Chantal Ladesou : quel terrible accident a coûté la vie à son fils ?

Chantal Ladesou a vécu ce qu’une mère ne devrait jamais vivre… Il y a quelques années, son fils aîné, Alix, est décédé dans un terrible accident de la route. Encore aujourd’hui, il est toujours difficile pour l’humoriste d’évoquer sa peine…

Si Chantal Ladesou remplit les salles et faire rire un bon nombre de spectateurs, elle a vécu un drame terrible qu’elle peine à évoquer, et ce, malgré les années qui passent… Si l’humoriste a perdu sa mère dans un accident de voiture lorsqu’elle n’était qu’une adolescente, un autre accident de la route lui a enlevé un être cher il y a quelques années : son fils, Alix, âgé de 21 ans seulement. Il y a quelques années, c’est le cœur lourd que Chantal Ladesou confiait : “C’était atroce. Je revivais ce que j’avais déjà vécu à 15 ans, avec ma mère. Je n’arrêtais pas de pleurer. Je n’avais plus goût à rien et le travail m’a sauvée.”

Invitée de Jordan de Luxe sur Non Stop People le 5 février 2020, Chantal Ladesou avait accepté de revenir sur les conséquences qu’avaient eu sur sa vie, le décès brutal de son fils aîné : “Souvent, les gens me lancent là-dessus, mais c’est un drame qui est toujours très brûlant en moi. Donc c’est toujours quelque chose qui est en moi et qui me fait souffrir dès qu’on en parle, et en même temps, c’est aussi une façon de le faire revivre et peut-être d’aider. Aussi, le fait d’en parler peut-être que ça peut aider les gens à qui c’est arrivé aussi. C’est vrai que c’est toujours très sensible.”

“J’étais K.O pendant deux ans”

Maman de deux autres enfants, Julien et Clémence, c’est grâce à son acharnement du travail que Chantal Ladesou a réussi à se relever petit à petit : “J’étais K.O. J’étais K.O pendant deux ans. Je commençais à faire du théâtre. Après, j’ai fait une pièce à succès. Grâce à ça les comédiens sont vraiment venus me chercher. Le fait de devoir faire rire des gens tous les soirs ça m’a aidé, mais c’était hyper dur. Le théâtre m’a aidé.” L’humoriste de 71 ans avait ensuite expliqué comment le public l’avait sauvé : “Après, j’ai fait différemment, avec cette force et un truc terrible en moi. Quand tu entends rire toute une salle et que t’as ta douleur qui est là, présente, c’est cet espèce de mélange de choses très fortes (…) Ça fait vingt ans mais rien que le fait d’en parler… C’est toujours très présent.”

Il y a des épreuves dans la vie qui marquent à jamais, des tragédies qui font que tout le reste semble insignifiant en comparaison. Pour Chantal Ladesou, l’humoriste à la verve inimitable, l’accident de la route qui a emporté son fils Alix est l’une de ces épreuves qui, malgré le passage du temps, demeure une plaie vive.

Il est rare qu’un artiste parle avec autant de sincérité et de douleur de ses souffrances personnelles. Et pourtant, Chantal Ladesou, qui fait rire des milliers de spectateurs chaque soir, a partagé avec une émotion palpable son drame intime. Ce n’est pas la première fois qu’elle évoque la perte de son fils, mais chaque fois, les mots semblent s’échapper de ses lèvres avec la même intensité. Car, même si le temps a passé, cette douleur ne la quitte jamais.

Lors de son passage sur Non Stop People en février 2020, Chantal avait confié : “Souvent, les gens me lancent là-dessus, mais c’est un drame qui est toujours très brûlant en moi.” C’est avec ces mots poignants qu’elle a révélé la profondeur de sa peine, un mal qui persiste au fil des années. Une douleur qui refait surface dès qu’on aborde le sujet d’Alix, son aîné, décédé dans un tragique accident de la route à seulement 21 ans. Cette perte l’a profondément ébranlée. En évoquant son fils, Chantal laisse entrevoir la fragilité qui se cache derrière son humour. Une femme de scène à la carrière florissante, mais une mère brisée par un chagrin incommensurable.

La perte de sa mère adolescente, dans des circonstances similaires, a ajouté une dimension supplémentaire à sa souffrance. Chantal Ladesou se voit confrontée à un destin cruel : la mort d’un parent, puis celle de son enfant. Elle explique, avec une émotion brute, comment cette épreuve a ravivé les fantômes de son passé : “C’était atroce. Je revivais ce que j’avais déjà vécu à 15 ans, avec ma mère.”

Mais au milieu de cette immense douleur, une force insoupçonnée a émergé. Son travail, le théâtre, est devenu son ancrage, sa bouée de sauvetage. Le public, les applaudissements, les rires : tout cela lui a permis de faire face à ses démons. Pendant deux longues années, elle s’est retrouvée K.O., mais c’est l’envie de remonter sur scène, de retrouver le sourire de ses spectateurs, qui l’a aidée à avancer. “J’étais K.O. pendant deux ans. Je commençais à faire du théâtre. Après, j’ai fait une pièce à succès. Grâce à ça, les comédiens sont vraiment venus me chercher.”

Cette transformation, cette renaissance, elle l’attribue à sa passion pour la scène et à sa capacité à transmettre des émotions fortes, même en traversant la tempête. “Le fait de devoir faire rire des gens tous les soirs ça m’a aidée, mais c’était hyper dur. Le théâtre m’a aidé.” C’est une forme de catharsis, une libération par l’humour et l’interaction avec le public.

Aujourd’hui, Chantal Ladesou continue de faire rire avec son humour percutant, mais chaque éclat de rire dans la salle, chaque regard complice avec ses spectateurs, résonne différemment. Derrière le masque de la comédienne, il y a cette mère qui porte en elle une douleur inaltérable. Comme elle le confie, “Quand tu entends rire toute une salle et que t’as ta douleur qui est là, présente, c’est cet espèce de mélange de choses très fortes.” Ce mélange d’émotions contrastées, entre la joie partagée et la souffrance intérieure, crée un tourbillon d’intensité qui traverse ses performances.

Aujourd’hui, bien que vingt ans se soient écoulés, la perte d’Alix est toujours présente. “Ça fait vingt ans mais rien que le fait d’en parler… C’est toujours très présent.” Le temps ne guérit pas tout. Certaines blessures restent ouvertes, et c’est à travers cette souffrance que Chantal continue de toucher les cœurs, rappelant à chacun la force humaine de résilience, de guérison et d’espoir.