Anémone enterrée loin du showbiz : son fils s’explique.

Le 30 avril 2019, le monde du septième art français était en deuil, alors que la comédienne Anémone tirait sa révérence, des suites d’une longue maladie. Près de deux mois après ses obsèques, son fils a tenu à explique pourquoi si peu de personnalités étaient présentes pour honorer une dernière fois la mémoire de l’inoubliable actrice.

Anémone s’en est allée comme elle a vécu, discrètement, pudiquement. Le 30 avril dernier, ses fans apprenaient avec stupeur le décès de la comédienne, qui perdait son combat contre une longue maladie à l’âge de 68 ans. Inimitable Thérèse dans le mythique film Le Père Noël est une ordure, Anémone a laissé une trace indélébile dans le monde du cinéma français, en témoigne les nombreux hommages reçus à l’annonce de sa disparition, de la réalisatrice Tonie Marshall au comédien Thierry Lhermitte.

Organisées neuf jours après sa mort, les obsèques de l’attachante Anémone avaient pourtant réuni très peu de personnalités, et s’étaient déroulés en tout petit comité. Le 9 mai dernier, à Poitiers, seuls la réalisatrice Tonie Marshall, le comédien Luis Rego, et l’actrice Agnès Soral avaient fait le déplacement… Interrogé par Femme Actuelle, son fils Jacob Bourguignon a récemment expliqué les raisons de l’absence de personnalités aux funérailles.

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“D’une part, l’enterrement était à Poitiers, donc ce n’était pas si simple pour les gens de se déplacer“, a-t-il confié. Puis d’ajouter : “Et puis de deux, ma mère a intentionnellement préféré s’éloigner de tout ça. Elle n’était pas showbiz ou quoi que ce soit… Malgré elle, bien sûr, elle était dans les spotlights mais ce n’était absolument pas ce qu’elle cherchait “. Des propos qui viennent corroborer ceux de la défunte, qui confiait au Monde, deux ans avant sa mort trouver la célébrité “pénible“. “Mais c’est quoi, cette histoire d’autographes ? C’est quoi, ce fétichisme à la con ?“, s’était-elle interrogée.

Le 30 avril 2019, le monde du cinéma français a été frappé par une nouvelle tragique : le décès d’Anémone, la comédienne qui avait marqué des générations entières par son rôle de Thérèse dans le film culte Le Père Noël est une ordure. À l’âge de 68 ans, après une lutte acharnée contre une longue maladie, la star s’éteignait dans la discrétion la plus totale. Mais ce n’est pas seulement son départ qui a choqué, c’est aussi l’absence quasi totale de personnalités lors de ses funérailles. Alors que le cinéma français perdait une de ses figures les plus marquantes, pourquoi si peu de monde a honoré sa mémoire ? C’est son propre fils, Jacob Bourguignon, qui a récemment levé le voile sur ce mystère.

Un adieu loin des projecteurs

Le 9 mai 2019, neuf jours après la disparition de la comédienne, ses obsèques ont eu lieu à Poitiers, dans un cadre intime et sobre. À l’exception de quelques figures du cinéma telles que la réalisatrice Tonie Marshall, le comédien Luis Rego, et l’actrice Agnès Soral, les hommages semblaient bien maigres. Un constat qui a rapidement choqué les fans et les médias, d’autant plus qu’Anémone avait marqué l’histoire du cinéma avec des rôles inoubliables. Cependant, son fils, Jacob Bourguignon, a tenu à expliquer cette absence de foule dans une interview accordée à Femme Actuelle. Selon lui, plusieurs raisons expliquent cette situation.

“D’une part, l’enterrement était à Poitiers, donc ce n’était pas si simple pour les gens de se déplacer”, a-t-il expliqué. Mais plus important encore, c’est le choix délibéré de la comédienne de vivre loin des feux de la rampe qui a joué un rôle crucial. “Ma mère a intentionnellement préféré s’éloigner de tout ça. Elle n’était pas showbiz ou quoi que ce soit… Malgré elle, bien sûr, elle était dans les spotlights mais ce n’était absolument pas ce qu’elle cherchait”, a-t-il ajouté. Un témoignage qui montre qu’Anémone n’a jamais cherché à s’approprier la gloire, mais s’est simplement retrouvée sous les projecteurs malgré elle.

