« Un bisou ? » Yannick embrasse de force Géraldine dans l’amour est dans le pré 2025

L'amour est dans le pré : Géraldine choisit déjà Jérôme, Yannick fait un  bide total | Toutelatele

L’amour est dans le pré, l’émission phare de M6, est depuis près de deux décennies le symbole d’une télévision bienveillante, d’un retour à l’authenticité et à la pureté des sentiments. Chaque lundi, des millions de téléspectateurs se passionnent pour ces agriculteurs et agricultrices qui ouvrent leur cœur, leur ferme et leur vie, dans l’espoir de briser la solitude. On y pleure, on y rit, on s’émeut. Mais l’épisode diffusé ce lundi 6 octobre 2025 restera dans les annales pour une raison bien différente : il a été le théâtre d’une séquence profondément dérangeante, un moment de malaise palpable qui a brisé l’illusion romantique et soulevé d’importantes questions sur le consentement.

Au cœur de cette tempête médiatique se trouve Géraldine, une éleveuse d’alpagas attachante et réservée, et l’un de ses prétendants, Yannick. Ce qui devait être un moment privilégié de séduction s’est transformé en une scène de pression physique qui a laissé l’agricultrice, et les téléspectateurs avec elle, dans un état de choc et d’incompréhension.

Depuis le début de son aventure, Géraldine navigue avec une certaine prudence entre ses deux invités, Yannick et Jérôme. L’épisode de ce lundi devait marquer une étape, un moment de rapprochement. Le cadre était idyllique : Géraldine avait choisi de partager un moment intime de son quotidien avec Yannick, au milieu de ses alpagas. Une occasion en or pour le prétendant de marquer des points, de montrer son intérêt non seulement pour la femme, mais aussi pour son univers.

Face aux caméras de M6, Yannick ne cachait pas son enthousiasme. “J’attendais ce moment-là avec impatience, c’est que du bonheur”, confiait-il, le sourire aux lèvres. L’ambiance semblait légère, le duo assistant même, avec une certaine ironie, à un accouplement entre deux alpagas. “Ce n’est pas commun”, lâchait Yannick, amusé. Mais cet événement naturel, symbole de vie, semble avoir été le déclencheur d’une initiative pour le moins maladroite, qui allait faire basculer la scène.

Yannick, désireux de “faire un petit geste” pour montrer à Géraldine qu’elle lui plaît, a commencé à se faire plus pressant. Le contact, jusqu’ici respectueux, est devenu insistant. Comme l’a très justement analysé Géraldine elle-même en confessionnal, “le contact est moins facile”. Les téléspectateurs ont pu voir un Yannick entreprenant, multipliant les “câlins dans le dos” alors qu’ils se tenaient face aux alpagas.

Le langage corporel de Géraldine était pourtant sans équivoque. Visiblement tendue, peu réceptive à ces étreintes, elle tentait de garder contenance, mais son malaise était palpable. Elle n’était plus dans la séduction, mais dans la gestion d’une situation inconfortable. C’est un signal non verbal que n’importe qui aurait dû percevoir. N’importe qui, sauf Yannick.

Ignorant, ou choisissant d’ignorer, la réserve évidente de l’agricultrice, le prétendant a décidé de franchir une ligne rouge. Dans un élan de confiance mal placée, il s’est penché vers elle, rompant la distance de sécurité, avec une question qui n’attendait pas de réponse : “Un bisou ?”. Avant même que Géraldine ne puisse esquisser un refus, il tentait de l’embrasser.

SPOILER "Si tu commences à me saouler..." : la séance au spa de Géraldine  et Yannick (L'amour est dans le pré) vire au malaise - Voici.fr

Ce geste, qui se voulait sans doute romantique dans l’esprit de Yannick, a été perçu comme une tentative de baiser forcé. Géraldine s’est raidie, le malaise s’est transformé en un “non” muet mais flagrant. L’instant, qui aurait dû être un temps fort de l’émission, est devenu un fiasco complet, un moment de gêne intense qui a scellé le destin du prétendant.

La réaction de Géraldine en interview, loin de la confrontation directe, n’en est que plus révélatrice. Avec sa retenue habituelle, elle a parfaitement résumé le désastre de la situation. “Je ne peux pas dire que ça me séduise pour l’instant”, a-t-elle expliqué, avec un euphémisme qui en dit long sur son inconfort. Elle a été claire : cette approche n’est pas la bonne. “Ce n’est pas ça qui pencherait en sa faveur.”

Cette tentative de rapprochement physique a eu l’effet inverse de celui escompté. Elle a brisé la confiance naissante et érigé un mur entre eux. Géraldine l’admet sans fard : “Je n’étais plus trop réceptive.” Le charme était rompu. L’insistance de Yannick, son incapacité à lire les signaux de recul, a tout simplement anéanti ses chances.

Ce dérapage est d’autant plus spectaculaire qu’il contraste radicalement avec l’autre prétendant, Jérôme. Géraldine ne s’en cache pas, l’échec de Yannick a mis en lumière, par effet de miroir, les qualités de son rival. “En tout cas j’ai passé un meilleur moment avec Jérôme qu’avec Yannick”, confie-t-elle. La conclusion est sans appel : “Jérôme prend un petit peu d’avance.”

Là où Yannick a choisi la pression et l’action unilatérale, Jérôme a vraisemblablement opté pour l’écoute, le respect du rythme et de l’espace de Géraldine. Dans une émission où les sentiments se construisent sur la confiance et la sécurité émotionnelle, Yannick vient de prouver qu’il ne comprenait ni l’une, ni l’autre.

Au-delà de la simple compétition amoureuse entre deux hommes, cet incident soulève une question de société fondamentale, celle du consentement. La séquence, bien que diffusée dans un programme de divertissement, est une illustration parfaite d’une zone grise trop souvent ignorée. Les “câlins dans le dos” non désirés, la tentative de baiser “volé” sous couvert de séduction… ce sont des micro-agressions que de nombreuses femmes subissent, et qui sont ici exposées devant des millions de personnes.

L’erreur de Yannick n’est pas d’avoir voulu séduire Géraldine. Son erreur est d’avoir cru que la séduction lui donnait le droit d’ignorer la réponse non verbale de celle qu’il convoitait. Il n’a pas posé une question en attendant une réponse ; il a annoncé une action.

Ce “fiasco complet” n’est donc pas seulement une défaite personnelle pour Yannick. C’est un moment de télévision inconfortable mais nécessaire. Il rappelle que la “bienveillance”, mot-clé de l’émission, n’est pas un vain mot. Elle implique avant tout le respect absolu de l’autre, de ses limites, de son espace et de son “non”, qu’il soit verbalisé ou simplement ressenti.

Pour Géraldine, le choix semble désormais bien plus simple. L’aventure continue, mais une porte s’est violemment refermée. L’éleveuse d’alpagas cherche un partenaire de vie, pas quelqu’un qui lui impose un contact physique. En voulant aller trop vite, en manquant de la plus élémentaire des délicatesses, Yannick n’a pas seulement perdu des points ; il s’est disqualifié de la course au cœur de Géraldine. L’amour est peut-être dans le pré, mais il ne s’épanouit que dans le respect.