À l’âge de 42 ans, Laura Smet révèle enfin ce que Laeticia Hallyday lui a fait.

À l'âge de 42 ans, Laura Smet révèle enfin ce que Laeticia Hallyday lui a  fait - YouTube

Ces mots, couchés sur le papier d’une lettre ouverte en 2018, avaient glacé la France entière. Ils résonnent encore aujourd’hui comme la phrase la plus poignante et la plus accusatrice de l’histoire du rock français. Quatre décennies après sa naissance, la fille unique de Johnny Hallyday et Nathalie Baye, Laura Smet, est enfin sortie de son silence, non pas pour régler des comptes financiers, mais pour révéler ce qu’elle appelle, avec une dignité glaciale, le « détournement de l’amour ».

Aujourd’hui âgée de 42 ans, Laura Smet incarne le paradoxe d’une fille de star : une existence menée loin des projecteurs, mais dont chaque pas est inexorablement lié au poids d’un nom. Le mythe Hallyday, fait de cuir, de cris et de lumières, a toujours été pour elle un soleil brûlant qui attire et qui blesse. Mais si la guerre de succession a été âpre, la blessure la plus profonde est morale, ancrée dans les derniers jours de décembre 2017, une période que l’actrice a transformée en un cauchemar d’exclusion et de chagrin confisqué.

 

L’Enfance Insaissable : L’Ombre d’un Père-Soleil

 

Née en 1983 de l’union mythique entre la rockstar et la comédienne de cinéma Nathalie Baye, Laura grandit loin du tourbillon médiatique. Si elle hérite du « regard brûlant » de son père et d’une voix rauque, elle est surtout élevée par sa mère, dans une atmosphère à la fois artistique et protectrice, mais constamment marquée par l’absence du père.

Johnny Hallyday, immense mais insaisissable, vivait entre Los Angeles et Saint-Barth. Pour la jeune Laura, il était « le père qu’on admire de loin ». Les retrouvailles étaient rares, souvent maladroites, le lien « éternel mais blessé ». À 12 ans, il lui dédie la chanson bouleversante Laura, un titre devenu à la fois une lettre d’amour et une malédiction, symbolisant un amour intense fait d’attente et de colère.

Après des années de discrétion, Laura se fraie un chemin dans le cinéma, refusant les facilités de son nom. Remarquée par Claude Chabrol, elle devient une actrice saluée pour son jeu sincère, fragile et électrique, héritière d’un « double feu sacré ». Pourtant, l’anxiété et l’épuisement la rattrapent en 2007. Elle cherche alors à construire sa propre identité artistique, loin de l’ombre de Johnny, refusant les étiquettes et cherchant, comme elle le confie plus tard, l’intensité : « Avec lui tout était intense : l’amour, la colère, l’attente. »

Laura Smet : son nouveau projet osé risque de ne pas plaire à Laeticia  Hallyday

La Nuit du 5 Décembre 2017 : L’Interdit et l’Humiliation

 

Le tournant décisif et la source de toutes les blessures se situent en décembre 2017. Le 5, la France s’arrête en apprenant le décès du Taulier à Marnes-la-Coquette. Pour Laura Smet, c’est la fin d’un monde, mais aussi le début d’une nouvelle épreuve : l’exclusion.

Le corps médical confirmera que l’artiste était conscient jusqu’à la veille de sa mort. Or, c’est précisément dans ces dernières heures que le drame se noue. Selon les témoignages de plusieurs proches, Laeticia Hallyday aurait « imposé un contrôle strict autour du malade », interdisant les visites sans autorisation. Laura, déjà fragilisée par des années de distance et d’amour à distance, se serait vu barrer la porte de la chambre de son père. Elle aurait attendu des heures, selon les révélations de 2025, « espérant un signe, une main tendue, un mot, rien. »

Le choc de l’interdit est brutal. Apprendre la mort de son père par téléphone, sans avoir eu le droit de lui dire un dernier « je t’aime », est une cruauté que Laura Smet ne pardonnera jamais. Ce chagrin confisqué, cette porte close, devient le point de rupture absolu.

Les jours suivants ne font qu’ajouter à l’humiliation. Lors des funérailles grandioses à l’église de la Madeleine, Laeticia apparaît en veuve éplorée, entourée de Jade et Joy. Laura et David, dignes et silencieux, sont pourtant tenus à l’écart, étrangers à leur propre histoire familiale qui se joue sous les flashs des caméras. Sur les images, le regard de Laura est figé, et dit tout : la douleur, le sentiment d’être à l’extérieur.

 

La Bataille de l’Héritage : L’Âme contre l’Argent

 

Quelques semaines plus tard, le testament américain de Johnny Hallyday est rendu public. Il lègue l’intégralité de son patrimoine à Laeticia, excluant ses deux aînés. Pour Laura Smet, c’est une trahison qui dépasse la question de l’argent. C’est l’ultime rejet d’un père qui lui chantait l’amour, mais qui ne lui laisse “rien ou presque rien” sur le papier.