Anémone, l’anti-célébrité

Anémone n’a jamais été une personne adepte des mondanités. Dans une interview au Monde deux ans avant sa disparition, l’actrice confiait sa profonde gêne face à la célébrité. “Mais c’est quoi, cette histoire d’autographes ? C’est quoi, ce fétichisme à la con ?”, s’interrogeait-elle. Ces propos reflétaient parfaitement son attitude vis-à-vis du showbiz, qu’elle trouvait souvent absurde et superficiel. Loin de chercher la reconnaissance publique, Anémone a toujours cultivé son désir de discrétion et d’authenticité, loin des caméras et des feux de la rampe. Ce n’était pas une actrice à la recherche de la lumière, mais une comédienne qui vivait son art de manière plus personnelle et intime.

C’est donc avec une certaine logique que son fils Jacob évoque la volonté de sa mère de vivre une vie loin du star-system. Ce choix de simplicité se reflétait également dans la manière dont elle a souhaité être accompagnée lors de ses derniers instants. Un adieu qui se voulait à son image : discret et loin de l’agitation médiatique.

Une cérémonie intime pour une grande dame du cinéma

Le petit comité présent à ses obsèques ne fait donc pas figure d’exception dans la vie d’Anémone, mais plutôt d’un prolongement naturel de sa philosophie de vie. À l’époque de sa carrière, Anémone avait souvent insisté sur le fait qu’elle n’aspirait pas à devenir une star. Bien que sa carrière soit indéniablement marquée par des rôles marquants et des performances saluées par la critique, elle n’a jamais succombé à la tentation de se mettre en avant. Ce qui compte pour elle, c’était l’authenticité de son art et le respect de ses choix de vie. Et cela se reflétait dans ses relations, ses choix professionnels et, bien sûr, dans sa manière d’affronter la maladie et la mort.

Lors de ses obsèques, seuls quelques proches ont répondu présents. Parmi eux, la réalisatrice Tonie Marshall, qui avait travaillé avec Anémone sur plusieurs projets, et qui avait un respect profond pour la comédienne. “Anémone était une grande artiste, mais surtout une personne exceptionnelle, d’une humilité rare”, confiait-elle. Ce témoignage vient ajouter de la profondeur à la personnalité de l’actrice, qui était bien plus qu’un visage connu dans l’industrie du cinéma français. Elle était une femme avec des convictions, un refus de se conformer aux attentes du public et des médias.

La mort d’une génération

La disparition d’Anémone marque également la fin d’une époque. Celle des grandes comédiennes des années 80 qui ont su allier popularité et engagement artistique. En 2019, Anémone laissait derrière elle une œuvre cinématographique riche, mais surtout un héritage de liberté et d’indépendance dans un milieu souvent dicté par les règles du marketing et du spectacle. La comédienne a su rester fidèle à ses convictions jusqu’à la fin, préférant l’intimité à la gloire et la vérité à l’artifice.

Alors que des générations de spectateurs continuent de rire et de pleurer avec elle, le départ d’Anémone rappelle que parfois, les plus grandes stars ne sont pas celles que l’on voit le plus souvent. Ce sont celles qui, par leur talent et leur humilité, laissent une empreinte indélébile, même dans l’ombre.

Si peu de personnalités ont assisté à ses funérailles, cela ne fait que souligner une chose : Anémone, dans sa vie comme dans sa mort, a choisi de suivre son propre chemin, loin des attentes du showbiz. Et c’est peut-être là, dans ce choix de solitude et de simplicité, que réside l’une de ses plus grandes victoires.

Conclusion

La mort d’Anémone aura donc été le dernier acte de sa vie discrète, loin des regards. En dépit de sa notoriété, elle a choisi de se retirer des lumières du showbiz, et d’évoluer selon ses propres règles. L’absence de célébrités à ses funérailles n’est pas une absence de respect, mais un respect profond de ses souhaits. Dans un monde où la célébrité est souvent un fardeau, Anémone aura su, jusqu’au bout, incarner l’idéal de l’artiste libre, loin de l’agitation du monde du spectacle.