Nicole Croisille : Avant de décéder, la chanteuse avait prévu de se suicider en Belgique, la chanteuse a laissé un dernier message…
Nicole Croisille n’aura pas réussi à partir comme elle le souhaitait, mais elle est partie à l’exacte date qu’elle prévoyait pour quitter la scène.
Ce 9 octobre 2025, Nicole Croisille aurait eu 89 ans. La chanteuse de “Téléphone-moi” est morte le 4 juin 2025, des suites d’un cancer. Elle souffrait d’une double tumeur du foie incurable. Et pour cela, elle avait décidé de partir selon ses termes.
C’est ce qu’elle avait déclaré dans les colonnes du magazine ELLE, dans une interview qu’elle voulait sortir post-mortem. Comme un testament. La star n’a pas eu le temps de se rendre en Belgique pour mettre son plan en exercice.
En effet, en raison de son état de santé qui se dégradait trop rapidement, elle a dû être hospitalisée en France, en urgence, le 1er juin 2025. Elle a ensuite, en accord avec la loi Leonetti, été plongée dans une sédation profonde, pendant ses soins palliatifs. C’est ainsi que son décès a été prononcé à l’âge de 88 ans. Et ce 4 juin 2025 était à l’origine la date qu’elle avait choisie pour sa mort.
Nicole Croisille voulait choisir sa mort
Quelques jours plus tard, ses confidences sont sorties chez nos confrères. Elle avait confié, en mai 2025, à Marion Ruggieri qu’elle était “détruite”, après sa chimiothérapie. Et d’assumer : “ça suffit”, “pourquoi continuer à souffrir ?“
Nicole Croisille qui voulait abréger ses souffrances, avait alors avoué : “Je ne veux pas devenir dépendante, encore moins être un poids. Si j’ai un message à faire passer, un mot qui me tient à cœur, c’est celui-ci : la compassion”. Et de décréter : “La dignité n’a pas d’âge. Elle ne disparaît pas parce qu’on est pauvre, différent ou qu’on est vieux“.
Elle assurait penser “depuis des années” au suicide assisté. “Il s’est trouvé qu’en Belgique, c’était possible. En France, ça n’était envisageable que si un médecin s’engageait à m’aider en secret” avait-elle alors expliqué.
En France, elle n’était pas la seule
Tandis qu’en France, depuis quelques années, ce débat sur l’euthanasie refait l’actualité, il est porté par de nombreuses personnalités. En juin 2024, Françoise Hardy est morte. Et elle a longtemps mené un combat pour le droit à mourir, étant elle-même atteinte d’un double cancer du pharynx et du système lymphatique. Dans les colonnes de Paris Match, l’interprète de “Message personnel” avait annoncé son désir de “partir dans l’autre dimension le plus tôt, le plus vite et le moins douloureusement possible”.
Line Renaud, aussi, milite inlassablement en faveur de l’aide active à mourir depuis le décès douloureux de sa mère il y a vingt ans. En décembre 2023, elle avait déclaré, en larmes : “Il faut laisser Françoise Hardy partir”, sur LCI. Et d’ajouter : “Je comprends [Françoise Hardy], et si j’étais elle, je demanderais à partir le plus vite possible comme elle le demande. C’est impossible de souffrir, d’être dans la douleur, de prendre des médicaments qui ne lui servent à rien, donc il faut la laisser partir”. “Il faut l’aider“, avait-elle martelé.
Que dit la loi ?
Pour rappel, en France, le sujet est sur la table depuis 50 ans. La loi ne permet pas le recours à l’euthanasie et au suicide assisté. Cependant, depuis février 2016, la loi Claeys-Leonetti prévoit la possibilité de mettre en place une “sédation profonde et continue jusqu’au décès pour les personnes malades dont le pronostic vital est engagé à court terme, avec arrêt de tous les traitements“. C’est ce dont Nicole Croisille a bénéficié.
Toutefois, la loi sur l’encadrement de la fin de vie est en train d’évoluer. En octobre 2025, après l’Assemblée (en mai 2025), où le projet de loi sur la fin de vie a fait consensus, c’est désormais au tour du Sénat d’examiner les textes. Les sénateurs s’interrogent donc sur le renforcement des soins palliatifs et sur le droit d’aider à mourir.
Il y a 5 critères cumulatifs pour que ce droit s’exerce : être majeur, français, atteint d’une maladie grave et incurable, en phase avancée avec des souffrances physiques et psychologiques impossibles à apaiser. Et pouvoir formuler au moins trois fois la volonté libre et éclairée d’en finir avec la vie. La personne malade s’administrera le produit létal, sauf si la personne en fin de vie n’est pas en capacité d’effectuer le geste seul. Il y a aussi une clause de conscience prévue pour le côté des soignants.
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