprit a refusé que le cancer soit de retour» : Matthieu Lartot témoigne  de la récidive de sa maladie dans «Un dimanche à la campagne»

À l’âge de 16 ans, il s’apprête à faire sport-études à Sceaux. Une blessure sur le terrain révèle une tumeur dans sa jambe. Commence pour l’adolescent un long tunnel médical, qui durera deux ans et demi. Quatre opérations, une quarantaine de séances de chimiothérapie et de radiothérapie. «Je rentre dans quelque chose qui va m’handicaper et qui remet tout en question, toute la projection que j’avais sur mon avenir. Le tableau à ce moment est très noir», témoigne Matthieu Lartot. Les médecins lui coupent plusieurs centimètres de l’os du fémur et lui posent une prothèse.

Pour autant, il relativise très vite. Comment rester connecté au rugby sans pouvoir aller sur le terrain ? «J’aime écrire, je suis de nature curieuse», la profession de journaliste lui apparaît comme une évidence. «Mon obsession c’était d’arriver au service des sports de France Télévisions», ajoute-t-il. Et c’est ce qui s’est passé. «On m’a donné ma chance», estime-t-il.

L’amputation en 2023

Matthieu Lartot revient sur la récidive de son cancer dans Ça commence  aujourd'hui

Mais en février 2023, il ressent de nouveau une terrible douleur. «Mon esprit a refusé que le cancer soit de retour», témoigne le journaliste sportif avant que le diagnostic ne tombe. C’est une récidive de son cancer. Il faut lui amputer la jambe. Là encore, il fait preuve d’une incroyable résilience et affirme qu’il a déjà «fait le chemin de l’acceptation de l’amputation»«Avec cette jambe raide, cette jambe morte, je ne faisais rien», liste Matthieu Lartot qui toute sa vie a ressenti la privation dans sa liberté de mouvement. Sans compter sur des douleurs au quotidien.

En septembre 2023, deux mois et demi après l’amputation fémorale de sa jambe droite, Matthieu Lartot a relevé le défi d’être de retour à l’antenne pour commenter la Coupe du monde de rugby. Une belle victoire.