“Nues et culottées” : Qui sont Louise et Zoé, qui prennent la relève de Nans et Mouts dans la version féminine du programme de France 5 ?

France 5 s’apprête à diffuser une version 100% féminine de son émission “Nus et culottés”. Deux amies d’enfance, Zoé et Louise, s’élancent dans l’aventure sans vêtements ni argent.

En tenue d’Ève. Après douze saisons portées par Nans et Mouts, “Nus et culottés” passe au féminin avec “Nues et culottées”. Le premier épisode, intitulé “Direction l’île de Sein”, sera diffusé ce mercredi 16 juillet 2025 à 20h55 sur France 5. À l’écran, un binôme aussi pétillant qu’audacieux : Louise et Zoé, deux amies d’enfance originaires de l’Allier, âgées de 37 ans.
“Nos personnalités diffèrent de celles de Nans et Mouts”
Louise, professeure de français pour les étrangers, a posé ses valises aux quatre coins du monde, du Maroc à la Croatie en passant par l’Inde. Et Zoé, violoniste de formation devenue comédienne, ne venaient pas du tout du monde de la télé. “Je ne connaissais pas du tout le programme“, a avoué Zoé en conférence de presse, tandis que Louise l’avait découvert chez sa mère. “Cela a fait écho à ce qu’on avait pu vivre Zoé et moi, car nous avons beaucoup voyagé ensemble”, commente-t-elle, comme le rapporte “Ouest-France”. En 2019, les deux complices se sont offert un premier grand voyage ensemble : un périple intense et mouvementé de six mois, reliant Paris à Istanbul.

En 2023, elles répondent à un appel de Nans et Mouts sur Facebook, à la recherche de femmes prêtes à reprendre leur concept. “Nous nous sommes dit : ‘Allons-y, tentons !’“, se souviennent-elles. Leur complicité, forgée depuis l’adolescence, a tout de suite séduit la production. Le tout, sans aucune expérience de tournage. “Nous n’avions aucune compétence dans ce domaine. Nous nous sommes formées aux côtés de Nans, Mouts et de la coréalisatrice, Charlène Gravel, pour apprendre à gérer les caméras et comprendre, par exemple, comment fonctionne un plan“, explique Zoé. “Nos personnalités diffèrent de celles de Nans et Mouts. Donc la synergie des échanges n’est pas la même”, souligne Louise. De son côté, Zoé espère “faire évoluer un peu le regard en montrant que deux filles qui partent en voyage avec rien peuvent également faire des rencontres très bienveillantes“.

Le concept reste inchangé : partir sans vêtements ni argent pour rejoindre leur destination, tout en comptant sur la solidarité et la bienveillance des inconnus croisés en chemin. Leur premier périple a été tourné en Bretagne, avec un objectif original, rejoindre l’île de Sein pour y ériger une sculpture en sable.

Au fil de leur voyage, Zoé et Louise rencontrent notamment un chœur de choristes fantasques, un paysan au grand cœur, un pêcheur plein d’entrain, sans oublier une Canadienne adepte des bains glacés. “Nous sommes revenues avec 150 heures de rush“, raconte Zoé. “On assiste à des scènes qu’on ne voyait pas avec les garçons“, note Amandine Picault, directrice déléguée documentaire et science chez France Télévisions auprès du “Parisien”. Zoé et Louise se retrouvent à écouter une femme victime d’abus, à se faire coiffer par une dame âgée ou encore à jouer avec des enfants. “On sent qu’elles recueillent la parole différemment“, souligne-t-elle.

Mais tout n’est pas toujours facile. Les deux aventurières ont dû affronter le froid, la faim et les refus. “On a compris qu’à un moment, ça allait toujours le faire. Le collectif peut créer des choses magiques”, observe Zoé. “Souvent, on se met des barrières pour pas grand-chose. Si ça peut inspirer des gens, tant mieux“, ajoute Louise. Après la Bretagne, deux autres épisodes suivront cet été, tournés dans le Val-de-Loire et dans le Colorado provençal.