“T’as envie de rire toi ?!” : Patrick Sébastien se fâche contre Apolline de Malherbe, elle baisse d’un ton

Lundi 17 novembre, un échange musclé a eu lieu entre Apolline de Malherbe et Patrick Sébastien. Le chanteur s’est enervé face à une remarque de la journaliste.

Lundi 17 novembre, Patrick Sébastien était l’invité d’Apolline de Malherbe sur BFMTV. Le chanteur n’est pas venu parler de musique, mais de politique. Connu pour son franc-parler, il n’a pas terni sa réputation de ce côté-là, puisque l’échange était plutôt tendu.

S’il ne se présente pas à la présidentielle de 2027, Patrick Sébastien est engagé en politique. L’auteur du livre Même pas peur recueille depuis plusieurs semaines les propositions des Français en vue des prochaines élections. Alors qu’il faisait part de ses convictions, le ton est monté entre la journaliste et son invité.

BFMTV : Patrick Sébastien s’énerve face à Apolline de Malherbe

C’est un échange assez musclé qui s’est produit dans le Face à Face. Alors qu’il ne veut pas donner les noms des candidats dont il partage les convictions, Apolline de Malherbe lui lance : “Je vous trouve plutôt moins drôle là-dessus que ne l’était Coluche.”

Une remarque qui n’a pas manqué d’énerver Patrick Sébastien, qui est rapidement monté dans les tours : “C’est mon métier d’amuser les gens. Mais sur la situation telle qu’elle est aujourd’hui, je n’ai pas envie d’être drôle. Parce que dans les hôpitaux, aujourd’hui, mes copines infirmières, elles voient des gens crever”, s’exclame-t-il en rappelant que l’année dernière, 900 personnes sans-abri ont perdu la vie. Énervé, il regarde son interlocutrice et lance : “T’as envie de rire, toi ? Pas moi. Ça ne me fait pas rire.”

Patrick Sébastien : ce qu’il changerait dans le système de santé en France

Alors que Patrick Sébastien fait part de son désarroi face à la situation à laquelle font face soignants et patients dans les hôpitaux, Apolline de Malherbe lui demande ce qu’il changerait. Pour lui, c’est très clair : “Il faut changer le système. Il faut donner un peu plus d’argent aux hôpitaux. Il y a des endroits où il faut enlever de l’argent, parce qu’il y a des planques.” Par cela, il entend “des agences d’État où tu as un chef de cabinet, un sous-chef de cabinet, un secrétaire du sous-chef du sous-chef.”

Même s’il ne se dit pas candidat, Patrick Sébastien a lancé Ça suffit, un mouvement qui se veut populaire et participatif. Il invite les citoyens à lui soumettre leurs idées et doléances via une adresse email et souhaite porter leurs paroles.