Chantal Ladesou est en deuil : elle se souvient de la mort tragique de son fils Alix.

Après la disparition de son fils, Chantal Ladesou a passé du temps avec ses  5 petits-enfants dans sa maison en pierre

Chantal Ladesou, figure emblématique du théâtre et de la télévision française, traverse une épreuve que peu de parents peuvent imaginer : la perte brutale de son fils, Alix. Cette tragédie a plongé l’humoriste dans un abîme de douleur, mais la comédienne a trouvé une lumière, inattendue mais salvatrice, au sein de son art. Un témoignage émouvant qu’elle a récemment partagé dans l’émission 50 Min Inside de Nikos Aliagas, diffusée le 11 juin dernier sur TF1, et qui a bouleversé le public.

La tragédie qui a frappé Chantal Ladesou

Il y a quelques années, Chantal Ladesou perdait son fils Alix, un événement qui l’a dévastée. La comédienne, connue pour son énergie et son humour, s’est retrouvée face à une réalité insoutenable : la douleur d’une mère qui perd son enfant. Si la perte d’un proche est déjà un choc difficile à surmonter, la perte d’un enfant, même adulte, est un traumatisme que personne ne devrait vivre.

Alix, l’aîné de ses enfants, a quitté ce monde de manière tragique, laissant derrière lui une mère éplorée. Chantal a dû se battre non seulement contre sa propre douleur, mais aussi pour ne pas sombrer dans l’oubli, dans la souffrance qui dévore tout. C’est dans ces moments sombres qu’elle a trouvé la force de se relever grâce à une activité qui a toujours occupé une place prépondérante dans sa vie : le théâtre.

La force de l’art face à la souffrance

Le 11 juin 2022, lors de son entretien avec Nikos Aliagas, Chantal Ladesou a expliqué comment le théâtre l’a aidée à traverser ce moment difficile. Alors qu’elle venait de perdre son fils, la comédienne avait une pièce de théâtre à préparer et à jouer. Le timing semblait irréel, presque cruel. Comment pouvait-elle se produire sur scène alors qu’elle était engloutie par la douleur de la perte d’un être cher ? Pourtant, c’est bien cette même scène qui lui a permis de retrouver un semblant de normalité.

“J’avais préparé une pièce avant de le perdre, et mes camarades m’ont forcée à revenir sur scène, mais je ne pouvais pas… Je ne pouvais pas. Les buts étaient là, dans ma tête”, raconte-t-elle, la voix tremblante. Mais ses camarades de scène, compréhensifs, ne l’ont pas laissée seule dans sa tourmente. Ils ont insisté, la poussant à revenir sur scène. Au début, elle était incapable de le faire. Les larmes étaient trop nombreuses, trop lourdes. Elle se voyait encore pleurer dans sa loge avant de monter sur les planches. Mais le moment où elle a fait le pas, où elle a accepté de remonter sur scène, a marqué un tournant dans son cheminement vers la guérison.

Une résilience inattendue

Ce n’est qu’en montant sur scène, dans un moment d’abandon total, qu’elle a pu commencer à se reconstruire. “Je suis arrivée sur scène, j’ai joué différemment. J’ai fait autre chose. Ça m’a aidée, terriblement”, explique-t-elle. Une simple performance, un acte artistique, mais ce geste symbolique a représenté bien plus pour elle. Le théâtre lui a permis de libérer ses émotions, d’extérioriser sa douleur de manière cathartique.

Le fait de se retrouver sur scène, de jouer un rôle, de se transformer en quelqu’un d’autre, lui a permis de se raccrocher à quelque chose de plus grand que la douleur. Les applaudissements du public, la chaleur des projecteurs, l’adrénaline de la scène – tout cela a contribué à lui offrir un instant de répit, une soupape de décompression.

“Quand je suis montée sur scène, c’était comme un soulagement. Ça m’a permis de respirer autrement. L’art a ce pouvoir magique de soigner là où la médecine ne peut rien”, confie-t-elle.

Un témoignage qui inspire

Chantal Ladesou et la mort tragique de son fils à 21 ans : une douleur  toujours présente, 25 ans après le drame

L’histoire de Chantal Ladesou est celle d’une résilience extraordinaire. Son témoignage est un éclair de lumière dans l’obscurité de la perte. Il démontre que même dans les moments les plus sombres de la vie, l’art peut offrir une forme de réconfort. En choisissant de partager son expérience, elle ouvre la voie à d’autres qui traversent des épreuves similaires, en montrant que même si la souffrance peut sembler insurmontable, il existe des moyens de la surmonter.

Son retour sur scène après la tragédie d’Alix montre qu’il est possible de reconstruire son avenir après une perte. Le théâtre est devenu pour elle non seulement un moyen de survivre, mais aussi un moyen d’honorer la mémoire de son fils.

La récupération et l’espoir

Photo : Exclusif - Chantal Ladesou avec son mari Michel Ansault, leur fille  Clémence Ansault et ses enfants - After-show de Chantal Ladesou au Casino  de Paris le 13 janvier 2019. © Philippe Baldini/Bestimage - Purepeople

Aujourd’hui, Chantal Ladesou n’est plus seule face à sa douleur. Elle a trouvé un équilibre fragile entre le souvenir de son fils et la nécessité de continuer à vivre. Elle sait qu’il n’y a pas de recette magique pour surmonter la douleur de la perte, mais l’art, la scène, et surtout l’amour de ses proches, lui ont permis de se relever.

“Je ne dirai jamais que c’est facile, mais je peux vous dire que c’est possible. Le temps, le soutien, et l’art m’ont permis de vivre de nouveau”, conclut-elle avec une douceur empreinte de sagesse. Son histoire est un message d’espoir pour ceux qui traversent des épreuves similaires : la vie peut reprendre, même après une perte dévastatrice.

Chantal Ladesou prouve que, même dans l’adversité la plus cruelle, l’art a le pouvoir de transformer la souffrance en une source de force et de guérison. Un message puissant, un témoignage inoubliable, qui nous rappelle que, même dans les pires moments, il y a toujours un chemin vers la lumière.