Le scandale éclate en février 2018. Laura et David saisissent la justice française, réclamant l’invalidation du testament, car il contrevient à la loi française qui interdit de déshériter ses enfants. La France se divise alors entre « Team Laura » et « Team Laeticia ». L’affaire dépasse la simple querelle de famille : elle devient un débat national sur la légitimité du deuil, la loi du sang contre la loi du couple, et la “réserve héréditaire” française contre la volonté américaine.

Laura, d’habitude si discrète, devient malgré elle le symbole d’une injustice. Mais ce qui la distingue, c’est sa revendication. Consciente que l’empire Hallyday est aussi complexe (évalué à plus de 100 millions d’euros, mais grevé par 30 millions d’euros d’impôts impayés), elle ne réclame pas une part d’argent dans ses lettres d’avocat. Elle demande « un droit de regard sur la mémoire artistique de son père ».

Ce geste est l’élément clé de sa réconciliation avec elle-même. Lorsque l’accord à l’amiable est signé en 2020, Laura renonce à toute revendication financière. En échange, elle obtient des « biens affectifs » : les guitares Fender de Johnny, son perfecto noir, des manuscrits de chansons et des lettres. Pour elle, ces objets « valent plus que n’importe quel compte en banque ». Il s’agissait de sauver « l’âme du père, pas son argent. »

2025 : La Vérité comme Dernière Liberté

Laura Smet - Purepeople

Huit ans après la mort du chanteur, en 2025, Laura Smet, alors apaisée par sa vie familiale et sa carrière, accorde une interview exclusive qui fait l’effet d’une déflagration. Dans un ton calme, mais déterminé, elle livre enfin son jugement final sur les agissements de sa belle-mère.

« Ce que Laeticia a fait ce jour-là, je ne l’oublierai jamais, » déclare-t-elle, faisant référence à l’interdit des derniers jours. Mais elle va plus loin, transformant l’affaire en un débat éthique sur la mémoire : « Elle a transformé le deuil en spectacle. » Laura dénonce l’instrumentalisation du souvenir de Johnny, affirmant que les concerts hommages, les documentaires et les produits dérivés sont gérés comme une entreprise, sans respect pour l’artiste. « On ne devrait pas faire commerce d’un cercueil, » confie-t-elle, s’opposant aux projets jugés indécents comme des bières ou des NFT à l’effigie du chanteur. Son combat est devenu moral : « Ce qui m’appartient, c’est l’amour, pas la marque. »

Ce cri de vérité vient au moment où Laura choisit la catharsis par l’art. En 2025, elle prépare la sortie de son film, L’ombre du rock, un projet directement inspiré de son vécu. Le scénario raconte l’histoire d’une fille de chanteur manipulée par sa belle-mère. Le public y voit aussitôt une revanche, une thérapie, une vérité transposée sur grand écran.

Une scène en particulier bouleverse : la fille du chanteur qui court sous la pluie, arrivant trop tard pour dire adieu. Sans jamais prononcer un nom, le film devient le lieu où se réinvente la vérité, un lieu où Laura peut enfin dire ce qu’elle n’a pas pu murmurer au chevet de son père : « Je voulais lui dire que je l’aimais même si tout avait été compliqué. »

 

La Paix Retrouvée : Le Sens du Mot « J’ai Compris »

 

Aujourd’hui, Laura Smet a choisi le silence comme dernière forme de liberté. Elle vit loin des polémiques, centrée sur son mari et son fils. Elle ne parle plus de procès ou de guerre, mais de transmission. Son film est un succès, salué par la critique qui écrit qu’elle a « hérité du meilleur de Johnny, la sincérité brute. »

Sa plus grande victoire n’est pas d’ordre financier ou judiciaire, mais symbolique : elle a récupéré son histoire. À Saint-Barth, quelques semaines après sa confession, elle se rend seule sur la tombe de son père. Elle dépose un bouquet de lis blancs et s’assoit longuement, sans larme. Elle murmure : « Je t’ai dit adieu papa à ma manière. »

Lentement, la réconciliation s’installe, non pas entre les vivants, mais entre la mémoire et la paix. Lorsqu’on lui demande si elle a pardonné l’acte impardonnable de Laeticia, elle répond simplement, dans une maturité douloureuse : « J’ai compris. » Dans ce mot, tout est dit. La douleur, la distance, l’amour intact. Laura Smet n’a pas hérité de la fortune de Johnny, mais de son humanité. Elle a rendu à son père la paix qu’on lui avait refusé de partager, choisissant de vivre pour la vérité, plutôt que de se laisser réduire à une blessure. Le rock se tait, mais sa fille, elle, a trouvé sa propre voix.